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Une expertise visant à
déterminer l'état des lieux au marché couvert sis dans le quartier de Sidi El
Bachir (ex-Plateau) sera bientôt lancée, a souligné avant-hier le wali d'Oran,
M. Saïd Sayoud, lors d'une visite au sein de cette
enceinte commerciale. Une expertise qui sera suivie de travaux de
réhabilitation de toute l'enceinte de quoi préserver ce marché couvert datant
de l'époque coloniale. La décision a été prise après que des marchands de
fruits et légumes et également des clients habitués des lieux aient fait part
de leurs préoccupations quant à l'état de dégradation de ce marché. Ils
dénoncent les infiltrations d'eau de pluie et également le manque d'hygiène.
Sur ce, le wali d'Oran a préconisé comme première mesure, une expertise afin de
pouvoir lancer les travaux de réhabilitation à savoir la réfection de
l'étanchéité, l'assainissement, la peinture et autres opérations de
réaménagement de ce marché.
Quelques mois auparavant, le marché couvert situé en plein cœur du quartier de Saint Eugène a été rouvert après des travaux de réhabilitation lancés par les services de la commune d'Oran. Cette enceinte datant de l'époque coloniale et construite en 1929 a été retenue pour abriter un marché de vente de poisson, un apport considérable pour le développement du secteur de la pêche et un atout de taille pour la préservation du patrimoine historique de la ville. Tout en axant sur l'importance de ces enceintes dans la réorganisation de l'activité commerciale, il y a lieu de noter que la wilaya d'Oran a connu, il y une quinzaine d'années, un vaste programme de réhabilitation de 25 marchés couverts. L'opération pilotée par la direction du commerce avait été initiée en application des instructions du ministère qui visaient à assainir le commerce informel. Ce programme de réaménagement instauré par le gouvernement à l'échelle nationale avait pour objectif d'assainir la voie publique et d'insérer certains commerçants ayant déserté les marchés dans le circuit légal de l'activité, tout en préservant le cachet de la ville. C'est dans cette optique que ces travaux, pour lesquels une enveloppe financière de 25 milliards de centimes a été dégagée, ont été jugés indispensables pour résorber l'informel d'une part, et réorganiser l'activité au sein du tissu urbain, d'autre part. Une enveloppe d'un milliard de centimes a été débloquée par marché couvert, rappelons-le. |
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