Quasiment en stand-by depuis l'annonce de l'importation de véhicules de moins de trois ans et de véhicules neufs par les concessionnaires en attendant la sortie d'usine en Algérie de voitures d'autres marques à l'image de la Fiat, le marché des véhicules d'occasion a retrouvé des couleurs vendredi à Sidi Salem.

Sur place, des habitués de ce marché des véhicules soulignent qu'il y a plus de véhicules que d'habitude et plus de transactions. Un état de fait induit par le flou qui plane encore sur les nouvelles mesures prises par les pouvoirs publics afin de calmer le marché des véhicules dont les prix dépassent tout entendement. Donc, ceux qui espéraient profiter de ces nouvelles mesures et ayant un peu perdu patience ont commencé à chercher le véhicule qui convient à leur budget. C'est le cas de Hamid, fonctionnaire qui assure qu'il ne peut pas rester sans voiture. Le véhicule, à ses yeux, n'est plus une nécessité mais est devenu une question de dignité en Algérie. Faire la chaîne pour prendre le bus, prendre un taxi? se déplacer en famille est devenu un véritable casse-tête. Quant aux voitures proposées à la vente, il y en a pour tous les goûts et les budgets. De la Renault Express ou la Daewoo datant de l'année 2000 aux plus récentes, la variété est au rendez-vous. La "Clio 4 GT Line ", très prisée, comme la " Kia Picanto " ou la Toyota et la Hyundai. Selon l'année et l'état de la " Clio 4 GT Line ", les prix oscillent entre 340 et 390 millions de centimes pour un véhicule qui n'affiche que 60.000 km au compteur. Une " Clio 4 ", année 2013, ayant 250.000 km au compteur avec un capot refait est proposée pour 155 millions de centimes. Les autres véhicules comme la Renault Symbol et la Stepway sont aussi proposés à des prix excessifs.

Voilà où en est le marché des voitures en attendant une décantation avec l'arrivée des nouveaux véhicules. Enfin, un habitué de ces marchés de véhicules conseille aux profanes en quête de voiture de ne pas écouter le " baratin de ceux qui vous disent cette voiture a appartenu à un émigré, un médecin, un avocat, ce sont bien sûr des courtiers et leur but est de vous endormir pour bien vous assommer par la suite avec un prix qui dépasse l'entendement".