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Certains pourraient considérer
le titre de cette contribution comme exagérément provocateur, comme fondé
d'abord et avant tout sur une approche « déséquilibrée» et « simplificatrice » de
la situation actuelle en Palestine occupée, approche « affective » et même «
ethnocentriste » qui ne prouverait rien d'autre que le biais de son auteur à
l'encontre d'une religion et du groupe « racial » qui s'en prévaut.
On a, tout de même, tous les droits de prendre position de manière claire et sans ambigüité, sur cette tragédie qui se déroule en direct sur les écrans de télévision, et où on assiste à la mise à mort d'un peuple au nom d'une idéologie religieuse qui ne cache ni les sources de son inspiration, ni ses aspirations génocidaires. - Les accusations d'antisémitisme ne changent rien aux sources religieuses, à la nature et aux desseins génocidaires du sionisme Qu'on le veuille ou non - et ce ne sont pas les accusations d'antisémitisme lancées « à tout vent », lancées contre ceux qui osent aller au fond des choses, qui vont changer la réalité tant au niveau des idées sionistes que de leurs pratiques - on est littéralement poussé à se poser, devant cette orgie sanguinaire déclenchée contre le peuple palestinien, les questions suivantes non seulement sur les motivations religieuses qui servent de justification aux « perpétrateurs » de cette orgie barbare, rappelant les massacres du ghetto de Varsovie, en plus sauvage, mais également sur le rôle réel programmé de l'entité sioniste dans le concert des Nations en général, et dans la région en particulier. - Le génocide du peuple palestinien au centre de l'idéologie sioniste La première question touche directement à l'interprétation sioniste du Judaïsme, interprétation qui met le génocide du peuple palestinien au centre des objectifs de cette idéologie. Le Judaïsme est-il la seule religion abrahamique qui intègre le sacrifice humain dans ses croyances, ses rites et ses pratiques ? Est-ce que la critique de cette interprétation peut être considérée comme blasphématoire et l'accusation « d'antisémitisme » contre ceux qui osent la mettre en cause et la combattre, comme fondée, car cette accusation mettrait en cause l'élément le plus important de la religion hébraïque » ? Ainsi, quiconque refuserait le droit au génocide, sur la base d'une croyance religieuse, du peuple palestinien par les sionistes, serait par définition « antisémite », car il contesterait à la fois la religion juive et son interprétation extrémiste. - Le sionisme, forme suprême de l'antisémitisme Les sionistes veulent, ainsi, suivant l'expression populaire, « garder la tarte du Judaïsme et la manger ». De deux choses l'une : ou le sionisme est d'inspiration juive, qui justifie les méfaits qu'il commet par les commandements de cette religion ; ou le sionisme n'aurait aucun rapport avec le Judaïsme, et tirerait son inspiration de croyances religieuses ou d'idéologies autres que le Judaïsme. Il faudrait alors qu'il articule ces sources d'inspiration pour innocenter complètement la religion judaïque de sa barbarie. C'est le sionisme qui doit fournir la preuve que ses pratiques génocidaires n'auraient rien à voir avec la Bible juive. Sinon, il devient lui-même la forme extrême de l'antisémitisme en faisant porter par une religion avec laquelle il n'aurait aucun rapport les crimes qu'il commet en son nom. On tombe là dans l'absurdité d'une affirmation et de son contraire, où, dans la même lancée, le sionisme se prétend la forme suprême des aspirations des tenants de la religion juive, tout en rejetant la liaison entre, d'un côté, les crimes qu'il commet au nom de cette religion et, de l'autre, cette religion. Le sionisme est donc d'essence antisémite, qu'il le veuille ou non, à moins qu'il ne révèle ses «sources secrètes» d'inspiration blanchissant totalement le Judaïsme de ses crimes. - Israël: un prétexte ou un Etat ? Alors, se pose le sérieux problème de la justification de l'entité sioniste d'Israël. Est-ce tout simplement un « prétexte, ou effectivement un Etat » dans le sens généralement accepté par la « communauté internationale » ? Si c'est un « prétexte », Israël a été « inventé », encouragé, animé, financé et armé pour justifier une intervention continue de puissances extérieures à la région, intervention de caractère essentiellement militaire, destinée à perpétuer le désordre et la dévastation dans cette région géographique particulièrement importante dans la domination hégémonique du monde. Le comportement tant d'Israël que de ses « sponsors » et « protecteurs » qui lui garantissent « une invincibilité militaire, cadavres et ruines en mains » laisse fortement penser que cette entité est plus un « prétexte » qu'un « Etat ». Il faut reconnaitre qu'Israël joue parfaitement ce rôle, en refusant toute solution « pacifique et politique » aux revendications légales et légitimes du peuple palestinien, et en créant des situations de tension constante suscitant et justifiant des actes de défenses légitimes de la part des victimes de son oppression, et en entretenant une atmosphère d'insécurité de la part des autres pays de la région, les forçant à se maintenir de manière constante sur le pied de guerre, et à utiliser une bonne partie de leurs maigres ressources, à se préparer aux agressions de cette entité ethnico-religieuse. - «Le Croissant fertile» devenu «le Croissant de la destruction et de la mort» Toute la région est maintenue à feu et à sang par les interventions armées directes ou indirectes entretenues par Israël, et financées partiellement ou totalement par des puissances non régionales. Il est difficile de croire que ces puissances déversent des fonds, par dizaines de milliards de dollars, et des armes de plus en plus destructrices, sur cette entité, s'ils ne trouvaient pas d'intérêts à le faire. Israël n'apparait donc qu'un instrument, cyniquement présenté sous le déguisement de la « défense de la terre des ancêtres », d'un peuple « opprimé qui trouverait dans « la terre sainte » son dernier refuge, et « mériterait d'être défendu contre ceux qui « par pure et simple haine contre le « Judaïsme » jureraient son élimination. Ça rapporte gros d'envelopper de « vulgaires intérêts stratégiques » dans une couverture « de défense d'un peuple et d'une religion opprimée ». En poussant l'entité sioniste à non seulement opprimer sans relâche le peuple palestinien et à maintenir un état d'agression contre ses voisins, ces puissances extérieures entretiennent l'hostilité amplement justifiable et légitime antisioniste, donc « anti-juive » de manière délibérée, pour ajouter plus de crédibilité à une entreprise soi-disant protectrice des « droits historiques « des membres d'une religion », entreprise qui s'inscrit en fait dans un plan hégémonique pur. - L'Etat d'Israël: la continuité institutionnelle et judiciaire du mandat colonial britannique A l'examen du système de gouvernement « israélien » on découvre, avec une grande surprise, que ses fondateurs ont tout simplement décidé de se revêtir du manteau de l'ancienne puissance colonisatrice. Même dans ses institutions internes, Israël, proclamé « la seule démocratie de la région », apparait comme une relique de l'ordre colonial d'antan. Ainsi, son système de gouvernement est le prolongement des institutions de représentation, instauré pour le compte exclusif de la communauté juive, et dont étaient exclus les habitants originaux du pays, par décision unilatérale de l'Etat mandataire britannique, et en violation des termes du mandat qui lui avait été conférée par la Société des Nations, l'ancêtre des Nations Unies, mandat lui ordonnant de traiter de manière équitable les membres de tous les groupes religieux et ethniques alors vivant sur le territoire de la Palestine historique. De même a été maintenue la législation britannique fondant l'appareil de répression qui permet, entre autres, d'emprisonner pour des durées indéterminées, et sans présentation de preuves justifiant l'emprisonnement, toute personne, femme, homme et même enfant, que les services de sécurité sionistes estiment constituer des dangers pour la sécurité de la colonie de peuple. En application de cette réglementation mise en place par l'ex-mandataire pour réprimer le peuple palestinien en révolte, plus de onze mille Palestiniennes et Palestiniens de tout âge croupissent dans les bagnes sionistes. Ces «otages» qui ne savent même pas pourquoi ils sont emprisonnés, y sont soumis, sans cesse, à toutes sortes de torture et d'humiliation, comme de mauvais traitements ; car le but visé n'est pas de rendre justice, mais de briser leur moral et de les confirmer dans leur statut de « sous-humains », dans un état d'apartheid où la « race supérieure juive élue de Jéhovah» domine. Cette législation d'exception avait été mise en place par les autorités britanniques lors de la révolte palestinienne de 1938, réprimée avec violence par leurs forces de l'ordre, avec la participation active des milices armées juives, dont elles avaient autorisé la constitution et qu'elles avaient elles-mêmes armées. - Au sommet de la hiérarchie de l'iniquité, un Cour suprême pour légaliser l'arbitraire et la violence sionistes On a ajouté à cette construction institutionnelle et à ce système juridique de répression, la « Cour suprême d'Israël », dont le rôle est de donner une base et une justification légale à la violence exercée contre le peuple palestinien, depuis la légalisation des assassinats ciblés où est assassiné non seulement le suspect, mais également toute sa famille, des bébés aux femmes enceintes, sans compter les vieillards et même parfois les voisines et voisins, sans oublier les confiscations de terres, les expulsions collectives des immeubles d'habitation convoités par les colons sionistes, en y ajoutant la légalisation de la torture, la suppression des cartes d'identité et des autorisations de résidence des Palestiniennes et Palestiniens, l'interdiction de se marier ou de vivre avec son conjoint palestinien ou autre, l'interdiction faite de vivre dans certains quartiers et villes « juives », les cinq mille cinq cents règlements de police spécifiquement visant les Palestiniennes et Palestiniens, les multiples barrages et autres contrôles militaires qui font partie de la routine « palestinienne, etc., etc. Il y a toute une jungle de lois et règlements, tous justifiés et autorisés par « la Cour suprême » sioniste, lois et règlements dont le seul objectif est de rendre la vie misérables aux « non-juifs ». « Human Rights Watch », « Amnesty International » et plusieurs autres institutions de défense des droits de l'homme à l'échelle internationale, la Croix-Rouge, les instances spécialisées des Nations Unies, une ONG israélienne intitulée « Bet Selem », des associations internationales de juristes, etc., etc. ont présenté de multiples rapports dénonçant le rôle de « légalisateur » de l'apartheid et de l'oppression « juifs » que joue la « Cour suprême d'Israël ». - Israël: un Etat sans constitution et... sans frontières ! Finalement, cette entité refuse de se donner des frontières, la mettant dans une situation internationale floue quant à la dimension du territoire qu'elle contrôle. Quelle carte représente-t-elle d'Israël les dimensions exactes nationalement et internationalement sanctionnée ? Aussi paradoxal que cela paraisse pour « un Etat » spécifiquement réservé aux tenants d'une seule religion, au détriment des autres religions qui ont y des assises historiques profondes prouvées par des vestiges prestigieux sur le plan religieux, nul ne sait par quelle frontières il est limité et quelle est sa superficie réelle. C'est un exemple unique dans les annales modernes de la reconnaissance par les « Nations Unies », de l'établissement d'un Etat sur la base de frontières qui ne sont pas déterminées et que ses dirigeants refusent de déterminer ! - Israël, dans le concert des nations, ne saurait prétendre à un traitement privilégié du fait de sa judaïté proclamée Ces développements confirment qu'il s'agit bien d'un Etat instauré dans une aire spécifique du Moyen-Orient pour la défense d'intérêts stratégiques n'ayant rien à voir avec tant le bien-être des Juifs tout comme celui des Palestiniens et des citoyens des autres Etats de la région. Sinon, il est difficile de comprendre pourquoi cette entité fait fi, en toute impunité, des principes et des règles de base de la constitution et du fonctionnement d'un « Etat de droit moderne » se satisfait de perpétuer des institutions représentatives de l'ère coloniale, comme de ses lois répressives, y surajoutant seulement une « Cour suprême » chargée de légaliser l'oppression anti-palestinienne, et refuse - comble de l'ironie dans ce contexte - de définir ses frontières et fait fi, comme on le montrera plus bas, des lois internationales supposées asseoir un ordre politique, moral et matériel suffisamment acceptable par tous les peuples du monde. Si Israël, comme le prétendent ses gouvernants et les pays qui la soutiennent, est un « Etat », comme un autre, dans le concert des Nations, membre «légal et légitime» de l'Organisation des Nations Unis, sa « judaïté » affirmée et assumée ne lui confère pas le droit à un statut privilégié quant aux règles des relations internationales, fondées sur des traités, règles établies par les « grandes puissances » et imposées au reste du monde. Les traités et accords internationaux déposés auprès des Nations Unis n'introduisent ni l'élément religieux, ni l'élément ethnique dans leur conception, leur interprétation, leur ratification et leur mise en œuvre. Ils sont fondés sur l'égalité entre tous les membres qui y sont partis, et qui sont tenus de les respecter, abstraction faite de leurs affiliations religieuses ou ethniques. Ces traités et accords obligent, selon leurs objectifs et leur contenu, tous les Etats qui les ont ratifiés, et imposent, parfois, même aux Etats qui n'y sont pas parties prenantes des obligations légales découlant de leurs clauses. Un Etat ne saurait prétexter de la discrimination contre lui, du fait de la religion ou de la race de ses citoyens, pour refuser de se plier aux clauses de ces accords ou traités. Pourtant, Israël, tout en insistant sur le fait qu'il serait un membre légitime de la communauté internationale ne demandant rien d'autre que d'être traité tout comme tout autre Etat, il continue à tenter d'échapper à ses engagements internationaux, sous prétexte « d'antisémitisme » et avec l'appui inconditionnel de ses protecteurs, pourtant prêts à sortir leur grosse artillerie quand un autre Etat de cette planète essaye d'imiter Israël dans le mépris des traités et accords internationaux. Les traités, accords et conventions internationaux violés par les autorités de la colonie de peuplement juive d'Israël sont des piliers de la légalité internationale, de ceux qui permettent un ordre mondial minimal, et des règles morales de bon comportement de la communauté internationale, acceptables pour l'ensemble de l'humanité. On n'en citera que trois allégrement ignorés, foulés du pied et violés par Israël. Mais, quand on y regarde de près, tous les traités internationaux et autres textes veillant à « assurer le bien-être des peuples », comme le traité sur la protection de l'enfance, le traité sur la protection des biens culturels, le traité sur l'interdiction des trafics humains, le traité sur l'interdiction de la torture, etc., etc. et il y en a des dizaines, sont simplement ignorés par les autorités sionistes. Comment appelle-t-on ceux qui violent les lois : des délinquants ou criminels, et, par principe, sous prétexte que le respect des ces traités serait une preuve « d'antisémitisme ! » On citera trois traités particulièrement importants en zone de conflit, et dont le non-respect a conduit des chefs d'Etat à être inculpés et à être frappés d'un mandat d'arrêt international, et même à être arrêtés, jugés et emprisonnés pour de longue période. La violation par les autorités sionistes de ces mêmes traités n'a, jusqu'à présent, donné lieu à aucune poursuite judiciaire internationale, accentuant ainsi le sentiment d'impunité de ces autorités, qui redoublent de férocité, tout en jouant aux victimes d'un complot « antisémite ». C'est un peu la ruse du voleur qui crie « au voleur » pour échapper à ses poursuivants. Mais, dans le cas d'Israël, c'est de génocide qu'il s'agit, non de vulgaire vol à la tire ! Voici, présentées brièvement, la liste de ces traités et conventions : 1. La Charte des Nations Unies, et plus spécifiquement son article 73 qui traite des populations sous occupation. Cet article impose à l'occupant de veiller au bien-être des populations qu'il administre. On sait, et cela est amplement documenté tant par les instances de l'ONU que par les organisations humanitaires internationales, qu'Israël aux populations palestiniennes un traitement dont le moins qu'on puisse dire est particulièrement inhumain et cruel. La destruction systématique des infrastructures de la bande de Gaza, le massacre à grande échelle de la population civile, sous le couvert de guerre « contre Hamas » constituent de violations flagrantes de cette obligation. Il est à souligner que la bande de Gaza est considérée par l'ONU comme un territoire occupé, car Israël continue de contrôler tous les aspects de la vie dans cette enclave, qui est soumise depuis 2005, année supposé du retrait des troupes sionistes, à un état de siège total. L'agression actuelle représente une escalade dans la violence anti-palestinienne, escalade qui peut être qualifiée de « crimes de guerre » et de « crimes contre l'humanité », aggravant, aux yeux de l'article 73 de la Charte, le cas d'Israël et donnant obligation à la « communauté internationale » de sanctionner les dirigeants et exécutants de cette entité, sur la base du traité de Rome, portant création de la Cour pénale internationale. Le procureur général de cette Cour a le droit, comme il a osé le faire contre le chef d'Etat d'une superpuissance, de lancer un mandat d'arrêt international contre le chef de gouvernement actuel d'Israël et ses complices et comparses, même si l'Etat d'Israël n'est pas membre de cette Cour. 2. La Quatrième Convention de Genève, qui complète l'Accord de La Haye sur la protection des populations civiles dans les zones de guerre. Qu'il soit partie prenante de cet accord ou non, Israël est tenu de veiller à ne pas soumettre à ses attaques armées, sous quelque forme que ce soit, contre les civils des zones de guerre qu'il mène. Les chiffres actuels, corroborés de manière patente avec une liste complète des victimes tenue à jour, prouvent que l'armée sioniste utilise une stratégie d'extermination visant directement la population civile de la bande de Gaza comme le territoire supposé être administré par l'autorité palestinienne. Cette violation flagrante de la Convention de La Haye comme de la 4ème Convention de Genève est également passible de la Cour internationale de justice. De même, les Etats qui ont fourni les armements et munitions permettant la perpétration de ce massacre délibéré des civils peuvent être considérés comme complices dans la commission de ce crime contre l'humanité et leurs dirigeants soumis à des procédures pénales internationales. 3. La convention sur la prévention et la répression du crime de génocide adopté le 9 décembre 1948 par l'Assemblée générale des Nations Unies. Comme le précise le site internet consacré à cette convention : « Il est important de noter que « la Convention fait obligation aux Etats parties de prendre des mesures pour prévenir et réprimer le crime de génocide, notamment en adoptant une législation sur le sujet et en punissant les personnes coupables, « qu'elles soient des gouvernants, des fonctionnaires ou des particuliers » (article IV). Cette obligation ainsi que l'interdiction de commettre un génocide sont considérées comme des normes du droit international coutumier et s'imposent donc à tous les Etats, qu'ils aient ou non ratifié la Convention sur le génocide ». Israël est engagé, de manière délibérée et déclarée dans la mise en œuvre d'un génocide contre le peuple palestinien, génocide dont l'objectif est de modifier, par la violence, la composante ethnique et religieuse de la Palestine historique. Les preuves patentes de ce génocide existent tant dans les programmes et déclarations des responsables politiques et religieux de la colonie de peuplement d'Israël que dans les faits, par les actions et lois de toute nature, les expulsions et les tentatives d'expulsion, les massacres et autres types de violence destinés à rendre la vie impossible aux Palestiniens et à les forcer à s'exiler. Là aussi il y a matière à poursuivre les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale. Pour la mise en œuvre des poursuites pénales contre ces dirigeants, leurs complices et comparses intérieurs et extérieurs, il serait indispensable de créer, dans le cadre des Nations Unies, un organisme spécial, financé par un fonds adéquat, qui pourrait réunir les preuves des crimes commis par Israël en application des 3 traités et conventions ci-dessus établis, et veiller à ce que, rapidement, le procureur général de la Cour pénale internationale lance contre le coupables, et à leur tête Netanyahou, les mandats d'arrêt permettant leur arrestation et leur présentation devant les juges de cette Cour. Cette procédure est indispensable, car elle est l'effet normal de commission de crimes par les dirigeants sionistes, mais également elle prouverait que les « maitres de ce monde » en conflit avec une des superpuissances actuelles, soumise à état de siège intégral de leur part, sont sérieux dans leur volonté exprimée de lutter pour un monde fondé sur un ordre juridique international, dont font parties les trois traités et conventions cités plus haut, et de combattre, même par les armes les Etats qui violerait cet ordre. Et justement Israël fait partie de ces « Etats voyous! » Conclusion Ce long développement demande une conclusion claire, tranchée et nette: Israël est un Etat criminel qui, depuis sa création, viole toutes les lois censées permettre un monde vivable pour tous les êtres humains, quels que soient leur religion, la couleur de leur peau, leurs tendances politique ou les lieux où ils habitent ; De plus, Israël s'inspire d'une idéologie génocidaire dont l'objectif est de créer un Etat purifié de sa population originelle, et exclusivement habité par les membres de la religion judaïque ; Les traités, conventions et accords violés par Israël, qui se prétend membre de la « communauté internationale postmoderne », ne peut arguer de l'antisémitisme pour refuser de se conformer à ces lois qu'elle viole visiblement sans que les « puissants de ce monde » réagissent ; Le monde est engagé dans une crise grave, créée par les événements en cours dans l'Est de l'Europe ; Dans ce contexte les « démocraties avancées » se sont engagées à, collectivement, punir les pays qui violent la légalité internationale ; Israël est visiblement dans ce cas, et ses dirigeants doivent subir le sort des violeurs de cette légalité et être poursuivis par la Cour pénale internationale ; C'est la seule façon pour ces « décideurs mondiaux » de prouver que leurs déclarations ne sont pas de simples slogans ou des mesures ad hoc sans autres effets que sur les pays qu'ils «n'aiment pas » quelle que soit la raison de ce « mal-amour » ; Le bain de sang dans lequel Israël a plongé Gaza rend ces poursuites d'autant plus urgentes. |