Le ministère de la formation et de l'enseignement professionnels a organisé hier à Tlemcen une rencontre régionale pour les 13 wilayas de l'Ouest, pour adopter une nouvelle feuille de route relative à la promotion et le développement du secteur de la formation professionnelle et une meilleure insertion des jeunes dans le monde professionnel. Cette séance, la deuxième après celle de Tizi-ouzou, de la série de six rencontres à organiser sur l'ensemble du territoire a été présidée par le directeur central de du ministère, chargé de l'orientation des examens professionnels et de la validation, M. Rachid Hadj Messaoud, en présence du wali de Tlemcen, Amoumène Mermouri, des directeurs des CFPA et cadres du secteur de la direction de formation professionnelle (DFP) ainsi que les représentants de l'inspection du travail, agriculture, santé, ressources en eau, industrie, énergie, pêche, Sonelgaz et des dispositifs de soutien et de l'emploi de la wilaya.

Dans son allocution, Lahcène Chikhi, sous-directeur de l'apprentissage, a indiqué qu'il s'agit pour les participants de revoir de fond en comble le fonctionnement du système en associant tous les partenaires sociaux et économiques et les professionnels et spécialistes de la formation professionnelle, pour la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route selon une méthodologie et un programme de travail sérieusement préparés pour la réforme de la formation professionnelle. Selon l'orateur, la rencontre permettra, en outre, de vulgariser la loi n° 18-10 du 10 juin 2018 fixant les règles applicables en matière d'apprentissage, régissant le mode organisé en alternance entre l'établissement public de formation professionnelle et le milieu professionnel. L'orateur a fait savoir que l'un des objectifs de ce département ministériel est de résoudre les contraintes multiples d'employabilité des jeunes formés qui avoisine actuellement les 60% et relever davantage ce taux pour atteindre les 70%. Pour sa part, le directeur central du ministère, Rachid Hadj Messaoud, a souligné que l'institution de la formation professionnelle publique déploie ses efforts pour former des stagiaires intéressés essentiellement par l'auto-entrepreneuriat et répondre aux besoins qualitatifs des grandes entreprises algériennes. Ceci pourra régler, selon lui, le problème de l'indisponibilité de la main d'œuvre qualifiée, considérée comme contrainte majeure pour le climat des affaires dans notre pays.

A noter que plusieurs ateliers se pencheront lors de cette journée sur les outils de gestion pédagogique de la formation professionnelle, le recyclage pédagogique des enseignants de la formation professionnelle et l'évaluation des dispositifs et réglementations en vigueur de la formation professionnelle.