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Le président de la
Fédération nationale des taxis affiliée au bureau de wilaya de l'UGCAA et le
porte-parole du bureau de wilaya de l'ONTA ont lancé, hier, un appel pressant
au wali d'Oran pour mettre un terme à cette concurrence déloyale imposée par
les applications mobiles taxis, un véritable phénomène qui ne cesse de prendre
de l'ampleur.
Lors d'une conférence de presse animée, au siège du bureau local de l'UGCAA, sis au quartier des HLM, les syndicats sont unanimes quant à l'illégalité de cette activité demandant ainsi sa cessation jusqu'à sa régularisation a indiqué M. Kandsi. Il précise à ce titre, qu'il s'agit, d'une activité dangereuse et illégale puisque ces particuliers via ces applications mobile exercent sans aucun agrément une activité de taxi qui est régie par une réglementation définie selon la loi en vigueur. Contrairement aux chauffeurs de taxis qui sont en possession d'un agrément et activent conformément à la loi, ces conducteurs pratiquent des tarifs non contrôlés et constituent un danger pour la vie des usagers qui recourent à ces applications. En exigeant un contrôle renforcé de la part des autorités locales, notre interlocuteur a souligné que plusieurs correspondances ont été adressées au ministère des Transports et depuis, des mesures ont été initiées avec des barrages renforcées à travers tout le pays, notamment à Alger. Dans ce contexte, plusieurs véhicules ont été mis en fourrière pour exercice clandestin de l'activité de taxi d'une période allant d'un jour à 45 jours a-t-il ajouté. Outre la clandestinité, il met l'accent sur l'autre volet lié à la sécurité des usagers en cas d'accident de la route. Ainsi et face à l'ampleur de ce phénomène, le conférencier a exigé la cessation de l'activité jusqu'à sa régularisation, autrement dit, à ce que ces entreprises soient détentrices d'agrément les autorisant à exercer. Il y a une année, le président du bureau local de l'Organisation nationale des Transporteurs algériens (ONTA) avait réclamé une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur les applications mobiles taxis. Il avait dénoncé ce phénomène en citant, à titre d'exemple, les alentours du port d'Oran et le rond-point El Bahia où des conducteurs exerçant via ces applications mobiles, sont stationnés à longueur de journée. Notons que d'autres problèmes liés à l'activité de taxi ont été passés au peigne fin par les syndicats UGCAA et ONTA. |