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L'ex-secrétaire général de
l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a
été condamné à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8
millions DA.
Le verdict a été rendu, hier, par le pôle pénal financier et économique près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger). Ses trois fils, poursuivis dans la même affaire, sous les griefs de corruption, trafic d'influence et blanchiment d'argent ont également écopé de lourdes peines. Ainsi, le tribunal a condamné Ramine Sidi Saïd à une peine de 12 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions DA et conforté le mandat d'arrêt international émis à son encontre, alors que son frère Hanafi Sidi Saïd a écopé de la même amende et de 5 ans de prison ferme. La même amende a été infligée à son frère Djamil Sidi Saïd qui a écopé de 3 ans de prison ferme. Pour rappel, dans son réquisitoire, le lundi 7 novembre, le représentant du ministère public près le pôle pénal économique et financier de Sidi M'hamed avait requis une peine de 15 ans de prison ferme contre l'accusé principal, Abdelmadjid Sidi Saïd, assortie d'une amende de 8 millions DA, une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions DA contre son fils, Djamil, en détention, et 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions DA contre son deuxième fils, Hanafi (sous contrôle judiciaire). Alors qu'une peine maximale de 18 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions DA avec émission d'un mandat d'arrêt international avait été requise à l'encontre de Ramine, le troisième fils en fuite à l'étranger. Le tribunal a également rendu son verdict à l'encontre d'autres accusés qui ont comparu dans la même affaire. L'accusé Sahnoun Mohamed Ghilas a été condamné à une peine de 3 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions DA, tandis que l'ancien Directeur général de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Hussein Dey, Rehaïmia Mohamed, a écopé d'un (1) an de prison ferme assorti d'une amende de 200.000 DA. L'ancien Directeur général de Mobilis, Chouader Ahmed, a été condamné à deux (2) ans de prison ferme, alors que le président du conseil d'administration de la Mutuelle des travailleurs des industries pétrolières, Abderrazak Hasbellaoui, a été condamné à une peine d'un (1) an de prison avec sursis assorti d'une amende de 100.000 DA. Le reste des accusés ont été acquittés. Aussi, le pôle financier et économique a prononcé un jugement portant confiscation de tous les biens et revenus saisis dans le cadre de cette affaire. |