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![]() ![]() ![]() ![]() Le hashtag
est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux. Partagé plus de 250.000
fois en quelques heures, la fièvre du hashtag «Akhannouch
dégage» ne cesse de prendre de l'ampleur au royaume de Mohamed V. Héritant d'un
bilan catastrophique de l'exécutif précédent, et parti du mauvais pied, le
gouvernement Akhannouch fait face à une vague de
mécontentement depuis son installation. Au point que le chef du gouvernement de
Sa Majesté a été chassé par une foule en colère à Agadir, lors d'un festival
dans la ville du Sud-Ouest marocain. En plus de la paupérisation qui s'est
emparée de larges couches de Marocains, le gouvernement de l'oligarque Akhannouch est pris en défaut dans la gestion de la grave
crise sociale qui s'est étendue à toutes les villes du royaume alaouite. Sans
parler de la crise de l'eau et le renchérissement effroyable des produits
alimentaires de base, c'est surtout l'effet boomerang provoqué par la hausse
des prix du carburant qui cristallise l'ire des Marocains. Certains activistes
dans les grandes villes, comme la capitale économique Casablanca, ne manquent
aucune occasion pour rappeler que Akhannouch
est lui-même propriétaire d'une société d'importation et de distribution de
carburants. L'arrivée dans le pays du chef de l'armée sioniste a été vécue
comme une autre provocation par le peuple marocain, touché dans sa dignité. Les
feux de forêt qui ravagent plusieurs régions du nord du Maroc, entraînant le
déplacement de nombreuses familles, ont fini par mettre le moral des Marocains
en berne. Les initiateurs de la campagne anti-Akhannouch
ne comptent pas s'arrêter là. «Bravo à ceux qui ont créé le #dégage_akhannouch... enfin, un début de réaction à ce qui
se passe dans ce pays», commente un internaute marocain. L'effacement de scène
publique du monarque Med VI, en pleine ébullition du front social, nourrit les
rumeurs les plus folles. La guerre de succession qui secoue le palais royal
risque de précipiter le pays dans l'inconnu, surtout avec des médias totalement
contrôlés par le Makhzen et une classe politique en faillite et totalement
décrédibilisée aux yeux des Marocains.
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