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L'histoire, fondement de la
connaissance et de l'action future, une Nation sans son historie étant une
Nation sans âme. L'histoire de l'Algérie est une histoire millénaire devant
remonter de la période des Numides à la période romaine du kharidjisme et de la
période de la dynastie des Almohade (voir A. Mebtoul
google.com 2010). Cette présente contribution, certainement imparfaite comme
toute recherche à approfondir, en espérant qu'elle suscitera un débat
contradictoire au profit exclusif de l'Algérie, sera scindée en trois parties :de l'occupation espagnole et ottomane, du nationalisme
algérien à la révolution du 1er Novembre 1954 pour aboutir à l'indépendance de
l'Algérie le 05 novembre 1962.
1. De l'occupation espagnole et ottomane Au mois de juillet 1501 les Portugais lancent une expédition pour tenter d'accoster sur la plage des Andalouses. Il faudra attendre le débarquement de Mers El Kébir, en 1505 pour voir l'Espagne s'engager dans la première expédition organisée contre Oran. Après l'occupation du port de Mers El Kébir et celui de la ville d'Oran - 1509 - la ville fut désertée, puis totalement occupée par les troupes espagnoles. Au XVI siècle, les Espagnols font ainsi d'Oran une place forte et construisent une prison sur un éperon rocheux près de la rade de Mers El Kébir. Les juifs d'Oran n'eurent pas la vie facile avec les Espagnols, considérés comme des ennemis de la religion. Les juifs qui habitaient Ras El Ain et le Ravin Blanc furent expulsés hors d'Oran à partir de1669 durent habiter la montagne de La Corniche Supérieure (Misserghin). En 1510 les Espagnols attaquent la ville d'Alger et bâtirent sur un îlot de la baie d'Alger une forteresse, le Peñón d'Alger, destinée à bombarder la ville et à empêcher son approvisionnement. Pedro prend Béjaia en 1510/1555. Cependant en 1514, grâce à une attaque combinée des Kabyles menée par Sidi Ahmed Ould Kadi à la tête de 20.000 hommes et des Turcs par la mer, la ville de Bejaia sera temporairement libérée de la présence espagnole. Les Espagnols en seront ensuite définitivement expulsés en 1555 par les Ottomans de 1515 à 1830 dirigés par Salah Raïs Pacha. Là nous avons deux versions. Selon la première version, le territoire de l'actuelle Algérie était considérablement divisé. Au sud le sultanat de Touggourt était indépendant depuis 1414, tandis qu'au nord-ouest la région était gouvernée par les Zianides à l'exception de la ville d'Oran qui était gouvernée par les Espagnols, depuis 1509. La conquête ottomane de la région d'Alger commença en 1518, et fut successivement gouvernée, pour le compte de l'Empire ottoman, par des Beylerbeys (gouverneurs généraux) de 1518 à 1587, des Pachas de 1587 à 1659, des aghas de 1659 à 1671 et des deys de 1671 à 1830. La région de Constantine, conquise en 1525, prit une relative autonomie administrative par rapport à Alger en 1567 et fut administrée par des beys jusqu'à la conquête française le 13 octobre 1837. Du côté d'Oran, la province fut annexée à l'empire ottoman de 1708 à 1732, puis à partir de 1792. Selon la seconde version, la conquête ottomane de la région d'Alger commença en 1518, et fut successivement gouvernée, pour le compte de l'Empire ottoman, par des beylerbeys (gouverneurs généraux) de 1518 à 1587, des pachas de 1587 à 1659, des aghas de 1659 à 1671 et des deys de 1671 à 1830. En principe, l'autorité des Ottomans s'étendait sur l'ensemble de la Régence d'Alger, c'est-à-dire le nord de l'Algérie actuelle. Mais en réalité celle-ci variait selon l'époque et les régions concernées. Ainsi des régions montagneuses comme la Kabylie et ou les Aurès entraient à nombreuses reprises en révolte contre l'Autorité ottomane. À l'est de l'Algérie dans les Aurès plusieurs tribus s'unissent et déclenchent des luttes contre les Ottomans. Les Ouled Daoud ainsi que plusieurs tribus empêcheront les Ottomans de pénétrer dans leurs territoires. Pour la période ottomane nous avons, l'époque des Beylerbeys 1515 à 1587 et l'époque des Pachas 1587/1659. Cette période est surtout marquée par la lutte de Charles Quint et son vassal Barberousse. Pendant cette période, les trois règnes d'Hassan Pacha ou «Hassan Barberousse», fils du fondateur de la régence, furent marqués par des interventions armées au Maroc et des tentatives de reprises d'Oran. Le sultan ottoman a choisi la durée du règne d'un pacha de 3 ans. Le premier était Dali Ahmed Pacha 1589/1582. Cette période a connu une grande attaque de la France sur El Kala en 1663 et une autre sur Jijel en 1664 mais toutes ont échoué. Vers 1600 se stabiliseront définitivement les frontières orientales et occidentales de la Régence, à la suite des victoires sur le sultan marocain Moulay Ismaïl en 1694. Le pouvoir de ces chefs s'accrut rapidement. Baba Ali en 1710 obtient l'investiture de la Régence. Comme leur pouvoir était électif, les deys restèrent toujours à la merci des janissaires, qui les déposaient à leur gré. 2. Du nationalisme algérien, à la révolution du 1er novembre 1954 Après une longue lutte de l'Emir Abdelkader considéré comme le précurseur de la fondation de l'Etat algérien, Messali Hadj dès 1927 réclame l'indépendance de l'Algérie ayant été le fondateur du Parti du peuple algérien (PPA). Cependant, bien que la résistance ait toujours existé depuis toutes les invasions, ce sont les guerres mondiales qui permirent une prise de conscience plus forte de l'injustice qui frappait la majorité des Algériens souvent analphabètes et travaillant à des salaires de misère. Pour faire face aux pertes humaines de la Grande Guerre, la France mobilisa les habitants des départements français d'Algérie : Musulmans, Juifs et Européens.73.000 mobilisés dans la population française, et 176.000 dans la population «indigène»). En 1942, (appel du général de Gaulle le 08 novembre 1942) et dans le cadre de l'opération Torch (débarquement des Anglo-Américains à Oran, Alger, Annaba) de nombreux Algériens furent engagés dans les forces alliées au sein de l'armée française de la Libération et engagés sur les fronts italiens et français. Entre 1942/1943, les effectifs mobilisés en Algérie s'élèvent sur la période à 304.000 Algériens (dont 134.000 «musulmans», et 170.000 «européens») Ils sont engagés en Tunisie de novembre 1942 à mai 1943, en Italie de novembre 1943 à juillet 1944, et enfin en France et en Allemagne d'août 1944 à juin 1945. Le 08 mai 1945 alors que la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe, en Algérie, des manifestations nationalistes algériennes sont réprimées par l'armée française à Sétif et Guelma, selon la source algérienne 45.000. Suite au Manifeste du peuple algérien de Ferhat Abbas en 1943, les élections législatives de 1946 sont un succès pour l'Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA). Son parti remporte onze des treize sièges réservés à l'Algérie à l'Assemblée nationale. La loi sur le statut de l'Algérie est promulguée en septembre 1947 : l'Algérie reste composée de trois départements et le pouvoir est représenté par un gouverneur général nommé par le gouvernement français. Une Assemblée algérienne est créée, composée de deux collèges de 60 représentants chacun. Le premier sera élu par les Européens et une élite algérienne (diplômés, fonctionnaires...) et le second par le reste de la population algérienne. En octobre 1947, le MTLD de Messali Hadj obtient une large victoire lors des élections municipales entraînant la répression des autorités françaises. En 1948 trente-six des 59 candidats du MLTD sont arrêtés. Il est utile de préciser qu'au début du XX siècle plusieurs leaders algériens revendiquent le droit à l'égalité ou à l'indépendance. Plusieurs partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre les droits des Algériens. Plusieurs penseurs algériens vont vilipender les plus importantes personnalités du régime colonial français. La plupart des figures du mouvement algérien vont être surveillées de près par les services policiers français, d'autres seront exilées vers d'autres pays comme l'a été l'Emir Khaled El Hassani Ben El Hachemi en Égypte puis en Syrie. Nous avons des figures et sans être exhaustif, Messali Hadj, Malek Bennabi, Mohamed Hamouda Bensai, Ben Badis, Mohamed Bachir El Brahimi, Larbi Tebessi, Ferhat Abbas, Omar Ouezggane qui ont posé le problème de l'indépendance de l'Algérie avec des approches différentes. À la suite de la mort d'Abdelhamid Ben Badis en 1940 et à l'emprisonnement de Messaali Hadj, en 1948, les arrestations et la répression se multiplient. Le CRUA est fondé en mars 1954 et organise la lutte armée. Le parti du Mouvement national algérien est fondé en juillet 1954 par les messalistes. Le Front de Libération Nationale FLN lui succède en octobre 1954 par la branche du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action). Par la suite, existera une divergence entre la tendance de Messali Hadj et celle du FLN, suite à l'échec de la médiation de Ben Boulaid, ce qui entraînera par la suite des luttes fratricides 3. De la révolution 1954/1962 à l'indépendance politique Le déclenchement de la Révolution algérienne a été décidé dans La Casbah d'Alger et à Batna sous la présidence de Mostefa Ben Boulaid dans la réunion des 22 cadres du Comité révolutionnaire d'unité et d'action CRUA). Il s'agit de Badji Mokhtar- Belouizdad Athmane- Benboulaid Mustapha- Benabdelmalek Ramdane- Benaouada Amar- Ben M'idi Larbi- Bentobbal Lakhdar- Bitat Rabah- Bouadjadj Zoubir- Bouali Said- Bouchaib Ahmed- Boudiaf Mohamed- Boussouf Abdelhafid- Derriche Elias- Didouche Mourad- Habachi Abdesslam- Lamoudi Abdelkader- Mechati Mohamed- Mellah Rachid- Merzougui Mohamed- Souidani Boudjema-ZighoudYoucef. L'une des décisions stratégiques du groupe est la mise en place d'un découpage territorial du pays en cinq zones coiffées par Mostefa Benboulaïd pour la zone 1, Didouche Mourad pour la 2, Krim Belkacem pour la 3 - Rabah Bitat pour la 4 et Larbi Ben M'hidi pour la 5, Mohamed Boudiaf assurant la coordination et les relations avec l'extérieur. La déclaration du 1er novembre 1954 est émise à partir de Tunis. Dans la nuit du 1er novembre 1954, la caserne de la ville de Batna est attaquée par les moudjahidines. Et c'est la guerre. Environ 100.000 soldats français sont affectés dans les Aurès et plus tard ils seront plus de 400.000 en Algérie. Le massacre de Skikda (ex-Philippeville) la mort d'une centaine de manifestants algériens, eut lieu du 20 au 26 du mois d'août 1955. La même année, à l'Assemblée générale de l'O.N.U, l'inscription de l'affaire algérienne est à l'ordre du jour. Le Congrès de la Soummam organisé par Abane Ramdane, Larbi Ben M'hidi, et Krim Belkacem le 26 aout 1956 aux villages Ighbane et Ifri dans la commune d'Ouzellaquen (Kabylie) a été déterminant et a été l'acte fondateur de l'Etat algérien moderne et pilier déterminant pour la réussite de la Révolution Algérienne. Après le congrès de la Soummam, l'Algérie a été divisée en six wilayas ou états-majors. Une wilaya est divisée en quatre zones. Chaque zone est divisée en quatre régions. La région est divisée en quatre secteurs. Le Conseil national de la Révolution algérienne CNRA désigné par le congrès de la Soummam se composait de 34 membres : 17 titulaires et 17 suppléants. Pour les titulaires, nous avons Mostefa Ben Boulaïd, Youcef Zighoud, Belkacem Krim, Amar Ouamrane, Med Larbi Ben M'hidi- Rabah Bitat, Mohammed Boudiaf, Ramdane Abbane -Ahmed Ben Bella, Mohammed Khider, Hocine Aït Ahmed, Med Lamine Debbaghine, Idir Aïssat, Ferhat Abbas, M'hamed Yazid, Benyoucef Ben Khedda, Taoufik El Madani. Après la condamnation de Larbi Ben M'hidi et le déroulement du Congrès de la Soummam, le FLN intègre les dirigeants du mouvement national algérien (MNA). Plusieurs partis algériens adhèrent à la cause du FLN. Les Aurès, le Constantinois, l'Ouest de l'Algérie, la Kabylie, etc. seront les zones les plus sensibles du point de vue stratégique et logistique. Les deux pays (le Maroc et la Tunisie) sont sous protectorat français mais aideront le FLN. Ils hébergent les deux armées de l'ALN aux frontières. Cependant l'histoire se précipite. La délégation des principaux dirigeants du FLN Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf, et Ahmed Ben Bella est arrêtée, à la suite du détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, En 1959, Messali Hadj sort de prison, il est assigné à résidence. Durant cette période des Algériens de l'armée française désertent, venant grossir les rangs de l'ALN dont certains seront connus au lendemain de l'indépendance politique et qui ont contribué à la modernisation de l'Armée comme Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Mohamed Touati, Mohamed Lamari, Abbas Gheziel, Abdelmalek Guenezia, etc... Les étudiants algériens s'impliquent. Après la création de l'UGEMA, en 1955, par Belaid Abdesselam, Mohamed Seddik Benyahia, Lamine Khène, et Aït Challal, la section locale de Montpellier élit à sa tête Mohamed Khemisti (futur ministre des Affaires étrangères qui fut assassiné durant la période Ben Bella). Des intellectuels français vont aider le FLN comme Maurice Audin qui fut torturé et tué par les services français. Frantz Fanon s'engage auprès de la résistance algérienne. Albert Camus, natif d'Algérie, fut un défenseur des droits des Algériens, dans les années 1940, avant de refuser de prendre position pour l'indépendance avec cette phrase célèbre prononcée à Stockholm en 1957 : «Si j'avais à choisir entre la justice et ma mère, je choisirais encore ma mère». Dès 1956, Jean Paul Sartre, et la revue ?Les Temps modernes' prennent parti contre l'idée d'une Algérie française et soutiennent le désir d'indépendance du peuple algérien. La découverte de pétrole dans le sud algérien favorise les convoitises et ainsi est annoncé le plan de développement économique et social dit Plan de Constantine visant à la valorisation de l'ensemble des ressources de l'Algérie, mettant en relief les relations financières entre l'Algérie et la métropole (juin 1955) et les perspectives décennales du développement économique de l'Algérie (mars 1958). Ce plan était surtout destiné à l'affaiblissement politique du Front de Libération National. Lors du discours du 4 juin 1958 à Alger, le général De Gaulle sentait l'indépendance proche par cette fameuse phrase «Je vous ai compris !». Par la suite, il annonce la tenue du référendum pour l'indépendance de l'Algérie. Suite à cela, nait l' «'Organisation armée secrète» (OAS)', également appelée Organisation de l'armée secrète qui était une organisation française politico-militaire clandestine partisane, créée le 11 février 1961 après une rencontre à Madrid entre Jean Jacques Susini et Pierre Lagaillarde où elle émerge à Alger le 16 mars 1961 avec le slogan «L'Algérie est française et le restera». Des attentats violents éclatent qui toucheront également la métropole. C'est ainsi que l'on assistera à la tentative du putsch des généraux contre le général De Gaulle. En 1960, l'ONU annonce le droit à l'autodétermination du peuple algérien. Le côté français organise des pourparlers avec le gouvernement provisoire algérien. Plusieurs réunions à l'extérieur du pays vont aboutir aux Accords d'Evian. Le 17 octobre 1961, la nuit noire appelée aussi la bataille de Paris avec le massacre du 17 octobre 1961. Plusieurs Algériens sont tués en métropole lors d'une manifestation du FLN. Il y aura aussi des milliers d'arrestations au sein des Algériens. Le tournant a été les Accords d'Evian qui sont le résultat de négociations entre les représentants de la France et du Front de Libération Nationale, accords signés le 18 mars 1962 à Evian -les Bains (Haute Savoie) et se traduisent immédiatement par un cessez- le- feu applicable sur tout le territoire algérien. Du côté algérien, nous avons la délégation du FLN, Krim Belkacem, Saad Dahlab, Benmostefa Benaouda dit Si-Aamar, Lakhder Bentobal, Taïeb Boulahrouf, Mohamed Seddik Ben Yahia, Seghir Mostefaï, Redha Malek, M'Hamed Yazid, Ahmed Boumendjel et Ahmed Francis. Côté français, il y avait Louis Joxe, Bernard Tricot, Roland Cadet, Yves Roland-Billecart, Claude Chayet, Bruno de Leusse, Vincent Labouret le général Jean Simon, le lieutenant- colonel Hubert de Seguins Pazzis, Robert Buron et Jean de Broglie. Dans la foulée, le CNRA se réunit à Tripoli (Libye) du 27 mai au 5 juin 1962 pour, en principe, entériner les termes des accords d'Evian. L'ordre du jour est rapidement débordé et la conférence adopte, après amendements, un programme de gouvernement préalablement élaboré à Hammamet ?Tunisie. Ce document que l'histoire retient sous le nom de programme ou parfois Charte de Tripoli caractérisé par bon nombre de dissensions internes au sein de la direction, certains acteurs affirmant qu'il n'a jamais été adopté, établit pourtant le régime socialiste comme modèle de développement et impose le parti unique comme système politique. Rappelons que de septembre 1958 à janvier 1960, Ferhat Abbas a été président du GPRA, Benyoucef Benkhedda d'août 1961 à sujet 1962, Abderrahmane Farès de juillet 1962 à septembre 1962, président provisoire et à nouveau Ferhat Abbas du 20 septembre au 25 septembre 1962 président de l'Assemblée nationale constituante ANC. Lors du référendum d'autodétermination de l'Algérie où les électeurs ont eu à se prononcer par «Oui» ou par «Non» sur la question suivante : «Voulez- vous que l'Algérie devienne un Etat indépendant, Le «Oui'' l'emporte par 99,72 % (5.994.000 sur 6.034.000 votants et 530.000 abstentions). La France reconnaît l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet et celle- ci est proclamée le 5 juillet 1962. En conclusion, l'histoire est le fondement de la connaissance et de l'action future et dans ce cadre je tiens à souligner l'importance du devoir de mémoire pour préparer l'avenir. La guerre de Libération nationale de 1954/1962 a mobilisé toutes les catégories sociales et toutes les régions du pays, sans exclusive montrant l'attachement des Algériens à l'unité nationale. Pour clore cette brève analyse historique certainement imparfaite, comment ne pas souligner avec force, l'importance du devoir de mémoire notamment entre l'Algérie et la France afin de dépasser les faux préjugés, d'établir la vérité afin d'éviter surtout que certains, des deux côtés, de la Méditerranée instrumentalisent l'histoire à des fins politiques ce qui permettra d'entrevoir l'avenir, pour un devenir solidaire. La jeunesse a besoin de connaître son histoire, très riche, qui ne saurait se limiter à la période contemporaine de 1963 à 2022. Gloire à tous nos martyrs à travers notre longue histoire, qui se sont sacrifiés pour une Algérie prospère, où serait bannie l'injustice, une Algérie fondée sur l'Etat de droit, la démocratie tout en tenant compte de son anthropologie culturelle. |