Malgré les campagnes de sensibilisation, les donneurs de sang se font de plus en plus rares. La majorité de donneurs le font parce qu'ils ont un membre de la famille ou un ami qui a besoin d'une poche de sang. Les donneurs réguliers ne représentent qu'un faible pourcentage du nombre global des donneurs recensés par le CTS. Pour renforcer ses stocks, le Centre de transfusion sanguine de l'établissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954, en collaboration avec le mouvement associatif a organisé, depuis le début du mois de Ramadhan une dizaine de campagnes de collecte. Sur les places publiques et à proximité des mosquées, dans le but d'attirer le plus grand nombre d'âmes charitables et inciter les fidèles à faire don de leur sang pour sauver des vies et constituer une banque de sang qui sera disponible pour toute urgence. Ainsi et selon un bilan communiqué, hier, par l'EHU depuis le début du mois sacré près de 480 poches de sang ont été collectées et l'opération se poursuit jusqu'à la fin du mois sacré. Toutefois, beaucoup reste à faire dans une wilaya qui, malgré une population importante et des moyens conséquents, accuse toujours un déficit. Les accidentés de la route et les personnes victimes d'agression à l'arme blanche ont souvent besoin de sang. Cela s'ajoute au problème des évacuations des malades des autres wilayas. Les donneurs se font rares durant le mois de Ramadhan. Bien que cela soit le cas chaque mois sacré, l'impact s'est fait ressentir davantage cette année. « Certains pensent que le don de sang peut nuire à leur santé en période de jeûne, ce qui est faux », dira un biologiste du Centre de transfusion sanguine.