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![]() ![]() ![]() ![]() Après une suspension des
cours pendant 17 jours, les élèves reprendront les cours ce dimanche. C'est ce
qu'a confirmé, jeudi, par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, annonçant
la reprise des cours pour les trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et
secondaire) à partir du 06 février.
Une décision prise en application des instructions du président de la République et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus (Covid-19) et l'autorité sanitaire. Le Premier ministre a décidé de la prise de mesures applicables au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie au niveau du secteur de l'Education. Et ce, en insistant sur les mesures relatives à « la réouverture des établissements éducatifs avec le respect du protocole sanitaire validé par le comité scientifique et l'accélération de la vaccination des personnels de l'Education nationale». Contacté par nos soins, Djahid Hirèche, porte-parole du syndicat autonome SNTE, a affirmé qu'il est vrai que la décision d'arrêt des cours et de la reprise revient à la présidence en concertation avec le comité scientifique, mais les questions pédagogiques sont du ressort des responsables du secteur de l'Education. Il a affirmé dans ce sens que la reprise doit être accompagnée de mesures nécessaires sur le plan pédagogique pour le parachèvement des programmes scolaires. Il recommande au nom de son syndicat d'établir en premier lieu, une évaluation relative au niveau d'avancement dans les programmes dans les différents paliers, notamment pour les classes d'examens. Pour proposer ensuite un planning pédagogique en fonction de l'évaluation sur la situation pédagogique et l'avancement des programmes. Le porte-parole de la SNTE a proposé au même titre que la majorité des formations syndicales du secteur un allègement des programmes tout en se concentrant sur l'essentiel. Le principe étant de sauver l'année scolaire avec dégâts très limités, précise-t-il. Mais, dit-il, toutes les démarches adoptées doivent être faites en concertation avec les acteurs du terrain et doivent être vulgarisées. « Le ministère de l'Education doit faire plus d'effort en matière de communication, les parents sont inquiets sur le sort des devoirs et des compositions, sur le problème de la récupération des cours et sur le plan pédagogique qui sera adopté pour terminer l'année». «Toutes ses questions, doivent-être connues par les parents d'élèves qui sont submergés par l'anxiété notamment avec les fake-news qui circulent sur la toile », ajoute notre interlocuteur. Pour rappel, la suspension des cours dans les trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire) avait été prolongée d'une semaine, en raison de la situation sanitaire marquée par une forte propagation du Covid-19. Cette suspension avait été précédée par un premier arrêt des cours de dix jours, sur décision du président de la République. Il faut noter que depuis le 3 février dernier, le bilan des contaminations a enregistré une baisse, passant sous la barre des 1.000 cas en 24 heures. |
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