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![]() ![]() ![]() ![]() Des familles occupant des
logements de type F1 dans la cité 300 logements à Haï Es-Sabah et la cité 226
logements Haï Ahmed Zabana à Arzew viennent pour la
énième fois interpeller les pouvoirs publics et à leur tête le président de la
République pour trouver une solution pour les habitations de types F1. Ils
s'adressent aux autorités publiques pour les extraire d'une promiscuité
étouffante et de revoir la possibilité de transformer ou d'élargir ces
habitations. « Bien que les habitants qui occupent des logements de type F1 et
F2 ont le droit de postuler pour avoir une aide de l'Etat afin de construire un
logement ou s'inscrire dans un programme public pour bénéficier d'un logement
participatif ou promotionnel à condition de restituer le F1 ou F2 qu'ils
occupent après avoir bénéficié d'un autre logement, nombreux n'ont pas eu cette
chance », dira un père de famille résidant à Haï Es-Sabah.
Ainsi, ces familles au bord du désespoir en appellent au premier responsable du pays et lancent un véritable cri de détresse afin de mettre fin à leur calvaire. « En effet, dès qu'on ouvre la porte on entre directement dans l'unique chambre du studio qui fait également office de salle de séjour », dira un locataire. « En moyenne, chaque famille habitant ces logements est composée de 4 à 5 personnes. Pour que chaque membre de la famille trouve place dans le studio, nous nous sommes privés de beaucoup de commodités et de meubles », raconte le même interlocuteur et d'ajouter : «Tous les locataires ont recouru à des modifications à l'intérieur de leur maison pour «gagner» quelques centimètres de plus». La cuisine quant à elle a été transformée en une petite chambre et la cuisine a pris la place du balcon qui a été tout simplement supprimé. Ainsi, le studio transformé, nous avons pu libérer un second espace, certes très petit mais qui sert de chambre à coucher. Cette situation a engendré des maladies. Certains souffrent de maladies chroniques, dont l'asthme, les allergies, le diabète et l'hypertension. D'autres habitants souffrent de dépression nerveuse, psychoses et autres maladies psychiques et psychiatriques à cause de l'exiguïté des logements, l'absence d'aération et de lumière? « Ne pouvant jouir d'un espace de lecture ou de repos chez soi, l'enfant qui fait de la rue sa principale demeure, tombe dans le piège des fléaux sociaux », ajoute-t-il. Pour rappel, l'Etat a cessé la construction de logements de type F1 et F2 depuis 2003. Le parc national de logements de ce type a été de 25.000 unités avant l'instruction du chef de l'Etat et qu'il ne reste que 13.000 logements qui n'ont pas été transformés soit parce qu'ils sont occupés ou pour des problèmes techniques. |
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