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Les systèmes alimentaires
résilients. Telle est la locution nominative et adverbale que l'on s'attèle
inexorablement à aborder dans les divers parterres de débats et de réflexions à
travers le monde, consacrés aux politiques et stratégies de développement
agricole et rural et tout particulièrement à la sécurité alimentaire durable et
à l'alimentation.
La notion de résilience renvoie dans le fond au concept de système alimentaire, lequel signifie, selon le Groupe d'experts sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE) relevant du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), « un système englobant tous les éléments (environnement, individus, intrants, processus, infrastructures et institutions) et toutes les activités interdépendantes qui ont trait à la production, la transformation, la distribution, la préparation et la consommation des denrées alimentaires, ainsi que les produits de ces activités, notamment sur les plans socioéconomique et environnemental » (1). Au-delà du cadre conceptuel, l'adoption d'une approche des systèmes alimentaires permet pour autant de réfléchir sur les faiblesses des approches antérieures qui portaient pour l'essentiel sur la production alimentaire et d'entrevoir en conséquence, des politiques et des programmes efficients en matière de systèmes alimentaires résilients pour obtenir les résultats escomptés sachant, toutefois, que le système alimentaire englobe des sous-systèmes tels que l'agriculture, la sécurité sanitaire des aliments, les intrants, la gestion des déchets et quelques autres et agit en synergie avec d'autres systèmes comme le commerce, les ressources en eau, la santé et l'énergie. Dans la sémantique, la résilience signifie la capacité d'un système alimentaire structuré à plusieurs échelles, à fournir une alimentation suffisante, appropriée et accessible à tous, au cours du temps, tout en faisant face à des perturbations multiples voire imprévisible. Elle correspond à la capacité d'un système à absorber un choc et à se réorganiser tout en conservant essentiellement les mêmes fonctions (2). Contexte de prélude : Dans la foulée des idées introductives, faut-il rappeler que les Nations Unies ont proclamé (2016-2025), comme étant la (« Décennie de la nutrition») dont l'objectif entend la mise en œuvre des engagements pris lors de la 2ème Conférence internationale sur la nutrition, tenue à la FAO, à Rome (Italie), en 2014, visant à atteindre les cibles mondiales relatives à la nutrition et aux maladies non transmissibles liées à l'alimentation à l'horizon 2025 et « de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), à 2030, tout en mettant en place un environnement propice au respect, à la protection et à la concrétisation du droit de chacun d'avoir accès à une alimentation sûre, suffisante et nutritive » (3) Ainsi fût-il, les premières années de la « Décennie de la nutrition » ont été jalonnées de production d'une documentation riche en rapports et résolutions ayant souligné le rôle principal joué par les systèmes alimentaires durables et résilients en faveur de régimes alimentaires sains et d'une amélioration de la nutrition (Op-cit). Ces systèmes alimentaires doivent renforcer la sécurité alimentaire pour être économiquement viables, inclusifs ayant des effets positifs sur le climat et l'environnement. D'autre part, l'on se rappelle aussi que les estimations de la FAO, font état de l'augmentation du nombre de personnes souffrant de la faim et de la malnutrition au cours de la propagation de la pandémie du Covid19 mettant à l'épreuve le domaine agricole et la résilience des systèmes alimentaires pour noter qu'entre 702 et 828 millions de personnes ont souffert de la faim en 2021. Ce chiffre a augmenté d'environ 150 millions depuis que la pandémie s'est déclarée, peut-on lire dans le rapport de la FAO sur l'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde paru en 2022 (4) et même dans les documents de la Journée mondiale de l'Alimentation (JMA), de cette année sous le thème: « Ne laisser personne de côté. Amélioration de la production, de la nutrition, de l'environnement et des conditions de vie » que l'Algérie l'a d'ailleurs célébrée. Cette tendance veuille suggérer le renforcement de la mobilisation collective pour lutter contre l'insécurité alimentaire à l'échelle mondiale, mais aussi pour construire des systèmes alimentaires durables et résilients, car l'on fit constater que la faim marque beaucoup plus les pays dont le système agricole est très sensible aux précipitations, à la température et aux sécheresses dont une large part de la population tire ses revenus de l'agriculture, cela est exacerbé par les changements climatiques qui viennent encore rogner les acquis en matière de lutte contre la faim et la malnutrition. Aujourd'hui, l'on s'attache à avancer que de point de vue de leur durabilité, les systèmes alimentaires ont légué la priorité aux réflexions portant sur les défis pour l'agriculture dans la mesure où l'enjeu de taille est de satisfaire les besoins alimentaires de la population en qualités et quantités répondant aux principes du développement durable : environnement, santé, équité sociale et économie. Il est vrai qu'au centre des projets de résilience s'insert la question primordiale de l'alimentation, une notion qui comprend non seulement la production de denrées alimentaires, mais également les activités dont elle est sous-jacente en amont tels l'accès au foncier, aux semences, aux engrais, aux produits phytosanitaires et zoo-sanitaires, au carburant, aux outils et machines?) et en aval (transformation, conservation, distribution, gestion des déchets et des effluents, etc.). L'ensemble de ces éléments constituent le système alimentaire. Depuis quelque temps, la résilience des systèmes alimentaires fait partie de l'agenda des stratégies des institutions à travers le monde. Leur répartition géographique est beaucoup plus concentrée dans les régions les plus affectées par le changement climatique dont les périodes de sécheresse et les calamités naturelles accroissent leur vulnérabilité. L'agriculture au centre des systèmes alimentaires résilients Au cœur des systèmes alimentaires résilients, l'agriculture est considérée comme un secteur d'investissement rentable, susceptible d'ouvrir des perspectives considérables en termes de transformation de la société et de la vie en milieu rural. C'est pourquoi, il s'avère important d'investir dans l'agriculture durable et résiliente non seulement pour garantir la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté, mais également pour dynamiser les sociétés rurales et les mettre en relation avec un monde en rapide mutation. La transition maîtrisée de l'agriculture conventionnelle vers une agriculture, à faible empreinte carbone, la promotion de l'agroforesterie et la foresterie, le développement des chaînes de valeur, la lutte contre les organismes nuisibles et les maladies transfrontières, les innovations technologiques, le développement du numérique, constituent des préalables à cette transformation qui doit être menée avec la participation active des populations rurales, des femmes en particulier et à partir des jeunes, dont notre avenir dépend. Les formes de résilience : Par ailleurs les systèmes alimentaires peuvent devenir plus résilient à travers l'atténuation des changements climatiques par l'adoption des pratiques de production plus écologiques l'intégration de systèmes de culture et d'agroforesterie qui favorisent la biodiversité y compris celle des sols, protègent les habitats des pollinisateurs et utilisent les ressources naturelles de façon durable et raisonnée. Aussi, la combinaison des essences arboricoles, des cultures et du bétail peut atténuer les risques environnementaux. Le couvert végétal permanent, on le sait, constitue un rempart contre l'érosion et la désertification, minimise les inondations et permet le stockage de l'eau, ce qui profite, à la fois, aux cultures et aux pâturages. Les arbres apportent des nutriments provenant des strates plus profondes du sol, et certaines plantes fixatrices d'azote (comme les légumineuses) enrichissent les cultures grâce à la litière de leurs feuilles. Le développement des systèmes alimentaires s'appuie aussi sur des semences adaptées aux conditions climatiques et écologiques des zones régions où elles sont cultivées. Un des enjeux majeurs de ces systèmes alimentaires réside dans la préservation de la diversité génétique des semences, des cultures et des animaux d'élevage ou domestiqués et des espèces de la faune sauvages apparentées. A ce titre, il est d'une grande utilité de favoriser l'accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées et le partage juste et équitable des avantages qui découlent de leur utilisation et ce, en référence sur le plan international, au protocole de Nagoya et le Traité international sur les ressources phylogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture. La mise en place de banques de gènes bien gérées est un atout pour garantir la résilience des systèmes alimentaires. Ainsi et dans le contexte global, il est clair qu'en raison de son rôle dans la politique de lutte contre la faim et la malnutrition et de la sécurité alimentaire d'une façon générale, l'agriculture occupe une place prépondérante dans les politiques de développement économique des pays aussi bien développés que ceux en développement. Prévenir la sécurité alimentaire, renforcer la résilience des populations rurales et mettre progressivement en place des pratiques agricoles durables et résilientes pour accroître la production alimentaire et sa diversification sont les gages majeurs de toute politique de développement responsable. Résilience des systèmes alimentaires en Algérie En Algérie, la sécurité alimentaire durable constitue un objectif prioritaire des politiques économiques publiques. Cette affirmation est d'ailleurs mieux étayée par l'attribut à la question de la sécurité alimentaire nationale, le cachet de souveraineté nationale pour prendre, dans les faits, un objectif purement stratégique pour le pays. C'est alors dans les entrailles de ces acceptions que des politiques agricoles et rurales opérationnelles sont mises en place dont le but d'améliorer, sans cesse et d'une manière durable la productivité notamment celle des petits exploitants, associées à des programmes et des mesures de protection sociale ayant pour portée la croissance économiques qui s'expriment à travers des retombées sociales inclusives. Dans le détail, les résultats obtenus à travers l'approche adoptée dénotent l'importance des efforts de développement engagés, soutenus par des investissements publics conséquents consacrés pour transformer, de manière durable, le monde agricole et rural. Perceptions de résilience en Algérie. En rapport avec les systèmes alimentaires résilients, l'on se rappelle, il y a quelque temps, l'Algérie à l'instar des autres pays du monde a dû faire faire face aux facteurs qui pesaient sur son système alimentaire sous l'emprise des conditions sanitaires qui prévalaient alors à l'échelle mondiale d'alors suite à la propagation du Covid19. Dans le fond, l'Etat, pour pallier à la situation a dû prendre diverses mesures draconiennes et plusieurs initiatives soutenues en direction des agriculteurs pour leur permettre de poursuivre leurs activités de production. A la hauteur, les agriculteurs comme d'autres corps de la société ont parfaitement présenté, dans une démarche solidaire, les aptitudes de surmonter les conditions sanitaires. Au-delà, le domaine agricole a exprimé une grande résilience. La propagation de la pandémie, en ce temps-là, faut-il insisté, n'a pas empêché, outre mesure, les services de l'Etat de continuer leurs efforts de développement agricole et rural et concrétiser par la même les objectifs de développement durable qui accordent une importance aux systèmes alimentaires résilients et durables. Il ne va pas sans dire que le secteur de l'agriculture en Algérie fait aujourd'hui preuve d'une grande résilience en produisant l'essentiel de ses productions alimentaires, avec des perspectives à l'exportation. Les mesures engagées pour la promotion du monde rural ont aussi été à l'origine de cet essor agricole. A ce sujet, est-il nécessaire d'évoquer, sans emphase ou esprit de satisfaction, les nombreuses réalisations qui se traduisent dans les faits par le désenclavement à travers le développement des réseaux routiers, de chemins de fer et des télécommunications, l'amenée de l'énergie électrique jusqu'aux villages les plus reculés du pays, les énergies renouvelables, l'accès à l'eau potable, à l'éducation et aux soins médicaux ont été les éléments décisifs qui ont permis cette transformation. Il en va de même de l'environnement économique et social de l'acte d'investissement et de production qui a été pris en charge à travers notamment l'extension de la base productive, le règlement de la question foncière agricole, les facilités et les mesures incitatives accordées par les pouvoirs publics en matière d'accès aux intrants, au financement et au crédit, la modernisation des assurances agricoles et l'implication des associations et des organisations professionnelles dans les processus de développement. D'autre part, la dynamique engagée a concerné l'ensemble des territoires et a concouru à libérer les initiatives et à créer les synergies entre les différents acteurs du développement. Les femmes et les jeunes font partie essentielle de ces acteurs. La résilience des populations rurales face au changement climatique, aux catastrophes naturelles et aux chocs économiques ont été également des facteurs importants de ce processus. La démarche adoptée vise également la conservation et à la valorisation des pratiques anciennes et des savoir-faire locaux ; et la poursuite des efforts de modernisation et d'intensification dans la perspective d'instaurer une agriculture performante au triple plan économique, social et environnemental. Aussi, si l'on s'attarde sur les facteurs d'influence sur la résilience des systèmes alimentaires, l'on s'accorde, sans disconvenir, à dire que la stratégie d'adaptation adoptée se déploie à de nombreux niveaux pour se distinguer tout particulièrement à travers le plan d'action national de lutte contre la désertification, la restauration du barrage vert perçu en tant que rempart à la désertification et outil de diversification économique, le programme de reboisement a effets d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre Cette stratégie se singularise par l'extension du patrimoine forestier, le développement du système oasien et des périmètres de mise en valeur en zones sahariennes, les programmes la protection des terres, la réhabilitation des parcours et des écosystèmes de zones arides et semi-arides et la plantation d'espèces rustiques adaptées à la sécheresse constituent ensemble autant de formes visant la riposte au changement climatique. Elle accorde également une priorité à l'économie de l'eau et à la mobilisation de nouvelles ressources hydriques, ainsi qu'à la promotion d'une agriculture de conservation ou écologique, considérée au centre des bonnes pratiques visant la conservation des sols et la gestion des risques climatiques. Par ailleurs, demeurent au cœur de la stratégie de mise en œuvre l'amélioration du matériel végétal, notamment l'utilisation de semences résistantes à la sécheresse et à la salinité, et la diversification des cultures et des pratiques d'élevage en ayant recours à la biotechnologie et à la génétique et la mise en place d'une banque de semences pour la conservation des ressources génétiques végétales et animales. Le renforcement des capacités des ressources humaines à travers la trilogie, recherche, formation et vulgarisation représente, est l'autre aspect de progrès inscrit dans la stratégie mise en œuvre dans la perspective d'une transition vers une agriculture performante, de pleine mesure et durable. En filigrane, le cumul d'expériences traduit par les politiques agricoles successives, conduites jusque-là, ont permis d'améliorer considérablement la situation en matière de sécurité alimentaire du pays, car le secteur a énormément bénéficié, surtout ces derniers temps, de l'accroissement des investissements publics et privés, des soutiens et des incitations économiques, l'amélioration des services d'appui et d'accompagnement et le renforcement des infrastructures agricoles et rurales. Ces mesures multiformes ont pleinement transformé l'agriculture et son soubassement le monde rural. Cette mutation a stimulé la croissance économique dans son ensemble et s'est traduite par des augmentations significatives de la production dans nombre de filières agricoles aboutissant au bout de chaine à la sécurité alimentaire confirmée, on se rappelle, par des instances internationales tel le PAM (Programme alimentaire mondial) qui faisait état dans sa publication de 2021, de l'amélioration significative de la sécurité alimentaire dans le pays de telle sorte que « l'Algérie est classée dans la catégorie des pays dont le taux de personnes sous-alimentées est inférieur à 2,5% de la population totale. L'Algérie fut répertoriée dans la même catégorie que les pays européens et ceux d'Amérique, c'est dire l'effort consenti en matière de sécurité alimentaire dans le pays. Si de telles approches ont été développées dans le cadre des politiques publiques inhérentes au développement agricole et rural, il n'en demeure pas moins que beaucoup d'efforts restent à entrevoir pour atteindre une sécurité alimentaire durable et d'aboutir à des systèmes alimentaires amplement résilients. Ces systèmes doivent avoir la grande capacité de produire des denrées alimentaires suffisantes et accessibles, en tout temps pour répondre aux besoins d'une population en croissance et faire face, en cas de besoin, à des perturbations souvent imprévisibles, car, faut-il souligner que le contexte géopolitique, économique, climatique, sanitaire et écologique dans lequel on évolue sont en perpétuel changement assorti parfois de risques, ce qui rend indispensable l'adoption de stratégies visant à accroître la résilience collective. Cela suggère, dans une optique de prospective, d'étudier les options stratégiques disponibles, sur la base de mutualisation des expériences, les systèmes alimentaires résilients en corrélation avec des politiques agricoles et alimentaires établies, aussi rationnelles que durables. Aujourd'hui, le pays consacre, on le sait, chaque année des enveloppes budgétaires parfois colossales traduites par des soutiens publics, certes nécessaires, mais qui dans le fond, restent-ils en grande partie mal ciblés et sans évaluation de leurs retombées économiques. Ces soutiens pourraient à la longue, encourager des pratiques de production non durables, ne profitant pas, outre mesure, que trop peu les agriculteurs. C'est dire que nos programmes et projets de développement agricoles doivent être productibles dans un contexte de durabilité. Prenant essentiellement la forme de mesures de soutien des prix, de subventions aux intrants agricoles et de primes aux producteurs et quelques autres, ces soutiens pourraient être réorientés pour mettre en œuvre des politiques respectueuses de l'environnement et inciter les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles adaptées aux enjeux du changement climatique. Les questions de bonnes pratiques agricoles doivent être de mise, car les systèmes alimentaires résilients en dépendent parfaitement. Par ailleurs, il est admis universellement que l'adoption de bonnes politiques publiques réduirait les distorsions des prix, favoriserait une croissance résiliente et durable de la productivité et renforcerait les chaînes de valeur des différentes filières de production et permettrait d'obtenir de meilleurs résultats en matière de sécurité alimentaire, une hausse des revenus pour les agriculteurs et une plus grande optimisation des ressources publiques. Le développement d'une agriculture climato-intelligente, numérisée, innovante et modernisée permettra sûrement d'améliorer les rendements et les productivités, limiter les déchets, faire baisser les coûts et diminuer la pollution, ensemble, sont autant d'éléments qui contribueront grandement à la sécurité et la résilience des systèmes. Enfin, si l'agriculture a montré une certaine résilience perçue dans la résilience de son système alimentaire notamment en riposte à la pandémie du Covid19, il ne reste pas moins que beaucoup de solutions existent, même s'il n'y a pas de recette déjà établie. Il est important alors d'engager des études approfondies sur les systèmes alimentaires résilients et durables qui permettront, à terme, d'atteindre les résultats recherchés. En définitive, transformer les systèmes alimentaires au service du développement implique l'examen sérieux de la situation du contexte et d'étayer le processus d'élaboration de politiques sur la base de concertations multi-acteurs et inclusives. Cette mesure offre, estimons-nous, à ceux qui œuvrent dans le domaine de l'agriculture et de l'alimentation l'opportunité de partager des expériences précieuses en vue de parvenir à récolter le triple bénéfice de la transformation des systèmes alimentaires, la bonne santé de la population, de l'environnement et de l'économie. Ainsi donc et en définitive, les bonnes visions assorties d'actions pour la promotion des systèmes alimentaires durables trouveront toute leur signification. Notes: 1. FAO. Conférence régionale de la FAO pour l'Asie et le Pacifique. Renforcer la durabilité et la résilience des systèmes alimentaires en Asie et dans le Pacifique. Trente-cinquième session. 1-4 septembre 2020. https://www.fao.org/3/nb842fr/nb842fr.pdf 2. Walker B., Holling C.S., et al. (2004) «Resilience, adaptability and transformability in social-ecological systems», Ecology and Society, 9(2) 3. https://www.un.org/nutrition/fr/about#:~:text=La%20D%C3%A9cennie%20de%20la%20nutrition,new%20window%20et%20les%20cibles 4. FAO - L'état de la sécurité alimentaire dans le monde ? rapport 2022. https://www.fao.org/newsroom/detail/world-food-day-2022-food-security-agriculture-FAO/fr. Journée mondiale de l'alimentation 2022: Appel à ne laisser personne de côté en cette période cruciale pour la sécurité alimentaire mondiale *Agronome post-universitaire. Doctorant et Auteur d'ouvrages de politiques et de vulgarisation agricoles. |