|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les habitants de l'immeuble
sis au 26, rue Larbi Benmhidi, viennent de lancer un
énième appel de détresse au premier responsable de la wilaya d'Oran. Ces
derniers espèrent que les autorités locales leur tendent une oreille attentive
à leur préoccupation, en ce début de nouvelle année.
Ils attendent solution pour leur relogement lors de ces opérations qui ont été entreprises par la daïra d'Oran et mettre ainsi fin à leur situation qu'ils jugent plus que préoccupante. Cet immeuble a été victime d'une série d'effondrements et de fissures successifs et menace de s'effondrer complètement à n'importe quel moment. Les fissures dues au temps et aux séquelles de l'effondrement précédent, comme celle du 5 décembre dernier où les pompiers ont dû intervenir, se répètent, touchant les toits de cet immeuble et les murs des habitations et aussi de la cage d'escalier. Un des habitants déclare que «chaque nuit nous remettons nos vies et celles de nos familles aux mains de notre Seigneur Tout-Puissant. Le matin, dès que nous nous réveillons on Le remercie de nous avoir donné l'occasion de vivre une autre journée et de nous avoir épargnés pendant la nuit d'un effondrement». Un autre ajoutera: «notre bâtisse tombe en ruine chaque jour un peu plus. L'accès à nos logements est une vraie aventure où nos familles peuvent y perdre la vie surtout les enfants. Les escaliers se détachent toujours un peu plus et sont devenus instables». Il signalera que l'intervention des agents de la Protection civile n'est pas la première du genre. Ce citoyen qui habite au dernier étage voit sa surface habitable se rétrécir comme une peau de chagrin, à chaque fois, à cause des effondrements de plafond ou à cause de l'état du plancher qui risque de casser à chaque pas. Pour un habitant de l'immeuble, la situation empire de jour en jour, surtout que les eaux d'oued Rouina continuent de s'infiltrer au sous-sol de cette habitation déjà fragile. Ces familles vivent continuellement dans la peur d'être ensevelies sous les décombres. Elles remettent leur sort aux mains du wali d'Oran, pour elles c'est leur dernier espoir. |