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«C'est qu'il est
pratiquement impossible de séparer les mobiles humains d'intervention des
mobiles politiques et d'assurer le désintéressement absolu des Etats
intervenants(?) Dès l'instant que les puissances intervenantes sont juges de
l'opportunité de leur action, elles estimeront cette opportunité du point de
vue de leurs intérêts du moment?» (1)
En 1823, face à une Europe belliqueuse, expansionniste et gourmande, le président américain James Monroe décida de renégocier les termes d'une géopolitique éminemment soucieuse des intérêts U.S. Il fera parvenir à l'intention des ses compétiteurs européens un message assez clair : «Ceux-ci ont été avertis que les États-Unis considéraient que les nations latino-américaines étaient libres et indépendantes, et qu'en conséquence, elles ne peuvent être sujets d'une future colonisation par aucune puissance européenne»(2) La doctrine qui portera son nom fera école. Les Etats-Unis s'ingénieront à barricader des territoires sur lesquels ils estimaient avoir un droit incontestable. L'Amérique Latine cessera alors d'être latine pour devenir la «propriété exclusive» ou la chasse gardée des Etats-Unis puisque l'Europe était déjà usufruitière en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient. Si le protectorat de ce président était continental et sous-tendu par une idéologie isolationniste, les impératifs d'une géopolitique dynamique vont pousser les Etats-Unis, le lendemain de la deuxième guerre mondiale, à participer à des joutes politico-économiques désormais globales et qui requerraient forcément une autre approche : celle d'un interventionnisme sans ambages. Il fallait bien que cette satanée ingérence commence un jour quelque part et il fallait surtout en ces temps policés lui trouver un nom racoleur, des prétextes persuasifs et les moyens adéquats qui le plus souvent ne sont jamais dévoilés au public. Dans un livre d'avant-garde en matière de communication politique et de manipulation des foules, Edward L. Bernays dira : «L'ingénierie du consentement est l'essence même de la démocratie, la liberté de persuader et de suggérer».(3) Selon cet auteur il s'agit aussi de «Toucher les émotions irrationnelles des Foules et de transformer leurs besoins en désirs. «En Amérique, cette terminologie communicative de circonstance deviendra une véritable doctrine. Si la deuxième guerre mondiale clôturera un cycle d'affrontements quasi-préhistoriques, des luttes d'un autre type allaient voir le jour. On parlera de la Politique «d'Endiguement» et «d'Effet dominos», une sémantique neutre, naïve, innocente, des vocables qui renvoient à tout un paradigme de self-défense (celui de la protection contre un danger imminent et exponentiel comme l'érosion par exemple) qui lui même présuppose une série d'interventions, le plus souvent opaques et illégitimes animées par une volonté de puissance qui s'abritera derrière des justificatifs moraux et juridiques grotesques mais qui toutefois seront opérationnels sur une opinion publique américaine et mondiale infantilisées et incapables de décoder les véritables enjeux d'une succession de tragédies qui se nouaient et se dénouaient toujours au détriment des mêmes pays qui continuent jusqu'à aujourd'hui à en faire les frais. Le célèbre intellectuel Walter Lippmann dira: «Pour mener à bien une propagande, il doit y avoir une barrière entre le public et les évènements» (4) Pour contrer ce qu'ils appelleront le Péril rouge, les Etats-Unis ne vont pas utiliser que les pays d'Amérique latine comme laboratoires d'expériences et postes d'avant-garde , ils seront obligés , tels des servals , pour utiliser une expression d'actualité , de ré-uriner partout où les rouges seraient passés. Ce cycle d'ingérences ne sera pas forcément orientée vers des territoires giboyeux, la géostratégie a ses raisons que la raison ne connait pas. L'Amérique embarquera ses gosses pour aller casser du Viet. Et pourtant le pays de destination ne représentait aucun danger pour les consommateurs égocentriques américains et ne possédait nullement de manière outrageuse comme les pays arabes et africains du pétrole et des ressources minières abondantes. Mais le gendarme du monde s'estimait avoir le droit de propager sa lumière dans cette région lugubre du soleil levant. Il essaya donc vainement d'installer sa guérite et de prendre position sur cette mappemonde utilisée par les uns et les autres comme un puzzle qu'on n'arrête pas de démonter et de reconstruire. Avant d'entamer ses campagnes d'utilité publique, Il prit le soin de présenter ces petits jaunes émaciés et taciturnes qui erraient décharnés dans leurs rizières comme des ennemis redoutables qui menaceraient à long terme les acquis de l'Occident. «Le propagandiste ne peut révéler les intentions réelles de l'autorité pour laquelle il agit. [?] Cela reviendrait à livrer ses projets au débat public, aux aléas de l'opinion publique, et leur ôterait de fait toute chance de succès. [?] La propagande doit au contraire couvrir ces projets comme un voile, masquant l'intention véritable.» (5) Hélas, jusqu'à présent aucun vietnamien n'est jamais sorti de chez lui pour aller emmerder les occidentaux, hormis et de manière sporadique dans des boat-people. Bref ! Le résultat fut cataclysmique en terme de pertes humaines et financières, la crédibilité de l'Oncle Sam fut sérieusement écornée et les consommateurs américains prirent enfin conscience que leur pays leur cachait bien des choses, voire les considérait même comme des attardés mentaux. Cette supercherie continentale n'empêchera pas les locataires de la maison blanche de récidiver avec les mêmes campagnes de manipulation et de trouver à chaque fois des gogos qui se prêteront avec la même ferveur patriotique à ce jeu toujours funeste. Dans son livre «Du mensonge à la violence», Hannah Arendt évoquera cette fâcheuse manie ou cet art du «faux et de l'usage du faux» dans lequel excellera une administration américaine soucieuse de sa respectabilité mais qui fut incapable de gérer la question du Vietnam autrement que par le mensonge et la falsification. Elle dira que «Les spécialistes de la Solution du problème ont quelque chose en commun avec les menteurs purs et simples : ils s'efforcent de se débarrasser des faits et sont persuadés que la chose est possible du fait qu'il s'agit de réalités contingentes » (6) Les régimes totalitaires ne sont pas toujours ceux à qui l'on pense. En parlant de ces démocraties qui n'on rien à envier à ces dictatures stéréotypes, l'intellectuel Noam Chomsky dira lui aussi : «L'endoctrinement n'est nullement incompatible avec la démocratie. Il est plutôt, comme certains l'ont remarqué, son essence même. Il est utile de «contrôler la pensée des gens? Pour se faire, on a recours à la propagande, à la fabrication du consensus d'illusions nécessaires.» (7) Face à autant d'incuries et d'échecs répétés consécutifs à toutes leurs tentatives d'ingérences, peut-on persister à trouver une légitimité quelconque à ces «viols» successifs ? ?uvrant en véritable Raspoutine aux côtés de la SAVAK en Iran pour maintenir sur le trône une dynastie des Pahlavi plus conforme à leurs machiavéliques desseins. Ils essayeront aussi pour leur propre bien de chaperonner une Arabie Saoudite dont le postérieur trônait de manière indécente sur des gisements intarissables de carburant. Enfin, pour affaiblir leur ennemi de longue date, Ils armeront avec un zèle admirable les guérilléros afghans. Seulement toutes ces ingérences et ces compromissions, plus tard sous l'effet d'un vent contraire, auront des répercussions néfastes pour ces apprentis sorciers. La SAVAK et les sympathies Pahlaviennes avec l'Amérique laisseront place à un barbu célèbre, théologien irréductible et irrémédiablement anti-américain qui sera le cuistot d'une autre cuisine qui ne sera du goût de personne. Les kamikazes démolisseurs du World Trade Center sortiront de l'Arabie Saoudite. Tandis que la non moins célèbre AL-QAÏDA élira domicile en Afghanistan, avec en prime un opium qui décimera plus de personnes en Europe et dans le monde que leur foutue guerre n'en tuera en Afghanistan. Lorsque vous vous invitez chez les autres, attendez-vous à ce que ceux-ci vous rendent à leur façon la même gentillesse. Pendant la guerre du Golf, l'administration et le peuple américains se laisseront délibérément berner et endoctriner par les prophéties de gourous tels que Fukuyama, Lewis, Huntington, ensuite sous l'inspiration de stratèges tels que Richard Perle Paul Wolfovitz, la politique néoconservatrice utilisera les mêmes stratagèmes diaboliques et les mêmes mensonges éhontés. Les faucons de la maison blanche, même poussés dans leurs ultimes retranchements et pris en flagrant délit «d'agression, d'invasion, d'ingérence et de mensonges», passeront outre les réticences et les désaveux de l'ONU et du monde entier et finiront de manière unilatérale par déclencher leur guerre préventive et préemptive contre le péril vert et l'axe du mal. On rêvera même d'un grand Moyen Orient. «Les États-Unis sont en train de devenir pour le monde un problème?ils apparaissent de plus en plus comme un facteur de désordre international, entretenant, là où ils le peuvent, l'incertitude et le conflit.»(8) Personne ne pourra imaginer ce que le pétrole, l'or, l'uranium et toutes ces saloperies essentielles à notre vie sont capables de nous faire faire. Le lendemain de la décolonisation, et face à autant de richesses qui allaient passer sous souveraineté nationale reconquise, une France très inquiète de son avenir énergétique et alimentaire, ainsi que d'autres groupes d'intérêts économiques occultes s'arrangeront pour mettre immédiatement en place d'astucieux et criminels mécanismes qui consisteraient à garder l'Afrique pour un demi siècle encore sous la férule des larbins de Jacques Foccart , des multinationales et des comploteurs en tout genre. Ce fut l'ère des Mobutu, des Bokassa, de Félix Houphouët-Boigny, de Si El-Hadj Omar Bongo et de tous les autres guignols qui réaliseront moins de bonheur durable chez eux que chez leurs anciens maitres. La Françafrique aura régné et régnera encore. En parlant avec rage et amertume d'une Afrique pitoyable qui essaye quand même de célébrer le cinquantenaire d'un affranchissement utopique , l'intellectuel camerounais Achille Mbembé dressera ce constat au vitriol : «Situations d'enkystement, de conflit larvé ou de guerre ouverte, sur fond d'une économie d'extraction qui, dans le droit fil du logique mercantiliste coloniale, continue de faire la part belle à la prédation?. n'hésitant pas, le cas échéant, à recourir à l'assassinat, à la corruption et à la force? la France continue de facto d'exercer une influence souvent négative dans les affaires africaines.» (9) Les conflits des grands lacs, la crise du Darfour, la crise malienne. Toutes les tragédies que connaitra l'Afrique, les génocides qui refuseront de déserter ce continent si noble, ont d'une manière ou d'une autre toujours été alimentés par ces cupidités insatiables et par des politiques inconscientes qui ne se sont jamais donné les moyens d'agir dans l'intérêt exclusif des populations. Dans ce monde multipolaire, des résistances se cristallisent et épousent les contours d'une mondialisation extrêmement sélective, de nouvelles alliance se créent, l'ancien, hégémonisme ethnocentriste et unipolaire se brise avec fracas au grand bonheur de tous les «laissé-pour-compte». L'Amérique latine essaye de prendre sa revanche en mettant fin à cette séquestration séculaire dont elle a fait l'objet, on verra émerger du chaos des entités politiques et économiques réfractaires et antiaméricaines. En 2008, Le président du Venezuela Hugo Chavez essayera d'imiter notre pauvre Dey Hussein mais sans éventail. Il expulsera l'Ambassadeur des Etats-Unis et aura ces mots qui correspondent à ces voyous du Nord: «Allez en enfer, yankees de merde. Nous sommes un peuple digne, allez en enfer cent fois» (10) D'autres pays lui emboiteront le pas, chacun à sa manière. Les amérindiens essayent de réorganiser leurs défenses autour d'entités économiques régionales sujettes à des remaniements permanents (Le Marché commun du Sud»Mercosur»1991-Alliance bolivarienne pour les Amériques»ALBA»2005-La Communauté d'Etats latino-américains et caribéens «CELAC» 2011) Partout dans le monde, c'est l'heure de la résistance. Il n'est plus question de se battre tout seul. Même cet ancien Vietnam diabolisé finira par rejoindre en 1995 l'Association des nations de l'Asie du Sud-est (ASEAN) crée en 1967. A l'autre bout du monde une autre organisation pointera son nez en 2001, L'Organisation de coopération de Shanghai. Les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) se mettront à disputer à ces anciennes colonies et à l'impérialisme U.S un hégémonisme qui s'effrite inexorablement et que l'on tentera vaille que vaille de reconquérir dans le complot et le sang. Le monde ne cessera pas de bouger, d'autres pays s'affilient à ces forces économiques émergentes, on y trouvera le Mexique, l'Indonésie, la Turquie, l'Afrique du Sud? L'Afrique aura son OUA (Organisation de l'Union Africaine-1963) son NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique-2001 et son UA (Unité Africaine-2002). Toutes ces accrétions parfois homogènes et offensives, parfois hétéroclites et fantomatiques auront finalement contribué à fragiliser les anciens dieux qui ne resteront pas les bras croisés. La lutte ne sera que plus féroce. On parlait autrefois de Françafrique, On parle aujourd'hui de Chinafrique. Après cette longue et douloureuse période d'ingérences, Le Vietnam est toujours anti-américain. L'Amérique latine, en dépit d'une politique d'endiguement acharnée pour contrer le péril rouge n'a plus jamais connu de période de stabilité et a continué à cultiver une haine viscérale à l'égard des Etats-Unis. L'Afghanistan, après deux longues tentatives de dressage idéologique différent, désastreux et infructueux est toujours islamiste avec un terrorisme et un talibanisme résiduels constants. L'Afrique n'a pas cessé depuis plus de quarante années à subir les mêmes outrages génocidaires, quant à l'Irak, il ne ressemble plus à rien. Jamais, ce satané droit d'ingérence que l'on bricole et où chacun y met son grain de sel n'a réussi à obtenir les résultats escomptés. «Quand l'être humain n'a pas de valeur, c'est une étrange pratique que de vouloir le sauver à coups de bombes et/ou d'armes humanitaires.»(11) Bien entendu, ce qui facilitera ces sempiternelles ingérences dans ces greniers d'abondance seront les dissensions et les cupidités autochtones. L'Occident a ouvert le bal à une période très longue faite de pronunciamientos, d'assassinats et d'enlèvements politiques et surtout de commerce florissant pour les multinationales. Ce fut aussi la période de juntes militaires qui se normalisent en tant qu'instrument du pouvoir et en tant que système politique endémique à ces zones sous influence. Pour des raisons d'hégémonisme politique et d'intérêts économiques, le monde entier sera un théâtre d'affrontements féroces entre des puissances mondiales qui essayeront de préserver leurs gigantesques superettes disséminées partout dans le monde ou d'en faire de nouvelles acquisitions. Que n'est-on pas prêt à consentir pour une sécurité politique, énergétique et alimentaire. Puisque c'est le moment de numéroter ses abattis, notre pays qui a déjà à son actif un pugilat qui inspire du respect, il me semble que tout le monde sait à quoi s'en tenir. En dépit de nos décennies de gabegie et de parti unique. Malgré la monumentale corruption qui ronge le pays. Et suite à une décennie faite de bombes artisanales, de bombes humaines, de sourires kabyles que des dégénérés pratiquaient sur leurs frères. Malgré l'état d'urgence avec ses mesures liberticides. Il ne s'en trouvera aucun algérien qui ne sera pas disposé à avaliser toutes les procédures «Préventives, préemptives et offensives» que l'Etat algérien serait amené à prendre pour éviter à la nation algérienne de subir ces multiples fléaux terriblement contagieux qui menacent notre façade du sud à fortiori que la menace qui déambule de ce côté-ci ne possède pas de visage translucide. Aucun algérien ne consentira à ce que notre territoire serve d'escabeau, de passerelle ou de quelque instrument qui occupe un espace , qui hisse ou qui fait traverser. Il demeure dans chaque algérien assez de raison et d'humanité qui lui permettent de s'émouvoir et de compatir face à tous les dommages collatéraux quelque que soit leur nature ou leur origine. Néanmoins nos équipes de nettoyeurs exercent leurs métiers dans un Etat souverain et qui le restera quoi qu'il en soit, pour protéger une intégrité territoriale inviolable. L'Algérie n'a nullement besoin de dératiseurs extra-muros. Les tragédies constituent parfois un outil de communication violent mais nécessaire. Les messages arrivent toujours à leurs destinataires de tout bord, marionnettes et marionnettistes. L'Intransigeance et l'inflexibilité quand il s'agit de la souveraineté, de l'intégrité du pays ainsi que de sa sécurité énergétique et alimentaire ne seront plus un sujet de débat juridico-éthique Les déboires de nous autres africains me rappellent cette fable du «Moine, de l'Oisillon et du Renard» On raconte qu'un moine tibétain qui marchait sur une route glacée de montagne entendit un faible pépiement. Il regarde autour de lui et voit aux pieds d'une haie, un tout petit moineau à moitié mort de froid. Il le prend et le réchauffe dans ses mains. «Que faire», s'interroge-t-il ? Si je le garde avec moi, il va salir ma robe et au couvent le chat le mangera. Si je le laisse ici, il va mourir de froid. Soudain, une idée lui vient. Pour le protéger du gel, le samaritain mit l'oisillon dans une bouse fumante de vache sacrée, et poursuit son chemin, l'âme en paix. L'oisillon se réchauffe et commence à chanter à plein gosier sa joie d'être encore vivant. Un renard qui passe par la, entend la bouse de vache chanter. Intrigué, il s'approche, découvre notre moineau, et le croque. Trois moralités à cette histoire. 1) Celui qui te met dans la merde ne te veut pas forcement du mal. 2) Celui qui t'en sort ne te veut pas forcément du bien. 3) Quand tu es dans la merde .... Ferme ta gueule. «La défense des intérêts nationaux est l'essence même de toute politique étrangère et que celle-ci ne peut être soumise à aucun principe autre que celui de l'Intérêt national» (12) Si cette formule convenait parfaitement aux anciens gargantuas, elle nous convient à nous aussi et sera réutilisée aujourd'hui par tous les lilliputiens. * Universitaire Notes : (1) Rougier, Antoine «La théorie de l'intervention d'humanité» Revue générale de Droit international public, 1910, n°4, pp.468-526 (2) Termes du Discours prononcé par le Président américain James Monroe le 2 décembre 1983 devant le congrès. Cette allocution qui deviendra une véritable doctrine allait jeter les bases d'une nouvelle diplomatie des Etats-Unis pendant très longtemps. (3) Edward L. Bernays, «The Engineering of Consent», 1947 (4) Walter Lippmann, «Public Opinion «1922 (5) Jacques Ellul, Propaganda, Knopf, 1965, p. 58-59. (6) Arendt, Hannah, «Du mensonge à la violence» : Essais de politique contemporaine (Liberté de L'Esprit), Éditions Calmann-Lévy, Paris, 1972, (Traduction de Guy Durand). (7) Interview accordée par Noam Chomsky à la radio étudiante American Focus. (8) Emmanuel Todd, Après l'empire. Essai sur la décomposition du système américain», Gallimard2002 (9)Le Courrier International, Avril 2010, «Cinquante ans après la décolonisation. Aux Africains de se battre» (10) Le Monde du 20.09.2008. (11) David Sanchez Rubio, «Interventions humanitaires. Principes, concepts et réalités», dans «Interventions humanitaires ?», Alternatives Sud, vol. 11, n° 3, Louvain-la-Neuve, 2004. (12) Raymond Aron. En quête d'une philosophie de la politique. In: Revue française de science politique, 3e année, n°1, 1953. Pp. 69-91 |