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Un peuple en or qui a laissé
le monde entier ébahi et admiratif à la fois que ce peuple algérien. Sa
révolution armée pour chasser le colonisateur a été un exemple et un modèle
d'inspiration pour la libéralisation de beaucoup d'autres pays qui étaient sous
le joug du colonialisme.
Aujourd'hui, en Algérie indépendante il réitère l'exploit au moment où beaucoup, à l'intérieur et à l'extérieur, l'avait enterré oubliant ses épopées lointaines et proches. Ceux de l'intérieur l'ont humilié de différentes manières jusqu'au jour où cette marée humaine déferla le vendredi 22 février et, depuis, chaque vendredi dans toutes les villes par dizaines voire centaines de milliers dans l'ordre et la discipline. Ce déferlement qui est on ne peut plus expressif et n'a laissé aucune personne indifférente est venu pour remettre les pendules l'heure. Mais aujourd'hui, je ne vais pas trop m'étaler sur ce principal événement de chez nous. Evènement qui a destitué un président après avoir empêché son élection pour un 5ème mandat et envoyé en prison aussi bien des responsables de haut rang ayant usé de leurs postes de responsabilité pour octroyer des privilèges à autrui et s'enrichir illégalement que des oligarques qui ont profité de ces privilèges pour s'accaparer les richesses du pays. Et cet exploit n'a été possible que grâce à l'accompagnement de l'armée; une armée populaire, jalouse de la souveraineté du peuple reconquise au prix d'innombrables Martyrs dont les cranes de certains d'entre ces valeureux continus d'être séquestrés et exposés dans les musées de l'ancien pays colonisateur. Il a été possible, également, grâce la dextérité avec laquelle la justice a pris en charge ce volet. Toutefois, je vais survoler la question du pouvoir et les différents chefs d'Etat et gouvernements qui se sont succédé à la tête de ce pays pour dire qu'ils ont failli à la mission qui leur a été dévolu ou dont ils se sont chargés, c'est tout comme. Ils ont failli car ils n'ont pas sorti le pays de sa dépendance du pétrole et de la dépendance alimentaire de leurs concitoyens d'autrui, ni du sous développement. Ils n'ont pas réussi à soustraire le pays de l'emprise de puissances européennes et n'ont pas réussi à asseoir le fonctionnement de l'Etat sur ses institutions et non sur les personnes. Je vais, donc maintenant, tâcher de me focaliser et tenter de m'étaler autant que peut soit-il sur ces impérialistes qui s'acharnent sur le pays en créant l'événement ces derniers jours à Strasbourg. Ces agresseurs qui ne veulent pas retenir les leçons de l'Histoire restent incorrigibles. «L'impérialisme est un mauvais élève disait un jour de l'année 1970 le général GIAP». Les paroles de ce grand stratège, héros de l'indépendance vietnamienne n'a jamais été aussi vraie que de nos jours. Après avoir essuyé échec après échec à travers le monde et après avoir été chassé par les peuples qui étaient sous leur domination, ces esclavagistes obscurantistes n'arrivent pas digérer leur rejet à l'extérieur des territoires conquis. Ils restent à l'affut, intrigants sans cesse en attendant que s'offre à eux l'occasion de revenir et reconquérir les Edens perdus. Par endroits, ils sont restés présents et continuent de puiser à satiété les richesses de beaucoup de leurs anciennes colonies avec, hélas, la complicité honteuse de leurs dirigeants qui, pour perdurer et sauvegarder leurs privilèges, n'hésitent pas à vendre leur âme au diable. Après l'Afghanistan l'Irak, la Syrie, la Libye, le Yémen et le Sahel où ils se sont invités, parce que le sou sol de la région regorge de richesses qu'ils convoitent, voilà qu'ils ne cessent de lorgner vers notre pays, guettant l'occasion propice pour le ruiner. Ils croient que le Hirak et la tournure qu'il semble prendre leur offre l'opportunité rêvée qu'ils attendent depuis longtemps. Parce qu'il semble être infiltré et soumis à des tentatives détournement de sa vocation, ce Hirak déclenché le 22 février 2019 qui reste un cas d'école; d'abord pour sa spontanéité, sa longévité et son caractère pacifique, ces ennemis de toujours croient opportun de le mettre à profit pour exécuter leurs sombres desseins. Il est vrai qu'au fil des semaines ce mouvement tend à prendre une tournure autre que celle qui a motivé son déclenchement au départ. Le but initial était de s'opposer au 5ème mandat, contrecarrer la main mise sur les rouages de l'Etat par un groupe de dirigeants méprisants qui se sont crus tout permis et mettre un terme à l'accaparement des richesses du pays par une minorité de rapaces sans foi ni loi. Toujours est-il que le Hirak dérange. Il dérange ici et ailleurs, mais pas pour les mêmes raisons. Ici, il dérange parce que plusieurs parties entrent en lice avec chacune ses motivations, ses agendas et ses objectifs qui ne sont pas toujours sans connotation avec des groupes qui ont ruiné nombre de pays. Ailleurs, il dérange parce que les pays, même dit démocrates, ont peur que cet événement fasse tâche d'huile et se propage chez eux. Toutefois, pour les ennemis de toujours qui ont tout fait pour détourner le pays de sa vocation qui reste le développement, la libération de son peuple de la dépendance alimentaire ainsi que la protection des frontières, c'est de faire basculer le pays dans la violence et pourquoi pas le chaos. Par le passé, ils ont tout fait pour lui imposer des agendas qui arrangent leurs seuls intérêts et miner son armée pour mieux asservir le pays. Pour cela ils ont crée des foyers de tension à ses frontières, l'ont invité à intervenir dans les conflits hors de ses limites territoriales afin de disloquer l'institution la mieux structurée usant de tous les subterfuges pour arriver leur fin. Cette catégorie de pays qui ferment les yeux sur les massacres quotidiens des palestiniens par les sionistes ou sur les crimes commis à l'encontre des Rohygias par les birmans ou encore sur la répression dont font l'objet les Sahraouis, pour ne citer que ceux là, sont aujourd'hui non contents de l'absence violence durant les marches qui se répètent tous les vendredis et du professionnalisme des différents services de sécurité qui accompagnent ces marches sans user de violence. Ils sont frustrés de ne pas voir le sang couler comme dans d'autres pays. Alors ils s'impatientent et croient devoir mettre leur grain de sel plus ouvertement pour envenimer les choses et pouvoir intervenir comme ailleurs. L'Algérie est un grand et riche pays, c'est le plus grand d'Afrique. Il est un des rares Etats à rester jaloux de l'indépendance de ses prises de position politique. Il refuse toute normalisation avec Israël tant que les droits des palestiniens sont spoliés. Aussi, il faut le mettre genoux et/ou le ruiner. C'est dans ce but qu'ils mettent à contribution le parlement européen pour verser leur venin contre l'Algérie en s'ingérant dans ses affaires intérieures et tenter de piétiner sa souveraineté. Henri Bernard Levy n'étant plus crédible et de ce fait ne pouvant plus jouer le rôle dévastateur qu'il a joué dans l'agression et la destruction de la Libye, ils donnent le relais au parlementaire d'origine juif Raphael Glucksmann pour jouer ce rôle nauséabond. Les eurodéputés, donc, sous l'impulsion de ce député français aux ordres de ses maitres et à la demande de vassaux locaux feignent de s'inquiéter du sort du peuple algérien qui disent-ils est martyrisé par un pouvoir dictatorial qui l'étouffe et bafoue sa liberté et sa dignité. Ils prétendent qu'il fait l'objet d'un déni de justice et que ces libertés religieuses sont entravées. Tout cela parce que des églises implantées dans une certaine Wilaya sans aucune assise légale sont fermées. Ils prétendent qu'ils interviennent dans une question algéro-algérienne non pas parce qu'ils veulent s'ingérer dans les affaires intérieures d'un Etat souverain mais parce qu'ils aiment les algériens et qu'ils sont inquiets de leur sort. En suivant cette logique, il serait judicieux de rappeler qu'en 1830, la France appuyée par l'ensemble des pays de l'Otan est venue occuper l'Algérie par amour pour son peuple qui souffrait de la présence turque avaient-ils dit. En exterminant plus de ¾ de sa population dans le but de les remplacer par des européens que ses sbires voulaient rabattre de tout le vieux continent, en spoliant les meilleures terres, en détruisant les écoles et les Universités qu'elle a trouvé en pénétrant sur notre sol, en brulant les récoltes et les vergers d'arbres fruitiers de tout genre, en décimant les cheptels dont l'importance était remarquable et en transformant les mosquées en églises ou en les détruisant carrément, c'était par excès d'amour. Cet amour de l'Algérien a, après 132 ans de présence imposée, fait de lui un sou homme illettré, pauvre voire misérable, lui qui était envié pour ce qu'il était avant d'être envahi par cette horde de sanguinaires attirée par ses trésors mémorables de la régence et qui furent exportés par bateau vers la métropole. 99% des algériens étaient, au lendemain de l'indépendance, illettrés, des milliers des villages détruits, une économie inexistante etc. Tel était le legs de ces impérialistes qui ne retiennent pas les leçons et qui prétendent aujourd'hui venir à notre secours contre une partie de nous-mêmes, mais en réalité pour essayer de réaliser l'exploit de ce qui fut en Libye. Nous ne voulons pas de vous et de votre amour qui tue tout ce qu'il approche. Occupez-vous de vos gilets jaunes et de vos problèmes, nous réglerons les nôtres beaucoup mieux sans vous. |