Le
CSC a-t-il franchi un cap qui pourrait lui valoir de
belles satisfactions au terme de cette saison ? Car, outre les bons résultats,
il y a des indices révélateurs à prendre en considération. Par exemple, les
séquences de jeu étalées jeudi face à un adversaire respectable et qui ne cache
pas ses ambitions en engageant un entraineur étranger. On mentionnera aussi
cette géniale talonnade de Hamzaoui, décisive dans le
premier but du CSC. Néanmoins, la logique veut que l'on attende plusieurs
journées pour répondre à cette question. En tout cas, et en dépit de la défaite
surprise subie face au MCO, les supporters sont convaincus que c'est la saison
pour leur club et, pour preuve, toute la semaine, ils ont mis la pression sur
les joueurs pour remporter ce duel face à un rival d'envergure. Le premier
constat à relever, c'est le niveau du recrutement car, contrairement à d'autres
pensionnaires de l'élite, le CSC s'est réellement renforcé. Contre le MCA, neuf
nouveaux joueurs ont foulé la pelouse, participant à ce beau succès. Avec 10
points, les Sanafirs sont co-troisièmes
avec la défense la plus solide avec celles de l'ESS et de la JSS qui a un match
en retard face à la JSK. Cependant, le secteur offensif doit améliorer son
rendement. Pour le moment, avec six joueurs qui ont ouvert leurs compteurs, de
sorte qu'il y a une répartition dans ce domaine clé, ce qui signifie que le
danger viendra de partout pour les adversaires du Chabab.
Outre le recrutement, il faut ajouter la bonne préparation étalée sur deux
mois. A la veille de l'actuel exercice, l'entraineur Cherif Hadjar
a été très explicite : « Nous figurons dans le lot des favoris tels le CRB,
l'USMA, le MCA, l'ESS et j'en passe. On a discuté avec les joueurs et on leur a
bien expliqué qu'il faut viser le haut du tableau. A nous de prouver notre
valeur. » Avec des joueurs comme Hamzaoui, Debbih, Rebbai, Messibah, Belahouel, Koukpo, Belaili, Aiboud et Benchaira, le niveau
technique a augmenté de façon notable, d'où les ambitions clairement affichées
au départ par la voix du coach Cherif Hadjar. Afin de
mesurer le changement qui est en train de s'opérer, on rappellera que, lors du
championnat de la saison écoulée, le CSC pointait au terme de la cinquième
journée, au douzième rang, avec six points, en compagnie du RC Relizane. La prestation aboutie contre le MCA nous permet
de désigner le CSC comme l'un des favoris pour le titre. Et nul besoin d'être
un expert pour reconnaitre la supériorité du CSC qui, par son pressing et la
densité de son jeu, a submergé les poulains de Khaled Ben Yahia. Pour
expliquer. Très affecté par la déroute des ses
poulains, il a promis de mettre sur la touche les joueurs qui n'ont pas fourni
les efforts selon lui. Il a opté pour la formule « du jour sans » et aux
maladresses des défenseurs. Pour le prochain match face au Paradou, il faut
s'attendre à des changements de la liste des 18. Du côté du CSC et au terme de
la quatrième journée, les résultats laissaient croire que les clubistes étaient
plus à l'aise à l'extérieur. Par cette démonstration, ils viennent de prouver
qu'ils sont aussi capables de s'imposer dans leur fief de Benabdelmalek,
ce qui devrait être une source d'inquiétudes pour ceux qui s'y produiront par
la suite. Il s'agit de l'OM, du NAHD, de la JSS et de la JSK pour le compte de
la phase « aller ». Les équipes qui recevront le CSC sont donc invitées à
rester sur leurs gardes, ce qui veut dire qu'il faut s'attendre à de chaudes
empoignades, avec un calendrier plutôt favorable aux Sanafirs,
avec la réception de sept adversaires pour sept sorties. Toutefois, et à la
suite de cette bonne série, il n'y aura plus d'effet de surprises pour les
coéquipiers de Guemroud, qui doivent s'attendre à de
farouches résistances. Les observateurs estiment que le CSC version 2021-2022
possède assez d'atouts physiques et techniques pour, au moins, terminer son
parcours sur le podium. Et les clubs qui ne sont pas de cet avis doivent
apporter leurs preuves sur le terrain.