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![]() ![]() ![]() ![]() Apparemment, les listes entrées en lice pour les
élections locales prévues le 27 novembre prochain se sont donné le rendez-vous
de la dernière offensive, avant de s'engager dans la ligne droite. Sur le
terrain, partis politiques et indépendants jettent leurs ultimes efforts en
direction des citoyens dubitatifs. Et à défaut de rencontres pour expliquer les
programmes des uns et des autres, on fait dans l'approximation, cherchant à
rallier les proches, les militants et sympathisants. Peu convaincants, les
candidats courent derrière la récolte des voix en ciblant le réservoir du clan
ou de la tribu. Une campagne électorale d'une platitude écœurante, comme si les
précédents votes n'ont pas eu les enseignements voulus, les postulants aux APC
et APW font dans la redite, quelque peu désabusés par un discours électoral
fait de promesses et de surenchères électoralistes. L'essentiel est de
descendre en flammes l'adversaire politique, quitte à ne rien proposer de
nouveau. Sauf que l'électeur courtisé n'avale pas des couleuvres et qu'un
électeur piqué une fois ne se laissera pas mordre une seconde fois. Après la
kyrielle de festins et de repas où les convives ont promis monts et merveilles
à leurs favoris, laissons place maintenant au verdict de l'urne. Qui sortira
vainqueur ? «Peu importe la couleur du chat, pourvu qu'il attrape la souris»
dit un proverbe chinois. Du nouveau sang injecté dans les assemblées locales
élues sera une bonne chose, afin de donner un second souffle à la gestion des
affaires publiques locales, car c'est de cela que dépend la sortie de la crise
d'une gouvernance locale tant décriée.
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