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Les importantes précipitations qui se sont abattues
sur le sud de la wilaya de Tiaret, dans la nuit de lundi à mardi, ont causé
d'importants dégâts. En effet, des grêlons gros comme des noisettes sont tombés
à Aïn Dheb, à quelque 70
kilomètres au sud de Tiaret, causant des dégâts importants aux voitures,
toitures de maisons et même les cargaisons de fruits et légumes stockés à l'air
libre.
A Médrissa, à 60 kilomètres au sud de Tiaret, un oued est sorti de son lit pour inonder une bonne partie de la ville. Plusieurs interventions ont été effectuées par la protection civile pour pomper l'eau des habitations immergées par les flots. L'obstruction des avaloirs de cette localité steppique a failli provoquer une véritable catastrophe tant la montée des eaux a atteint jusqu'à un mètre par endroits. En avril 2018, trois membres d'une même famille dont deux enfants sont morts après avoir été emportés par les eaux de l'oued en crue dans la commune d'Aïn Bouchekif. De nombreuses constructions érigées sur les lits ou à la lisière des oueds n'ont toujours pas été éradiquées, comme dans les communes de Aïn Dheb, Médrissa ou Tousnina, déjà frappées par le passé par les inondations meurtrières. A noter que le réseau hydrologique de la wilaya est d'une longueur de près de 2.000 kilomètres dont près de 900 constitués d'oueds permanents comme l'oued Touil, l'oued Mina et Nahr Ouassel et plus de 1.000 kilomètres pour les oueds intermittents, avec une moyenne de 400 à 420 millimètres de précipitations par an. |
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