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![]() ![]() ![]() ![]() Toutes les promesses d'un début du Ramadhan clément concernant
les prix des produits de large consommation semblent partir en fumée devant la
voracité de certains commerçants. La stabilité de la mercuriale n'est
finalement qu'une illusion miroitée en signe d'incapacité. Certains commerçants
font ce qu'ils veulent en dehors de toute sanction, contrôle ou pas, ils s'en
donnent à cœur joie, en imposant les tarifs qui arrangent bien leurs seuls
intérêts et le consommateur dindon de la farce pourra crier son désarroi à qui
voudra l'entendre. C'est la vérité constatée en se rendant sur les marchés des
légumes et fruits, étals de boucherie et surfaces commerciales. Les hausses des
prix tant redoutées sont bel et bien réelles, de la volaille de 350 à 400 DA/le
kg, de la pomme de terre à 80 DA, la tomate à 120 DA et plus, de la salade à
100 DA. De quoi décourager le tenace parmi les nombreux citoyens réduits à
admirer des yeux les étals, sans plus et dire que nous sommes en plein mois
sacré du Ramadhan qui, paraît-il est celui de la RAHMA. Un coup fatal porté au
pouvoir d'achat déjà au plus bas, fallait-il encore trouver des liquidités dans
les bureaux de poste. Faire son marché pour beaucoup devient une psychose, une
corvée difficile à assumer pour les chefs de famille. Est-il logique de courir
derrière un bidon d'huile de table, acquis au prix fort ou grâce à une
connaissance ? Un climat de lassitude se lit sur les visages des gens dès qu'on
aborde avec eux la question de la cherté de la vie et un sentiment de
résignation quand ceux-ci expriment leur ras-le-bol d'une situation qu'ils
n'arrivent plus à saisir encore moins à l'expliquer.
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