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![]() ![]() ![]() ![]() La Compagnie nationale des hydrocarbures
Sonatrach a annoncé jeudi, dans un communiqué
transmis à notre rédaction, la résiliation du contrat conclu avec l'entreprise
britannique Petroceltic pour la recherche et
l'exploitation d'hydrocarbures sur le périmètre Isarène
situé à 1.100 km au sud-est d'Alger.
« Sonatrach a procédé, en date du 12 avril 2021, à la résiliation du contrat pour la recherche et l'exploitation d'hydrocarbures sur le périmètre Isarène (blocs 228 et 229a), conclu le 26 septembre 2004, avec la société Petroceltic International PLC, sous l'égide de la loi n° 86-14, du 19 août 1986, modifiée et complétée, relative aux activités de prospection, de recherche, d'exploitation et de transport par canalisations des hydrocarbures », annonce le communiqué. La compagnie nationale précise que cette résiliation s'est déroulée dans le respect des clauses du contrat, tout en soulignant que « Sonatrach a exercé ce droit après avoir vainement demandé à Petroceltic de se conformer à ses obligations contractuelles ». En vertu de la notification de résiliation, un délai est accordé à Petroceltic pour opérer le transfert des opérations pétrolières à Sonatrach, ajoute la même source. Le document précise encore que « Petroceltic dont le taux de participation était de l'ordre de 75% à la signature du contrat, a réduit sensiblement sa participation par deux cessions successives de ses droits et obligations formalisées par des avenants. A la date de résiliation, ce taux était de 38,25% ». De son côté, la société britannique Sunny Hill Energy, propriétaire à 100% de Petroceltic, a contesté la décision et affirme, dans un communiqué cité par l'AFP, que Sonatrach «n'a proposé aucune compensation financière», ajoutant qu'elle compte réclamer des réparations d'un milliard de dollars devant la justice. Sunny Hill Energy affirme dans son communiqué avoir investi des centaines de millions de dollars dans le projet Ain Tsila. « Sonatrach a agi de manière agressive et irrationnelle. Cette expropriation est le type de geste attendu de la part du Venezuela d'Hugo Chavez mais pas d'un pays comme l'Algérie », déclare Angelo Moskov, président de Sunny Hill, cité dans le communiqué. Le dirigeant assure que sa société a respecté les engagements de son contrat dans cette co-entreprise avec Sonatrach, ajoutant que cette mesure va à l'encontre des efforts de l'Algérie pour attirer des investissements étrangers. La fin de ce contrat est d'autant plus dommageable pour Sunny Hill que ce champ gazier, qui est en développement, est pour l'heure son seul actif, précise l'AFP. Approuvé en 2012, le plan de développement de ce périmètre prévoyait une mise en service en 2017 avec un niveau de production de10 millions de m³ par jour de gaz, de 17.000 barils par jour de GPL et 11500 barils par jour de Condensat. Sonatrach assure qu'elle compte poursuivre les efforts de développement de ce gisement dans l'objectif d'une mise en production en novembre 2022. |
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