Un total de 2.098
travailleurs communaux a bénéficié de la prime du Covid-19, a-t-on appris
auprès des services de l'APC d'Oran. Lors d'une réunion tenue la semaine
dernière, au siège du secrétariat de la commune, regroupant le SG, la
directrice des finances et le responsable du personnel ainsi que les cadres
communaux, les intervenants ont mis l'accent sur les principales préoccupations
des travailleurs de l'APC d'Oran, à savoir les rappels, les indemnités, les
allocations familiales et la prime du Covid-19. Dans ce registre, on saura
qu'un montant de 5 milliards 200 millions de centimes a été débloqué pour le
paiement de la prime du Covid-19 à 2.098 agents communaux. Pour ce qui est de
la deuxième tranche de cette prime, la décision revient au ministère de
tutelle, indique-t-on. Parallèlement à cela, les responsables se sont également
penchés sur l'autre problème lié aux rappels, aux indemnités, aux primes de
scolarité et aux allocations familiales. Dans ce registre, des promesses ont
été données pour que toutes les dispositions soient prises pour que le virement
et le paiement de ces dûs aux travailleurs soient
effectués, dans la semaine, au niveau des bureaux de poste. Concernant les
salaires, ceux-ci sont fixés du 01 au 06 de chaque mois pour les titulaires et
du 25 au 26 pour les contractuels. Par ailleurs, avec la numérisation des
services de l'APC d'Oran, les responsables ont décidé de mettre, prochainement,
un nouveau logiciel pour la gestion du personnel, une première pour le service
en question, de quoi répondre aux attentes des travailleurs en temps réel.
Notons que des dizaines de communaux se sont rassemblés, ces derniers jours,
devant le siège de la mairie d'Oran, pour dénoncer la situation délétère en
termes de salaire. Les manifestants exerçant dans différents secteurs urbains
ont revendiqué la prime du Covid-19 et ont dénoncé les engagements non honorés
des responsables locaux. Les revendications ont gravité essentiellement autour
d'une augmentation de salaire, de la perception de la prime du Covid-19 et de
l'amélioration des conditions de travail. « Cela fait 6 mois que nous n'avons
pas perçu la prime du Covid-19 et nous dénonçons le laxisme et l'indifférence
des responsables concernés manifestés à notre égard », ont-ils affirmé avant
d'ajouter : « Nous revendiquons également le rééchelonnement des salaires à
hauteur du Smig, conformément aux normes universelles relatives au statut du
travailleur, ainsi que l'amélioration de nos conditions de travail. La grande
majorité d'entre nous sont des pères de famille. Nous n'avons pas perçu la
prime de 25.000 DA depuis 6 mois. Nous travaillons dans des conditions épouvantables
et effarantes, qui flirtent avec l'avilissement ». Par souci d'équité, nous
avons vainement tenté de nous rapprocher des responsables concernés pour avoir
leur version des faits. Quelques jours auparavant, ce sont des travailleurs de
la commune d'Oran, non affiliés à la section syndicale UGTA, qui se sont
rassemblés devant le siège de la Recette communale d'Oran, sise au
centre-ville, pour protester contre des promesses non tenues par des
responsables.