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Des dizaines de communaux ont
observé, hier, un sit-in devant le siège de la mairie d'Oran, pour dénoncer la
situation délétère, en termes de salaire, dans laquelle ils se débattent. Les
manifestants des travailleurs exerçant dans différents secteurs urbains
dépendant de l'APC, chef-lieu de la daïra d'Oran, ont revendiqué les primes
qu'ils devaient percevoir durant la crise sanitaire, conformément aux
instructions du gouvernement. Brandissant des banderoles dénonçant l'opprobre
auquel ils sont sordidement confrontés dans leur statut de travailleurs, depuis
des années et les engagements non honorés des responsables locaux, les
manifestants ont crié leur désarroi et leur désapprobation durant une partie de
la matinée d'hier. Les revendications ont gravité essentiellement autour d'une
augmentation du salaire, de la perception de la prime du Covid-19 et de
l'amélioration des conditions de travail. « Cela fait 6 mois que nous n'avons
pas perçu la prime du Covid-19 et nous dénonçons le laxisme et l'indifférence
des responsables concernés, éprouvés à notre égard. Nous revendiquons également
le rééchelonnement des salaires à hauteur du Smig, conformément aux normes
universelles relative au statut du travailleur, ainsi que l'amélioration de nos
conditions de travail », ont martelé en écho, sur un ton laborieusement
sarcastique des communaux abordés sur les lieux par ?Le Quotidien d'Oran',
avant d'ajouter avec un mélange de colère, de sidération et de sarcasme « nous
percevons un salaire mensuel de 9 000 DA, c'est absurdement insensé, une
insanité et une honte à notre époque. La grande majorité d'entre nous sont des
pères de famille. Nous n'avons perçu pas la prime de 25.000 DA depuis 6 mois.
Nous travaillons dans des conditions épouvantables et effarantes, qui flirtent
avec l'avilissement ». Par souci d'équité, nous avons vainement tenté de nous
rapprocher des responsables concernés pour avoir leur version des faits. La
semaine dernière, des travailleurs de la commune d'Oran, non affiliés à la
section syndicale UGTA, se sont rassemblé devant le siège de la Recette
communale d'Oran, sise au centre-ville, pour protester, contre des promesses
non tenues par des responsables qualifiés d'incompétents ».
Selon les protestataire, cette action intervient après un ultimatum adressé aux autorités locales pour la satisfaction de leurs revendications et qui a expiré jeudi dernier. Arborant des affiches demandant le départ des responsables de la direction des Finances de la commune d'Oran et le secrétaire de la Recette communale. Les protestataires ont exigé des explications sur les subventions accordées par la wilaya à la commune d'Oran. En résumé, ces travailleurs demandent le départ des responsables de la direction des Finances qui n'ont pas pu régler le problème financier dont ils souffrent. Pour rappel, ces communaux avaient annulé, mardi dernier, leur quatrième sit-in devant le siège de la Recette communale. Les travailleurs affirment avoir reçu des garanties sur la prise en charge de leurs doléances, mais rien n'a été fait. |
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