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Dans la perspective d'améliorer chaque
année, la qualité des services au sein des structures de Santé publique et de
combler le déficit enregistré dans le corps paramédical, les autorités
sanitaires ont annoncé le lancement de concours national de recrutement pour
plus de 10.000 postes budgétaires pour l'année 2021.
Les candidats appelés à s'inscrire dès le début du mois de février prochain à travers les Instituts nationaux de Formation supérieure paramédicale, bénéficieront d'une formation spécialisée de 2 ans, dans les établissements de formation relevant du ministère de la Santé. Les postes de recrutement sont de 8.420 infirmiers auxiliaires (aide- soignants), 7.000 selon le président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), Lounès Ghachi. Il est prévu aussi de recruter 1.455, assistants au fauteuil dentaire de santé publique et 900 auxiliaires de puériculture de santé publique. Pour le président du Syndicat algérien des paramédicaux, Lounès Ghachi, le nombre des offres de formation dans l'ensemble a beaucoup évolué cette année comparativement à l'année précédente. Précisant que le nombre des candidats a été très limité en 2020, dépassant légèrement 3.000 postes de recrutement. Mais, pour M. Ghachi, le nombre des infirmiers auxiliaires, bien qu'il ait évolué, reste insuffisant en soi. « Nous avons plaidé en tant que syndicat des paramédicaux, la formation et le recrutement de 10.000 infirmiers chaque année, afin de combler le déficit dans les hôpitaux publics ». Le manque de personnel soignant n'est pas nouveau selon le président du SAP. «Nos hôpitaux souffraient depuis des années de déficit criant en infirmiers, une situation qui s'est aggravée avec le départ anticipé à la retraite de travailleurs». Et de souligner qu'aujourd'hui «nous avons un infirmier pour 20 malades, alors que la norme pour une prise en charge efficace des malades hospitalisés, est d'un infirmier pour 4 malades». Le déficit en matière de personnel soignant a été fortement ressenti durant cette crise sanitaire du Covid -19, avec la submersion des services de santé publique. Et avec notamment, la perte de plus de 100 professionnels, tous corps confondus, contre près de 9.000 soignants atteints, selon les données du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière. Lyes Merabet, Président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), indiquait fin novembre dernier qu' « on est arrivée à quelque 10.000 cas, parmi lesquels 136 décès dont 116 dans le corps des praticiens médicaux». |
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