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Plus de
400.000 morts aux Etats-Unis, 50.000 en Allemagne, plus de 93.000 en
Grande-Bretagne et de nombreux indices démontrent que la pandémie du corona
pousse le décompte morbide à la hauteur des trois millions de décès à travers
le monde. Mais en même temps les données officielles sur la catastrophe
sanitaire planétaire soumettent un curieux questionnement sur l'étendue de
l'empoisonnement qui a bien l'air de faire un drôle de tri pour se propager et
que personne n'est encore en mesure d'expliquer. Des régions et des continents
sont plus touchés que d'autres malgré la similitude des instruments de parade
que l'ensemble des gouvernements ont utilisés pour stopper l'épidémie. Les
obligations de distanciation sociale, de porter des masques, les mises en berne
des activités économiques et commerciales sont pourtant partout identiques sans
pour autant que les dégâts mortels soient les mêmes.
De plus, que des territoires outrageusement mal armés sur le plan sanitaire et très familiers avec les épidémies soient moins touchés que d'autres dont les structures et la compétence médicale des hommes sont notoirement consolidées, pose de fondées interrogations. Certains expliquent cette question par des données génétiques, d'autres mettent la lumière sur une histoire d'immunisation des populations ayant souffert régulièrement du passage démoniaque de plusieurs et différentes épidémies. D'autres encore ne se retiennent pas et vont jusqu'à théoriser des explications à la limite du racisme pour affirmer sans gêne et sans retenue que la couleur blanche de la peau est un signe d'une dégénérescence humaine. On en est encore aux spéculations et le pessimisme reste de circonstance car les faits démontrent que la pandémie s'est inscrite dans la durée. Faute d'arguments scientifiques sensés et sérieux, la réelle situation est que le monde dans sa totalité est dans de beaux draps et il ne sait pas du tout de quoi demain sera fait. Pour le moment, il se démène piteusement avec de pathétiques acrobaties pour une distribution sélective de vaccins dont on ignore l'efficacité et la tendance mondiale est à l'enterrement contraint des vivants. |
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