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Les riverains de la partie
basse de Aïn El Turck et du quartier Commandant Ferradj,
communément appelé «Douar Maroc», viennent une fois encore d'interpeller les
services de la commune pour renforcer la collecte au niveau de certaines
ruelles. A ce titre, des habitants de Douar Maroc ont pris attache avec Le
Quotidien d'Oran pour exprimer leur vif désappointement contre la flagrante
irrégularité des rotations des camions chargés de la collecte des ordures ménagères
au niveau de certaines artères. Même constat au niveau de certaines ruelles de
la partie basse de Trouville ou Bouisseville ou
certaines ruelles croulent sous les ordures, notamment les déblais. Une visite
des lieux a permis de constater de visu la situation de déliquescence,
prévalant dans le quartier de Bensmir qui s'identifie
à travers des tas d'ordures et autres détritus, entassés pêle-mêle sur les
trottoirs et les coins des rues dépourvues d'éclairage public.
Dans l'obscurité ambiante régnant dans ce quartier, chiens et chats se disputent rageusement la pitance autour des amas d'ordures dégageant une odeur pestilentielle qui ferait fuir une portée de putois. L'odeur nauséabonde et le sordide état des lieux enfantés par l'entassement des ordures dans ce plus vieux quartier d'Aïn El Turck agresse l'odorat et la vue du plus imperturbable. « Cela fait plusieurs jours que la perturbation dans les rotations est constatée dans notre lieu de résidence, c'est inadmissible ! Au lieu que nos élus parlent d'élection, il vaudrait beaucoup mieux entreprendre des opérations à même d'améliorer notre cadre de vie » se sont indignés des riverains abordés par Le Quotidien d'Oran. Nos interlocuteurs ont affirmé d'avoir saisi à travers des requêtes les responsables concernés pour tenter d'attirer leur attention sur la dégradation manifeste de leur cadre de vie et celui de l'environnement dans cette zone tampon de la municipalité d'Aïn El Turck. «A priori personne ne se souci de notre déplorable situation. Nos élus sont beaucoup plus occupés par leurs affaires que par celles de leurs électeurs qui les ont conduits à l'APC».Toujours est-il que devant cette situation indésirable, qui tend à perdurer, les riverains du quartier en question ont confié au Quotidien d'Oran, «qu'après avoir usé de tous les recours que nous confère la loi de la République, nous nous réservons le droit de saisir le wali d'Oran». |
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