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Le
responsable de l'OMS en charge des situations d'urgence vient de lancer la
prédiction de ce qui convient de comprendre comme un véritable futur
cataclysme. Sans prise de gants et contre toute attente, il annonce que la
pandémie actuelle, malgré les phénoménales remises en cause qui ont bouleversé
les quatre coins du monde, n'est qu'un pipi de chat à côté de ce qui attend l'humanité.
Il indique avec sérieux et conviction que la nature nous réserve d'autres
catastrophes planétaires et qu'elle garde tapis des virus encore inconnus en
réserve pour annihiler le peu qui reste d'espoir.
On ne pourrait ne pas prendre pour argent comptant une semblable alerte aussi monstrueuse soit-elle car une organisation mondiale telle que l'OMS ne s'amuserait pas à semer la panique si elle n'avait pas des informations confirmées et des preuves sérieuses pour étaler une certitude aussi désagréable. Voilà donc une annonce au summum de la désobligeance au moment où on n'en pas encore fini avec les démêlés effarants qu'impose le coronavirus dans sa continuité à faire tanguer les terriens entre une phase et une autre. Le décompte morbide des millions de morts n'est pas achevé et l'OMS avise qu'il faudra se préparer pour se familiariser avec d'autres comptabilités funambulesques. Les dégâts vécus jusqu'ici par leurs effets fantasques et anesthésiants ont figé les populations dans un désarroi sans nom les laissant les bras croisés dans l'impossibilité de réapprendre à vivre. Des millions de chômeurs et d'usines fermées, l'aisance de se mouvoir d'hier disparue, ont abouti à parfaire une image d'une planète en agonie. Ce qui doit l'attendre demain, à en croire les annonces et les déclarations autorisées et certifiées, contredit les efforts désespérés entrepris ici et là pour venir à bout d'un désastre confirmé. Au vu des états des lieux du monde, malheureusement, les dernières mises en garde de l'instance sanitaire internationale contre de nouvelles grandes et inqualifiables déconvenues ne vont que surfer sur la vulnérabilité des êtres face aux multiplications des pandémies. |
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