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Route de la Corniche supérieure: Installation d'une dizaine de glissières de sécurité

par Rachid Boutlelis

Devenu un axe très fréquenté par les automobilistes, en été comme en hiver, l'axe reliant Oran à Aïn El Turck, par la corniche supérieure, constitue un véritable danger pour les usagers, notamment, la nuit ou lors de fortes précipitations. La situation s'est davantage aggravée avec l'interdiction de circuler des poids lourds, sur la route de la corniche inférieure, en période estivale, ce qui contraint ces transporteurs à emprunter la corniche supérieure. A ce titre et suite aux nombreuses chutes de véhicules du haut des falaises, une dizaine de glissières de sécurité ont été installées dans les virages dangereux, notamment les sites qui ont connu des accidents, a-t-on constaté sur place. Cette opération vise à offrir un maximum de sécurité aux usagers de ce tronçon routier, qui connaît un considérable rush de vacanciers au cours de la saison estivale et ces derniers temps, même en période hivernale. En effet, selon le constat établi sur le terrain par ?Le Quotidien d'Oran', ses balises de protection, dont l'installation a été longuement revendiquée par les habitués de ce axe routier, a suscité l'approbation et le soulagement des usagers. Cependant selon le même constat, il importe de signaler le début d'affaissement de la chaussée, qui continue insidieusement à s'étendre et ce, depuis les dernières intempéries sur la route de la corniche, à proximité de la briqueterie. Des fissures auront tendance à s'étendre si aucune opération n'est entreprise d'urgence sur cette route. Il s'agit en réalité d'un tronçon de cette route, d'une longueur de 200 m, au lieudit ?Aïn Khadija', non loin de la brettelle desservant l'accès à la municipalité de Mers El Kébir, qui a été déjà touchée, pour cette même raison, par des travaux de réhabilitation au cours du mois de décembre 2014. Des travaux de bitumage et de gainage ont, en effet, été effectués sur ce tronçon, qui ont finalement nécessité plus de temps que prévu et ce, en raison d'un sol accidenté. Ce tronçon de route a fait l'objet d'un décapage depuis plus de six mois mais les travaux de bitumage n'ont toujours pas été lancés. Il importe de rappeler que cette route sinueuse, serpentant au pied de la montagne Murdjadjo, qui était tapissée de nids de poule et autres crevasses depuis l'époque coloniale, a été transformée en une double voie au terme d'un grand projet d'aménagement. Des aires de stationnement d'urgence, offrant une splendide vue d'ensemble sur le paysage de la daïra d'Aïn El Turck, ont également été réalisées en parallèle.