
L'OM
Arzew est en train de filer du mauvais coton après avoir entamé la phase retour
par deux défaites consécutives, face à l'ABS à Boussaâda et l'ASMO à domicile.
Résultat ? L'Olympique se trouve, à la veille de son prochain déplacement à
Saïda, en treizième position, à un point des deuxièmes potentiels relégables,
le MOB et la JSMB, et à quatre longueurs seulement de la lanterne rouge,
l'USMH. La dernière défaite essuyée face aux asémistes
a suscité le courroux des supporters arzewiens qui
ont accusé les autorités locales de vouloir s'immiscer dans la gestion du club
et exigent, par la même occasion, le départ de tout le monde. A cet effet,
certains inconditionnels ont effectué un sit-in devant le siège de la mairie, «
mais le président de l'APC a refusé de recevoir les représentants des
supporters », nous a-t-on dit. Par ailleurs, il faut rappeler que des incidents
ont même éclaté en fin de partie entre certains fans et quelques dirigeants, et
notamment le président Abdelkader Grine qui a été pris à partie. Pour éclairer
l'opinion publique, nous avons contacté le premier responsable du club, mais en
vain, tous nos appels étant voués à l'échec. Alors, à qui incombe la
responsabilité de ce désastre qui se profile à l'horizon ? Pourquoi a-t-on
poussé l'entraîneur Hadj Merine vers la porte de
sortie ? Et pour quels desseins ? Pourquoi l'opposition a-t-elle choisi ce
moment précis pour revenir au-devant de la scène ? « L'information relative aux
10 milliards de centimes promis par l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports
a fini par créer un climat de confusion », nous a affirmé une source proche du
club. Certains décideurs, pour préserver leurs intérêts, ont pris des décisions
suicidaires qui risquent de mener l'OMA vers le purgatoire. La situation risque
de se compliquer davantage quand on sait que le nouvel entraîneur Sahraoui Touhami ne connaît ni l'équipe ni même l'entourage. Mais il
a accepté de travailler dans une situation pleine de confusion avec le blocage
du compte du club et des joueurs en grève depuis belle lurette. A noter que le
coach de l'OMA n'a pas encore eu sa licence et n'a pas, par conséquent, le
droit de diriger son équipe du banc de touche. Selon notre source, Sahraoui Touhami a menacé de partir en raison de la confusion qui
prévaut au club. Le double langage de certains anciens dirigeants qui sont
revenus à la gestion du club et la position des autorités locales, restent,
pour le moment, les principales raisons de cette dégringolade de l'Olympique au
classement. A présent, les joueurs grévistes refusent de revenir pour reprendre
les entraînements tant qu'ils ne seront pas régularisés.
C'est
ce qui arrive quand l'inconscience prend le dessus sur la sagesse au sein d'une
équipe menacée de défalcation de points en raison de la situation
catastrophique des jeunes catégories de l'équipe, où les entraîneurs exigent le
paiement de leurs arriérés. Ainsi donc, ce qui se passe à l'OMA est très grave,
sachant que la situation s'est dégradée avec la présence de certains
opportunistes, revenus au club pour préserver leurs intérêts.