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![]() ![]() ![]() ![]() La
situation ne prête guère à l'optimisme au Rapid de Relizane où le doute commence à envahir les supporters. La
phase retour a mal commencé pour le RCR qui n'a pas été du tout convaincant, ni
par la manière, ni encore moins par les résultats enregistrés lors des deux
premiers matches de cette seconde manche. Une défaite sans gloire face au MCS
handicapé par l'absence de plusieurs titulaires et des joueurs revenant d'une
longue grève, et un nul décevant à domicile devant un rival, la JSMS. A notre
avis, la période après le départ de Meziane Ighil,
qui a préféré mettre le cap sur la JS Saoura, a été mal gérée. La preuve,
aujourd'hui, le coach Wahib Bourzak
est tenu comme responsable des résultats actuels de la formation de la Mina. Le
technicien en question risque de plier bagage à tout moment du fait que les
résultats ne plaident pas en sa faveur et que le courant ne passe plus entre
lui et certains cadres de l'équipe. Cela a suscité la réaction des fans qui ont
fait entendre à tout le monde des vertes et des pas mûres. Là, on peut dire
sans risque de se tromper que Mohamed Hamri, en tant
que président du club et actionnaire majoritaire, n'a pas retenu les leçons du
passé et continue à travailler, ou plutôt à faire confiance aux mêmes
dirigeants qui ont prouvé leur incapacité à gérer un club de l'envergure du
RCR, ce qui été à l'origine du fiasco du Rapid lors
des saisons précédentes. Ce sont toujours les mêmes, avec la même gestion, la
même vision et la même mentalité qui sont là. Le premier responsable du club ne
veut pas admettre la réalité alors que la situation exige des changements pour
éviter les entraves qui ont empêché le RCR d'atteindre ses objectifs. Mohamed Hamri, on ne le répètera jamais assez, est mal entouré et
mal conseillé. La logique aurait voulu que les dirigeants du Rapid exploitent la trêve pour faire le bilan et trouver
les solutions qui s'imposent sur la base d'une feuille de route bien établie en
fonction des objectifs assignés. Mais cela n'a pas été le cas. La gestion
approximative et la présence de certains dirigeants, connus sur la place
publique de Relizane, sont à l'origine de cette
confusion qui risque d'être, encore une fois, préjudiciable au Rapid. Pour calmer la rue, on vient d'apprendre que la
direction songe à un changement au niveau de staff technique. Des rumeurs
circulent faisant état de contacts établis par Mohamed Hamri
et quelques entraîneurs. Youcef Bouzidi est
pressenti, au même titre que Mohamed Benchouia
(ex-JSMS). D'autre part, certaines personnes font le forcing pour un come-back
de Latrèche Abdelkrim, mais là, selon nos
informations, le président du club ne semble pas chaud par cette proposition.
D'autres noms de techniciens sont cités ici et là. La question qui s'impose est
de savoir si ces intermédiaires ou managers ont déjà déterminé le profil qui
sied à l'équipe, à l'effectif actuel et aux ambitions du club. Là, le choix
devra être étudié, d'autant plus que le championnat arrive déjà à une phase
sensible et capitale. Pour une fois, ces conseillers doivent mettre de côté
leurs intérêts. Il y va de l'avenir du RCR, de son public et de son histoire.
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