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![]() ![]() ![]() ![]() Des
arbitres sauvagement agressés. Des terrains de football inondés de fumigènes.
Des présidents de clubs, toutes divisions confondues, accusent des arbitres
d'influencer sur le résultat des matches et des pratiques extra-sportives qui
défient la chronique, comme cela a été constaté par les joueurs du WA Boufarik,
choqués de voir leur vestiaires aspergés d'acide avant le coup d'envoi de leur
match face à l'USMB en DNA. Décidément, le football algérien va de mal en pis,
sous le silence inexplicable des responsables. La situation risque de s'empirer
davantage vers la fin des championnats, notamment avec le changement de système
de compétition. Le danger est réel, mais certains «décideurs» du football
national ne semblent guère conscients des conséquences. C'est le cas du
président de la LFP, Abdelkrim Medouar, qui s'en est
pris à l'USMA parce que tout simplement Dziri Billel a donné son avis sur la programmation qui, selon le
coach usmiste, a été préjudiciable à son équipe. Pour
lui répondre, le président de la LFP a commis l'erreur de s'immiscer dans le
volet technique des «Rouge et Noir» et notamment sur le cas du joueur libyen Ellafi. Ainsi donc, après la mascarade du derby USMA-MCA
dont l'affaire se trouve toujours au niveau du TAS de Lausanne, voilà le
président de la LFP qui vise indirectement l'USMA comme il l'avait fait
auparavant avec d'autres clubs. Abdelkrim Medouar a
prôné la politique du deux poids deux mesures, en privilégiant certains clubs
au détriment des autres. Les faits sont là. A propos de l'affaire USMA-MCA, le
président de la FAF a bel et bien désavoué le président de la LFP, qui a voulu
faire endosser la responsabilité à la FAF, ce qui a engendré une détérioration
des relations des deux structures. Zetchi Kheireddine a indiqué sur les ondes de la radio qu'il était
entendu que, sans l'accord de l'USMA, le match devait être reporté. Encore
plus, le président de la LFP a crié haut et fort que la programmation de notre
championnat est mieux structurée que celles de nos pays voisins. Mais il oublie
qu'à la fin de la phase-aller, il y a eu la bagatelle de huit matches retard.
Sans parler de l'énigmatique décision de faire jouer le championnat des
réserves les mardis, sans se soucier de la scolarité des joueurs à la veille
des examens du bac. Ajoutez à cela le conflit LFP-EPTV (Etablissement public de
télévision) qui a failli prendre une autre tournure. Tout cela a fragilisé la
cohésion du bureau de ligue comme en témoignent auparavant les graves accusations
de Djamel Messaoudène, le boycott des membres du
bureau exécutif de la LFP, qui ont suggéré l'organisation d'une l'AG
extraordinaire et la pétition signée par les employés de la LFP pour « mauvaise
gestion ». Aujourd'hui, la réalité est là. Au lieu d'être l'interlocuteur
officiel des clubs qui l'ont élu et de trouver les mécanismes nécessaires de l'auto-financement des clubs et les solutions possibles pour
un meilleur développement du football, le président de la LFP continue de s'en
prendre à certains clubs dans ses différentes sorties médiatiques. On peut
faire du populisme, mais avec du travail, seul garant de réussite et une
gestion professionnelle. Le président de la LFP vient d'être chargé d'organiser
un « atelier » avec un panel composé des grands clubs du championnat national
afin d'examiner et d'analyser les raisons de l'élimination de nos représentants
des compétitions continentales, ainsi que le départ des meilleurs joueurs vers
d'autres championnats. Abdelkrim Medouar doit savoir
qu'il est le représentant de tous les clubs pros algériens avec toute la
responsabilité qui en découle. Ne dit-on pas qu' «il n'est pas de vent
favorable pour celui qui ne sait pas où il va» ?
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