
Les souscripteurs au projet des 500 logements LPA
?Promo Dar', sis à l'extension de la nouvelle ville Ali Mendjeli,
dans la wilaya de Constantine, se trouvent livrés à un désarroi total. Selon
des déclarations de représentants des souscripteurs, reçus hier à notre
rédaction, la situation du projet pousse à l'inquiétude, notamment les travaux
VRD, qui tardent encore à être lancés effectivement sur le terrain. Le projet,
sur le plan du bâti des logements, donne entière satisfaction, malgré le retard
accusé par le chantier lancé en 2013, nous dira l'un des représentants des
souscripteurs. Soulignant dans le sillage que «les logements sont presque
achevés, mais il y a ce problème des VRD qui reste encore à régler, et qui nous
cause un véritable cauchemar». «D'une part, se lamentent nos
interlocuteurs, on a assisté avec des cœurs serrés à l'achèvement de nombreux
autres projets qui ont démarré bien après le projet des 500 logements LPA, on a
même dû vivre un arrêt des travaux durant presque une année, au niveau de notre
projet, pour booster d'autres projets qui semblaient prioritaires aux yeux des
autorités locales, mais maintenant, nous sommes à bout de patience et nous
demandons que ces travaux de VRD soient lancés dans l'immédiat pour nous
permettre d'occuper nos logements durant l'été prochain». Un autre
s'inquiétera du fait que la moitié du projet a été inclue dans une zone où les
travaux de VRD vont incessamment démarrer, alors que l'autre moitié doit encore
attendre des procédures bureaucratiques qui peuvent prendre du temps et
pénaliser les souscripteurs. «On souhaite, dira-t-il, que tout le projet soit pris
en charge sur le plan des VRD dans son ensemble, afin de permettre aux
souscripteurs d'occuper leurs logements en même temps», dira-t-il. Nos
interlocuteurs signalent que les responsables locaux ont été mis au courant des
problèmes rencontrés, excepté le wali qui vient de prendre ses fonctions,
précise-t-on, mais la situation reste encore sombre. «L'été prochain, nous
serons contraints d'assaillir nos logements et les occuper quel que soit l'état
du chantier, car nous n'en pouvons plus de souffrir une plus longue attente vu
notre situation sociale qui ne le permet pas.
Depuis un an déjà, nous nous acquittons mensuellement
des frais de remboursement du prêt bancaire, ainsi que le loyer chez les
particuliers, car de nombreux souscripteurs vivent dans des maisons louées
auprès des privés, c'est intenable, on n'arrive plus à assurer le minimum
alimentaire pour nos familles », clame-t-on. Les concernés ont lancé un appel
de détresse aux autorités locales pour prendre en charge ces travaux de VRD
afin de mettre fin à leurs déboires.