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![]() ![]() ![]() ![]() Le sujet est dans toutes les bouches : partis le 19
décembre dernier depuis la plage de Bousfer, dans la
wilaya d'Oran, les familles des dix-huit (18) harraga
sont toujours sans nouvelles de leurs enfants et remuent ciel et terre pour
tenter de les retrouver. En effet, sur les 19 candidats à l'émigration
clandestine, seul le corps de Zakaria Ouilem (28 ans)
a été retrouvé et remis à sa famille. Son corps retrouvé au large de Tipasa du
côté de Sidi Fredj, le jeune Zakaria, originaire du quartier populaire de
" Sonatiba " avait été inhumé la semaine
dernière lors d'émouvantes obsèques. Les photographies des 18 harraga sont affichées par de nombreux internautes sur les
réseaux sociaux. Une bonne partie de la jeunesse tiarétienne
exprime son désarroi dans une wilaya devenue " le cimetière des espérances
", commente un internaute, membre de l'une des familles des 18 harraga.
La famille de la jeune femme disparue avec son fils en tentant de gagner les côtes ibériques a lancé, samedi, un émouvant appel de détresse aux autorités pour l'aider à obtenir des nouvelles de leurs proches. Le souvenir de ces sept harraga qui avaient tagué sur un mur de leur village, dans la proche banlieue de Tiaret, " ici s'arrête la vie " avant de prendre le large en décembre 2009. Ils périront tous les sept, disparus dans les eaux de la Méditerranée. Et pour conjurer d'autres tentatives de harga dans une ville où les jeunes sont broyés par la mal-vie et le chômage, des militants du mouvement associatif local et de simples citoyens ont adressé une lettre au président de la République, l'invitant à intervenir pour retrouver les 18 enfants de Tiaret disparus en mer, mais aussi à rendre visite à la capitale du Sersou, où le nouveau chef de l'Etat avait exercé en qualité de wali pendant plusieurs années, au début des années 90. |
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