Le torchon brûle entre le personnel administratif communal et le maire de la ville. Le feu qui couvait depuis l'élection de l'actuel maire a abouti à une vague de protestations.

Le siège de la mairie a été fermé au public, hier, par le personnel administratif, empêchant ainsi l'ouverture des bureaux et l'accès des citoyens aux différents services, y compris celui de l'état civil. Les protestataires qui occupaient le parvis de la mairie s'opposaient à l'ouverture des bureaux, revendiquent le droit à la promotion dans chacune des sections, qui selon eux a été gelée depuis plus de deux années et ce, en dépit des nombreuses lettres de réclamation adressées aux responsables locaux. Au centre des préoccupations des protestataires, figurent les promotions internes et leur situation financière qui n'a pas bougé d'un iota et enfin les conditions dans lesquelles ils travaillent, citant au passage les agressions physiques répétées subies par des agents de l'état civil.

Le mécontentement de ces dizaines d'employés a pris de court les administrés qui ont tenté vainement de prendre attache avec le maire. Et grande fut leur déception lorsque ce dernier s'est refusé à tout dialogue avec les grévistes et a dû quitter les lieux sur la pointe des pieds. Pour leur part, les agents protestataires en appellent au premier responsable de la wilaya pour la prise en charge réelle de leurs problèmes.