![]() ![]() ![]()
Débat :
L'enseignement des langues étrangères en Algérie: Entre héritage colonial et mondialisation
par Abdelmalek Bekkouche* ![]() Dans un monde en constante
mutation, où les échanges internationaux façonnent l'économie, la culture et
l'éducation, la maîtrise des langues étrangères s'impose comme un atout
stratégique majeur. Bien au-delà d'un simple outil de communication,
l'apprentissage linguistique agit comme un véritable catalyseur de
développement global. Il favorise l'accès à de nouveaux marchés, stimule
l'innovation, enrichit la compréhension interculturelle et améliore la qualité
de l'enseignement.
L'Algérie, riche de sa diversité linguistique, a toujours été au carrefour de multiples influences culturelles et historiques. Depuis l'indépendance en 1962, la question linguistique demeure au cœur des débats nationaux, reflétant les tensions entre héritage colonial, identité nationale et aspirations à l'ouverture internationale. Alors que l'arabe et le tamazight sont reconnus comme langues officielles, le français continue d'occuper une place prépondérante dans l'administration et l'enseignement supérieur, tandis que l'anglais gagne du terrain en tant que langue de la science et de la technologie. Dans ce contexte, promouvoir un plurilinguisme équilibré apparaît comme une stratégie pertinente pour concilier les exigences identitaires, éducatives et économiques du pays. Le système éducatif algérien est marqué par une complexité linguistique héritée de son histoire coloniale et des politiques post indépendance. Depuis 1962, l'Algérie a entrepris une arabisation progressive de l'enseignement, tout en maintenant le français comme langue d'instruction dans de nombreuses filières universitaires, notamment scientifiques et techniques. Cette coexistence linguistique a engendré des défis pédagogiques, en particulier pour les étudiants qui, après une scolarité en arabe, doivent suivre des cours universitaires en français, souvent sans une maîtrise suffisante de cette langue. Dans ce contexte, l'introduction de l'anglais comme langue d'enseignement dans l'Enseignement supérieur algérien représente une réforme stratégique visant à aligner le pays sur les standards internationaux et à renforcer sa compétitivité académique. Cependant, cette transition linguistique soulève des obstacles pédagogiques et institutionnels majeurs, tels que l'adaptation des contenus, la formation des enseignants et la préparation linguistique des étudiants. Une mise en œuvre réussie nécessitera une planification rigoureuse, une coordination interinstitutionnelle et des investissements significatifs dans les infrastructures éducatives. Langues étrangères : catalyseurs de croissance économique, d'enrichissement culturel et de progrès éducatif. Dans un monde de plus en plus interconnecté, l'apprentissage des langues étrangères revêt une importance capitale pour les individus et les nations. Maîtriser une ou plusieurs langues étrangères permet non seulement de communiquer efficacement au-delà des frontières, mais aussi de s'immerger dans d'autres cultures, favorisant ainsi la compréhension mutuelle et la coopération internationale. Sur le plan professionnel, les compétences linguistiques sont devenues des atouts majeurs, ouvrant la voie à des opportunités de carrière diversifiées et à une meilleure compétitivité sur le marché mondial. Par ailleurs, l'apprentissage des langues stimule le développement cognitif, améliore la mémoire et la concentration, et encourage une pensée critique plus approfondie. En investissant dans l'enseignement des langues étrangères, les pays renforcent leur capacité à participer activement aux échanges internationaux et à préserver la richesse de la diversité linguistique mondiale. En Algérie, cette dynamique mondiale se reflète dans les récentes réformes éducatives visant à renforcer la compétitivité nationale et à favoriser l'ouverture sur le monde. Historiquement dominé par le français, en raison du passé colonial, le paysage linguistique algérien évolue avec l'introduction progressive de l'anglais, dès la troisième année du cycle primaire, à partir de la rentrée scolaire 2022-2023. Cette initiative reflète une volonté politique de diversifier les compétences linguistiques des citoyens pour mieux répondre aux exigences de la mondialisation. Dans ce contexte, il est essentiel d'examiner les avantages économiques, culturels, sociaux et éducatifs que procure l'apprentissage des langues étrangères, afin de comprendre son rôle stratégique dans le développement global du pays. L'apprentissage des langues étrangères offre des avantages économiques significatifs pour un pays. En facilitant les échanges commerciaux et en attirant les investissements étrangers, la maîtrise de langues telles que l'anglais renforce la compétitivité sur le marché mondial. Les entreprises dotées d'employés multilingues sont mieux positionnées pour opérer à l'échelle internationale. De plus, la connaissance des langues des partenaires commerciaux permet une meilleure compréhension de leurs cultures et besoins, favorisant ainsi des relations commerciales fructueuses. Un environnement multilingue attire également des talents internationaux, comblant les pénuries de compétences et stimulant l'innovation. Enfin, le secteur de l'enseignement des langues étrangères crée des emplois pour les enseignants, traducteurs et autres professionnels linguistiques, contribuant ainsi à l'Economie nationale. Au-delà de ces bénéfices économiques, l'apprentissage des langues étrangères joue également un rôle crucial sur les plans culturel et social. Il favorise l'ouverture d'esprit et la tolérance en exposant les apprenants à de nouvelles cultures, modes de pensée et perspectives, ce qui renforce la compréhension interculturelle et le respect de la diversité. Sur le plan personnel, l'apprentissage d'une langue étrangère stimule les capacités cognitives, améliore la mémoire, la concentration et les compétences en résolution de problèmes, tout en ouvrant l'accès à une variété de ressources culturelles telles que la littérature, la musique et le cinéma. De plus, la maîtrise de langues étrangères facilite les échanges interpersonnels, permettant une communication directe avec des personnes d'autres pays lors de voyages, d'échanges culturels ou de collaborations internationales. Paradoxalement, la connaissance d'autres langues peut également renforcer la conscience de sa propre langue et culture, en les plaçant dans un contexte plus large et en valorisant leur singularité. L'apprentissage des langues étrangères offre des avantages éducatifs significatifs pour les individus et les sociétés. Il renforce la conscience linguistique, améliorant ainsi la maîtrise de la langue maternelle en enrichissant le vocabulaire et en affinant la compréhension grammaticale. De plus, la connaissance de langues étrangères, notamment l'anglais, permet un accès direct à une vaste quantité d'informations scientifiques, technologiques et culturelles disponibles dans ces langues. Dans un monde de plus en plus globalisé, cette compétence facilite la mobilité internationale, que ce soit pour des études, des stages ou des opportunités de carrière à l'échelle mondiale. Enfin, l'apprentissage des langues étrangères développe des compétences transférables telles que la communication, l'adaptation, la résolution de problèmes et la pensée critique, qui sont précieuses dans de nombreux domaines. Vers une politique linguistique équilibrée en Algérie : promouvoir le plurilinguisme au service du développement En Algérie, la place des langues étrangères, notamment du français et de l'anglais, suscite régulièrement des débats dans les sphères éducative, économique et culturelle. Plutôt que d'opposer ces langues, il est essentiel d'adopter une approche pragmatique visant à valoriser le plurilinguisme comme levier de développement et d'ouverture sur le monde. Le français, en raison de son héritage historique, occupe une place significative dans l'administration, l'éducation et les médias algériens. Parallèlement, l'anglais est perçu comme une langue internationale incontournable dans les domaines de la science, de la technologie et de la diplomatie. Au lieu de substituer l'une à l'autre, l'Algérie pourrait renforcer son multilinguisme en favorisant la maîtrise des deux langues, tout en intégrant d'autres langues étrangères selon les besoins stratégiques. L'usage des langues pourrait être adapté aux différents secteurs d'activité. Dans le domaine de l'Education, il serait pertinent de renforcer l'enseignement de l'anglais dès le primaire, comme initié lors de la réforme de la rentrée scolaire 2022-2023, tout en maintenant l'enseignement du français et en consolidant la maîtrise de l'arabe standard et du tamazight. Sur le plan économique, l'anglais pourrait être utilisé pour les échanges internationaux, notamment dans les secteurs du numérique et des investissements, tandis que le français serait conservé pour les partenariats régionaux, en particulier avec l'Afrique francophone. En matière culturelle, encourager la traduction et les échanges culturels multilingues permettrait de préserver la diversité linguistique et d'éviter la dépendance à un seul héritage linguistique. En fonction des opportunités géopolitiques et économiques, l'Algérie pourrait également promouvoir l'apprentissage de langues telles que l'espagnol et l'italien pour les échanges méditerranéens, l'allemand et le chinois pour les partenariats technologiques, ainsi que des langues africaines comme le swahili ou le haoussa pour renforcer les liens panafricains. Il est important de considérer le français non pas comme un simple héritage colonial, mais comme un outil pragmatique de communication et de savoir. De même, l'anglais ne doit pas être perçu uniquement comme une alternative post-coloniale, mais comme une langue répondant à des besoins concrets en matière de recherche, de diplomatie et de technologie. Des pays voisins comme le Maroc et la Tunisie ont adopté des politiques linguistiques favorisant le plurilinguisme. Le Maroc mise sur l'utilisation de l'arabe, du français, de l'anglais et de l'espagnol, tandis que la Tunisie encourage l'anglais dans l'enseignement supérieur tout en conservant le français dans l'administration. Pour répondre aux défis du XXIe siècle, l'Algérie gagnerait à adopter une politique linguistique inclusive et pragmatique, qui consolide l'arabe et le tamazight en tant que langues nationales, renforce l'enseignement du français et de l'anglais comme langues étrangères principales, et intègre d'autres langues en fonction des opportunités géopolitiques et économiques. Une telle stratégie permettrait de dépasser les clivages historiques et de préparer les générations futures à évoluer dans un monde multilingue et interconnecté. Changement de langue d'enseignement en Algérie: obstacles pédagogiques et institutionnels Le changement de langue d'enseignement au niveau supérieur engendre une série de difficultés qui se manifestent à divers niveaux, tant pour les étudiants que pour les enseignants et l'ensemble de l'institution. D'un point de vue pédagogique, une des difficultés majeures réside dans l'adaptation des contenus et des méthodes d'enseignement. Les enseignants doivent souvent repenser leurs cours pour les rendre accessibles dans la nouvelle langue, ce qui implique une révision complète des supports pédagogiques, des ouvrages de référence et des méthodes d'évaluation. Par ailleurs, cette transition peut entraîner une baisse temporaire de la qualité des échanges académiques, car les étudiants dont la maîtrise de la nouvelle langue n'est pas encore suffisante peinent à suivre les cours et à exprimer leurs idées de manière claire et précise. Du côté des étudiants, le passage à une langue d'enseignement différente comporte un risque important de difficultés linguistiques et de frustration. Ceux qui n'ont pas acquis une compétence linguistique avancée dans la nouvelle langue doivent faire face à une surcharge cognitive, car ils doivent simultanément assimiler des connaissances complexes et maîtriser un nouvel outil de communication. Cela peut affecter leur réussite académique et accroître le taux d'abandon, en particulier parmi les étudiants issus de milieux défavorisés ou ceux qui n'ont pas bénéficié d'une formation linguistique adéquate auparavant. Sur le plan institutionnel et administratif, le changement de langue d'enseignement nécessite des investissements importants, notamment en formation continue pour les enseignants et en mise à jour des infrastructures pédagogiques (tels que les bibliothèques, les ressources numériques et les outils informatiques). Ce processus, long et coûteux, requiert une forte coordination entre les différentes instances universitaires et les ministères concernés pour établir un cadre normatif et garantir une mise en œuvre harmonieuse. Enfin, le changement de langue peut également avoir des répercussions sur l'internationalisation de l'enseignement supérieur, en influençant la reconnaissance des diplômes à l'étranger et en modifiant les partenariats internationaux, s'il n'est pas accompagné d'une stratégie de communication et d'accompagnement bien structurée. En somme, bien que le changement de langue d'enseignement au niveau supérieur puisse ouvrir de nouvelles perspectives en facilitant l'intégration internationale et la mobilité académique, il présente des défis significatifs d'ordre pédagogique, linguistique, administratif et économique qu'il est essentiel de surmonter pour garantir une transition réussie. Le changement de langue d'enseignement dans l'enseignement supérieur constitue une réforme stratégique de grande envergure, qui doit être pensée avec rigueur et déployée de façon progressive. Une telle transition nécessite une préparation en amont, impliquant tous les acteurs du système éducatif : enseignants, étudiants et personnel administratif. Une approche graduelle permettrait d'anticiper les difficultés, de former les parties prenantes, et d'adapter les outils pédagogiques à la nouvelle réalité linguistique. Dans le contexte algérien, où l'arabe est la langue principale de l'enseignement général jusqu'au secondaire, tandis que le français prédomine dans l'enseignement supérieur, le passage à l'anglais représente un défi structurel. Pour réussir ce changement, il serait pertinent d'envisager une phase expérimentale dans certaines universités ou filières pilotes. Cette étape permettrait de tester les dispositifs pédagogiques, de mesurer l'impact sur la compréhension des cours, et d'évaluer la capacité d'adaptation des enseignants et des étudiants. En parallèle, une formation linguistique intensive en anglais doit être mise en place, ciblant en priorité le corps enseignant afin qu'il puisse assurer un enseignement de qualité. Des modules de langue spécialisés pourraient aussi être intégrés aux parcours universitaires pour soutenir les étudiants dans l'acquisition progressive de la terminologie académique propre à chaque discipline. La mise en œuvre de cette réforme pourrait se dérouler en deux grandes phases. Une première phase de transition, sur cinq à sept ans, poserait les bases du changement en mettant en place les outils de formation, les ressources pédagogiques, et les premiers ajustements curriculaires. Viendrait ensuite une phase de consolidation, s'étalant sur dix à quinze ans, durant laquelle l'objectif serait de généraliser l'utilisation de l'anglais tout en assurant une continuité pédagogique et une maîtrise effective de la langue. Enfin, ce processus doit être accompagné d'une stratégie nationale cohérente, alliant volonté politique, coopération interinstitutionnelle et investissements matériels. La réussite de cette transition dépendra aussi de la capacité des universités à s'ouvrir à des partenariats internationaux et à moderniser leurs infrastructures linguistiques et numériques. De la planification à l'intégration: les étapes clés d'une transition linguistique réussie Plusieurs pays ont entrepris des réformes linguistiques majeures dans leur système d'enseignement supérieur, motivées par des considérations stratégiques telles que l'intégration internationale, la compétitivité économique ou la consolidation de leur identité nationale. Le Rwanda constitue un exemple emblématique de cette dynamique. En 2008, le gouvernement a décidé de remplacer le français par l'anglais comme langue d'enseignement à tous les niveaux du système éducatif, ainsi que dans l'administration publique. Cette décision visait à faciliter l'intégration du pays au sein de la Communauté d'Afrique de l'Est, majoritairement anglophone, et à améliorer la compétitivité des diplômés rwandais sur le marché international. Le président Paul Kagame a souligné que cette réforme était motivée par la volonté de doter les jeunes Rwandais des compétences linguistiques nécessaires pour s'insérer dans une économie mondialisée. Dans les États baltes, notamment l'Estonie et la Lettonie, des réformes similaires ont été entreprises pour renforcer l'usage des langues nationales dans l'enseignement supérieur. En Estonie, une loi adoptée en 2022 prévoit l'abandon progressif de l'enseignement en russe d'ici à 2030, avec une transition débutant dès 2024 dans les premières années de scolarité. Cette mesure vise à renforcer la cohésion sociale et à améliorer les performances éducatives, les élèves des écoles russophones accusant un retard d'une année en moyenne par rapport à leurs pairs estoniens. En Lettonie, une réforme similaire a été validée par la Cour constitutionnelle en 2024, avec pour objectif de généraliser l'enseignement en letton dans toutes les écoles publiques, y compris celles fréquentées majoritairement par des russophones, d'ici à 2025. Au Kazakhstan, des initiatives récentes visent à promouvoir l'usage de l'anglais dans l'enseignement supérieur, en parallèle de la préservation du kazakh. Cette stratégie vise à préparer les diplômés aux exigences d'une économie mondialisée, en leur offrant des compétences linguistiques adaptées aux standards internationaux. Ces expériences démontrent que le changement de langue d'enseignement est généralement un processus progressif, soigneusement planifié, nécessitant un accompagnement pédagogique et institutionnel pour garantir une transition harmonieuse et efficace. Elles illustrent également la diversité des motivations et des contextes nationaux qui sous-tendent de telles réformes linguistiques dans l'Enseignement supérieur. Vers une société plus ouverte et compétente L'apprentissage des langues étrangères se révèle être un levier stratégique pour le développement économique, culturel et éducatif des nations. En Algérie, l'introduction progressive de l'anglais dans le système éducatif, notamment dès la troisième année du cycle primaire depuis la rentrée scolaire 2022-2023, témoigne d'une volonté politique de diversifier les compétences linguistiques des citoyens afin de mieux répondre aux exigences de la mondialisation. Cette transition linguistique, bien que prometteuse, nécessite une planification rigoureuse et un accompagnement adapté pour surmonter les défis pédagogiques et institutionnels. L'expérience d'autres pays, tels que le Rwanda ou les États baltes, montre que le changement de langue d'enseignement est un processus progressif qui requiert des investissements importants en formation continue pour les enseignants et en mise à jour des infrastructures pédagogiques. En somme, la maîtrise des langues étrangères, et en particulier de l'anglais, offre des opportunités significatives pour l'intégration internationale, la compétitivité économique et l'enrichissement culturel. Pour que l'Algérie puisse pleinement bénéficier de ces avantages, il est essentiel de mettre en œuvre une stratégie nationale cohérente, alliant volonté politique, coopération interinstitutionnelle et investissements matériels, afin de garantir une transition linguistique réussie et durable. Références : 1.https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/07/10/nos-employeurs-considerent-que-l-anglais-est-un-acquis-pour-notre-generation-le-retour-gagnant-des-sejours-linguistiques 2. https://odysseelangues.com/les-10-principaux-avantages-de-lapprentissage-dune-langue-etrangere 3. https://decouverte-culturelle.fr/diversite-linguistique-et-communication-interculturelle/limportance-de-lapprentissage-des-langues-dans-un-monde-globalise 4. Politiques linguistiques et réflexions sur l enseignement/apprentissage ... 5. Mouna LAHLAH « l'Algérie a la croisée des langues : enjeux et perspectives de la transition vers l'anglais dans l'enseignement supérieur» Université Badji Mokhtar Annaba Laboratoire LIPED, Algérie ORCID iD : 009-0004-6254-4131 6. Khaled Mesbahi . «L'impact Des Langues étrangères Sur Le Développement Socio-économique» Volume 5, Numéro 4, Pages 7-11 - 2017-12-01 7. Asterès «L'apprentissage des langues étrangères : un atout pour l'individu, l'entreprise et l'économie» Étude économique Septembre 2021 8. Sehlaoui Fatima Zohra «Transition Linguistique Dans L'enseignement Supérieur En Algérie : Analyse De L'impact Et Des Implications Du Remplacement Progressif Du Français Par L'anglais» Paradigmes Volume 8, Numéro 1, Pages 13-28 2025-01-27 9. ANGELIO - Formations, langues et découverte du monde «Les bienfaits de l'apprentissage des langues étrangères » 8 septembre 2022 *Professeur |
|