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Les parents des
filles fréquentant l'institut de formation professionnelle de la localité de
Salah Derradji, se plaignent des harcèlements
incessants que subissent leurs filles à l'entrée ou à la sortie de
l'établissement par des jeunes désœuvrés qui, parfois sont violents.
Ils expliquent que dans cette localité à vocation essentiellement rurale les habitants ne recourent pas beaucoup à des dépôts de plaintes à la police, ou à la gendarmerie, redoutant la publicité sur ce genre d'affaires. En plus, disent-ils, l'institut de formation professionnelle en question est situé près de la gare des voyageurs desservant la ville d'El Khroub et où est également implanté un commissariat de police. Mais rien n'y fait et malgré cette présence policière, c'est quotidiennement que les filles stagiaires sont assaillies par des jeunes, débarquant des bus d'El Khroub ou d'ailleurs, qui se font un malin plaisir à les harceler en paroles et parfois en actes. Situation qui naturellement provoque une forte réaction de défense de la fille victime, qui peut être agressée physiquement. «Et c'est malheureusement ce qui est arrivé à ma fille, avouera l'un d'eux, mais aussi à plusieurs autres filles dudit institut, ajoute un parent d'une stagiaire. Mais la plupart des parents, note-t-il, par conservatisme, ne déposent pas plainte. «Mais, les réactions peuvent aller loin, surtout avec les frères et les proches, qu'on a pu retenir jusque-là, les empêchant d'en venir aux mains avec ces harceleurs», dira l'un des parents, appelant les services de sécurité à agir par dissuasion en effectuant des rondes dans le périmètre de l'institut. |
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