![]() ![]() ![]() ![]() La situation de l'ASMO commence
par se compliquer avec la dernière décision prise par les joueurs qui ont mis à
exécution leur menace grève. En effet, les joueurs asémistes
ont refusé de prendre part aux séances d'entraînement, une manière de
revendiquer leurs dus. On vient d'apprendre que certains d'entre eux n'ont
perçu aucune mensualité depuis des mois. Il faut dire que cette montée au
créneau des joueurs est venue au mauvais moment, le club étant sérieusement
menacé par la relégation. Le plus incompréhensible reste le silence inexpliqué
des dirigeants. Il est certain que le manque de moyens financiers a limité la
marge de manœuvre des responsables du club, mais ces derniers sont appelés à
prendre leurs responsabilités, d'autant plus que l'avenir du club est compromis
en cette fin de saison. Nous avons tenté de prendre attache avec les
responsables asémistes pour éclairer l'opinion
publique, mais en vain. Personne n'a daigné répondre à nos appels. Dans ce
contexte, on vient d'apprendre que l'ASMO a bénéficié jusque-là d'une subvention
globale émanant des autorités locales de quatre milliards cent millions de
centimes. En outre, c'est le wali d'Oran qui a assuré la prime du match contre
le RCR, dix millions de centimes pour chaque joueur et qui a été remise par le
chef du cabinet. Face au WAT, les autorités locales ont motivé les joueurs par
une autre prime de l'ordre de dix millions de centimes à chaque joueur en cas
de victoire à Tlemcen. A présent, à la suite de la défaite essuyée face au WAT,
l'ASMO est retombée dans ses travers et se fait rejoindre par le troisième
potentiel relégable, l'USMH. Les deux prochaines journées s'annoncent décisives
pour l'équipe asémiste qui aura l'avantage de
disputer deux rencontres consécutives à domicile, ce qui constitue une
opportunité pour s'extirper de la zone rouge à condition de faire le plein. Une
mission qui ne s'annonce pas du tout aisée, surtout que les adversaires ont
pour nom le NC Magra, le leader incontesté de la
Ligue 2 et l'USMAn. Le maintien est certes difficile
mais pas impossible. La balle est dans le camp des dirigeants qui doivent
impérativement trouver les ressources financières pour essayer de débloquer la
situation et permettre aux joueurs de se concentrer sur leur travail. Nombreux
sont ceux qui estiment que ces difficultés financières sont pour beaucoup dans
cette difficile conjoncture que traverse le club, risquant de l'envoyer en
division nationale amateur. Mais cela n'explique pas tout, car des erreurs de
gestion ont été commises durant l'intersaison et durant le mercato
hivernal, sans oublier l'instabilité technique. En somme, l'absence d'un
conseil d'administration, les promesses non tenues et les ambitions démesurées,
cela risque de fâcheuses retombées pour l'ASMO. Une prise de conscience est à
souhaiter avant qu'il ne soit trop tard. La principale action à entreprendre
consiste à régler la situation financière des joueurs.
Par ailleurs, l'ASMO, considérée comme un véritable vivier de jeunes talents et connue pour son statut de club formateur, est en train de perdre beaucoup de sa réputation, comme l'attestent les éliminations prématurées de toutes ses catégories jeunes en coupes d'Algérie. Ces contre-performances ont surpris plus d'un, d'autant qu'il s'agit de la troisième saison que l'ASMO connaît le même scénario, alors que par le passé, le club s'illustrait parfaitement dans les épreuves de coupe. |
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