Au moment où se met en place le projet d'exploitation du gisement de
phosphate de Blad El Hadba à Bir
El Ater, 90 km au sud de Tébessa, un investissement
qui se chiffre à des milliards de dollars, avec en perspective la création de
milliers de postes d'emploi, voilà qu'un mouvement de grève des travailleurs du
complexe d'extraction et traitement du phosphate de Djebel Onk, un arrêt de
travail enclenché depuis quelques jours, vient paralyser la production au point
de causer des pertes au complexe. Les grévistes
revendiquent, ni plus ni moins, des augmentations de salaire et de certaines
primes. Les discussions entre représentants de la société Somiphos
et ceux des travailleurs n'arrivent pas, jusqu'ici, à débloquer la situation,
d'autant que l'administration de la société fait de son mieux pour répondre aux
revendications sociales et professionnelles des travailleurs, selon ses
dirigeants. Appelant les grévistes à reprendre le travail, dans la mesure où Somiphos doit respecter ses engagements avec ses clients. À
noter que d'autres mouvements de grève avaient affecté le secteur de
l'exploitation du phosphate, au sein d'une entreprise employant plus de 1.200
travailleurs, une entreprise qui, selon son plan de charge, compte atteindre
une production plus importante que les 1,4 million tonnes/an actuel, une
production acheminée vers les installations portuaires d'Annaba.