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20 familles
bénéficiaires de logements sociaux dans le cadre du projet des 500 logements
réalisés par l'entreprise « Sorest », au niveau de
l'UV 20 de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, dont les
travaux, aux dernières retouches, sont à l'arrêt depuis deux mois, réclament à
l'Opgi en tant que maître d'œuvre de leur trouver une
solution. C'est ce que nous ont indiqué hier des souscripteurs directement
concernés par ce problème et qui disent ne pas comprendre ce qui se passe,
ajoutant qu'il semble que la cause est liée à un conflit opposant le
sous-traitant à l'entreprise chargée du projet.
« Nous n'avons rien à y avoir et nous refusons d'en être les otages, dans le cas, bien sûr, où c'est bien là la vraie raison de l'arrêt des travaux », disent-ils. Et leur représentant, M. Laid, d'expliquer que « nous sommes pour la plupart des « nouveaux mariés », de la cité El Gammas, qui étions hébergés chez nos parents, qui ont été relogés en 2011. A l'Opgi on nous a signifié en ce temps-là que nous n'avons pas droit au relogement, mais on nous a donné des bons de logements situés à l'UV 20, faisant partie du projet des 500 logements de Sorest. Le projet qui date de 2013 a connu cependant un grand retard et n'a reprit que vers 2016, avec renforcement des sous-traitants pour rattraper le retard. Et entretemps nous avons procédé au paiement de la 1re tranche du prix des appartements, suite à des convocations de l'Office public de promotion immobilière (Opgi). Des promesses de remise des clés, dit-il, nous ont été faites pour le mois de juillet dernier, ensuite pour le 20 août et le 1er novembre, et c'est ce qui est finalement arrivé, avec le relogement à chaque fois d'une partie des souscripteurs. Aujourd'hui, de nombreux cas ont pris possession de leurs nouveaux quartiers, sauf près d'une soixantaine, dont 30 d'entre eux sont sûrs d'occuper leurs logements vers la fin de ce mois de décembre ». Et d'ajouter que « malheureusement, pour le cas des 20 appartements du bâtiment B bloc 4, à savoir les nôtres, les travaux sont à l'arrêt, alors qu'il ne s'agit que de finitions intérieures (électricité et gaz) qui ne nécessitent pas plus de deux semaines de travail. Dans ces conditions, nous demandons à l'Opgi de deux choses l'une, c'est-à-dire trouver une solution et finir le travail, ou nous reloger ailleurs, car nous n'avons rien à voir dans le conflit qui est à l'origine et ce blocage », est-il estimé. |
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