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El-Bayadh: Factures d'eau salées et colère des abonnés
par Hadj Mostefaoui
Les clients de l'ADE (Algérienne des eaux) du chef-lieu
de la commune de Kheiter, (plus de 800 abonnés) ne
savent plus où donner de la tête après qu'ils aient reçu des factures de
consommation d'eau trimestrielles très salées: le
montant dépasse les 60.000 DA ! Des abonnés, pour la plupart, des pères de
famille au chômage ou aux ressources financières insignifiantes. De l'aveu même
de ces abonnés, ces facturations ne trouvent aucune explication puisqu'ils
affirment et soutiennent mordicus que leurs habitations ne sont alimentées par
ce liquide précieux que par parcimonie. De même, affirment-ils, les robinets
restent à sec pendant de longues périodes en été. Et de souligner au passage
que leurs doléances n'ont trouvé aucune oreille attentive auprès de la
direction de l'Ade d'El-Bayadh. S'agit-il d'une
simple erreur de saisie ou de relevés de compteurs erronés faits à la hâte ?,
s'interrogent-ils. Ils affirment qu'ils refusent de payer ces factures, quitte
à s'approvisionner par citernes au niveau des nombreuses sources et points
d'eau que compte la ville.
Dans ce même ordre d'idées, il y a lieu de rappeler
que les robinets sont à secs. Pas la moindre goutte d'eau dans le quartier
Gharbi de la ville d'El-Abiodh-Sid-Cheikh depuis plus
de 25 jours, ce qui laisse perplexe l'ensemble des abonnés qui ne trouvent
aucune explication à cette situation qui perdure et à laquelle aucune solution
n'a été trouvée par l'ADE en dépit de leurs multiples démarches. Ces abonnés
lancent un cri de détresse à la tutelle de cette agence. Les plus nantis
d'entre eux ont recours à l'achat de citernes d'eau d'une capacité de 2.000
litres à des prix dépassant les 500 Da l'unité pour couvrir les besoins
ménagers pour une semaine. Du son côté, la cellule de communication de cet
organisme refuse de se prononcer sur ces ruptures d'eau prolongées qui irritent
les habitants de ces quartiers.
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