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Regrettablement
appelé, désormais, «l'axe de la mort» et ce, en raison des fréquentes chutes
mortelles de véhicules du haut de la falaise, notamment à hauteur du lieu-dit «Aïn Khadija», la route de la corniche semble, à priori,
susciter beaucoup de crainte chez les usagers. Un large éventail de couacs est
à l'origine de ce sentiment de peur, ressenti par les automobilistes, quand
pour une raison ou une autre ils sont dans l'obligation d'emprunter cette
route, tôt le matin et/ou après la tombée du soir. En sus de l'absence de l'éclairage
public et des chutes de pierres, les usagers signalent aussi qu'ils abordent la
bretelle qui permet d'accéder à la municipalité de Mers El Kébir,
la peur au ventre et ce, en raison d'un affaissement de la chaussée, qui ne
cesse de s'étendre, répertorié à hauteur du lieu-dit «Aïn
Khadija» à proximité de l'ancienne briqueterie, où un grand nombre de chutes
mortelles de véhicules a été recensé.
Ce déplorable état de fait a été, vainement, signalé par les automobilistes, mais l'affaissement continue toujours de s'étendre crescendo sans que les responsables concernés ne semblent vraisemblablement, s'en soucier. En effet, selon un constat établi sur ces lieux, il s'agit de fissures ayant tendance à s'étendre si aucune opération de restauration n'est entreprise d'urgence. C'est une partie de cette route, d'une distance de 200 m, non loin de ladite brettelle, qui a été déjà touchée par des travaux de réhabilitation, au cours du mois de décembre 2014, qui se sont avérés, finalement, avoir été menés en violation des normes. Ces travaux de bitumage et de gainage ont été effectués sur cette partie de la route et ayant nécessité plus de temps que prévu, en raison d'un sol accidenté, commencent à présenter des signes d'affaissement. D'autre part, l'absence d'installation de glissières de sécurité conformes aux règles, sur cette route, serpentant au pied du mont Murdjadjo et constituée, essentiellement, de virages à épingle de cheveux, suscite l'ire et la peur des usagers. A l'instar des 6 années précédentes, les ruées estivales qui se sont succédé depuis et sans doute la prochaine, ont été durement confrontées à l'obscurité ambiante, prévalant à la tombée du soir sur cet axe routier dépourvu de murettes de protection, où au moins une douzaine d'usagers ont été tués lors des chutes de leurs véhicules du haut de la falaise. La dernière chute mortelle d'une voiture qui s'est produite sur cette route, remonte à quelques mois et a eu lieu, toujours au lieu-dit «Aïn Khadija». L'accident a causé la mort d'une mère de famille âgée de 52 ans, alors que sa fille, 25ans, enceinte, a été évacuée dans un état jugé grave vers l'hôpital 1er Novembre 1954, de l'USTO. Le conducteur de la voiture, en l'occurrence le père de cette famille, âgé de 61 ans, a été grièvement blessé. Cette tragédie a, une fois de plus, suscité la colère des usagers de cette route, qui n'ont pas cessé de revendiquer l'installation de murettes de protection et de l'éclairage public, depuis 6 années. |
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