Pour réduire les attaques du ver blanc, ou larve de
hanneton, et limiter les dégâts importants occasionnés aux céréales par ce
coléoptère considéré comme un redoutable ravageur et dévastateur, M. Lahcène Boudia, de l'Institut
national de la protection des végétaux, invite les céréaliers d'effectuer dès à
présent le traitement chimique des parcelles en sus d'un labour en profondeur
et, bien sûr, de l'utilisation de semences traitées. La semence enrobée par le
pesticide est disponible au niveau des Coopératives des céréales et des légumes
secs (CCLS), a souligné notre source. Et d'ajouter que ces produits sont pris
en charge totalement par le ministère de l'Agriculture, l'ordonnateur étant
l'Institut national de la protection des végétaux. Aussi, ce traitement peut
être réalisé par les agriculteurs eux-mêmes et ce, en mélangeant l'insecticide
adéquat avec les semences avant les semailles. Cette méthode de lutte permet,
en effet, d'éloigner les larves du système racinaire après la levée, ce qui va
leur procurer une protection même au-delà de la germination. Les
céréaliculteurs ayant déjà procédé au semi avec une semence non traitée doivent
surveiller sans relâche leurs parcelles afin de pouvoir intervenir par des
traitements d'appoint localisés durant la période printanière.
Ces traitements insecticides ciblent essentiellement
les plages ou tâches qui apparaissent en végétation. Les services agricoles
tablent pour la prochaine récolte sur deux millions de quintaux de céréales
(blé et orge).