
Les
habitants de Ziadia se plaignent de l'état des caves
des immeubles, qui sont pour la plupart inondées par des eaux usées et
demandent pour leur cité le remplacement des réseaux des eaux usées vétustes,
en sus de la mise en place de canaux d'évacuation des eaux pluviales analogues à
ceux qui est sont en cours de réalisation à Djebel Ouahch.
Ainsi,
si nos interlocuteurs se disent satisfaits pour ce qui a trait aux travaux de
creusement et de pose de conduites, pour canaliser les eaux des pluies à partir
de Djebel Ouahch, en vue de les jeter dans l'oued, et
éviter que ces torrents ne se déversent dans la cité Ziadia,
située en bas de Djebel El Ouahch, ils s'inquiètent
des risques patents d'inondation et demandent la même chose pour leur cité.
Car, explique leur représentant, M. Omar, Ziadia avec
ses deux parties, inférieure et supérieure, en a un grand besoin du fait
qu'elle charrie beaucoup d'eau et que sa position nécessite des travaux de
protection et d'évacuation vers l'oued. Et d'évoquer, toujours dans le cadre de
l'assainissement, le problème des égouts de la cité, dont l'installation date
de 1982, et qui n'ont jamais été changés. Leur état de vétusté (près de 40 ans)
est tel qu'ils éclatent souvent en plusieurs endroits, la dernière fois a
concerné en même temps les alentours de la « mosquée El Ansar
» et ceux d'une école primaire. C'est tout le réseau qu'il y a lieu de revoir
et changer. Enfin, leur représentant nous parlera également des caves de la
plupart des immeubles qui sont inondées et débordent d'eaux usées.
Questionné
sur ces sujets, le délégué communal de Ziadia, K. Berrirèche, fait savoir que le tour de la cité Ziadia est prévu après la fin des travaux menés à Djebel Ouahch. Et de reconnaitre l'état de vétusté des égouts,
mais assure qu'à chaque fois qu'un éclatement est signalé, les services de la Seaco sont contactés pour des interventions. Sachant que le
changement de tous les réseaux est une autre affaire et dépend totalement de la
Seaco et de l'Ona. « Mais
pour les caves, les habitants concernés sont invités à se rapprocher de la
délégation communale pour en faire état, car jusqu'à présent nous n'avons pas
eu de plainte dans ce sens », dira-t-il.