Malgré les appels incessants des automobilistes, pratiquement tous les feux tricolores de la municipalité d'Aïn El-Turck sont à l'arrêt depuis le début de la saison estivale. Cet état de fait, qui a soulevé le tollé des usagers de la route, a été signalé à plusieurs reprises sans toutefois susciter la réaction des services concernés. Cette situation représente un réel danger à la fois pour les automobilistes et les piétons, notamment au niveau des principaux carrefours à l'entrée de la localité de Trouville, à Clairefontaine et au centre d'Aïn El-Turck. Conséquence de cette « panne » prolongée, des embouteillages monstres notamment aux heures de pointe, ainsi que de nombreux accidents de la route. Selon le constat établi sur le terrain, c'est au niveau des feux tricolores à l'arrêt, installés à hauteur du carrefour situé à proximité du tribunal d'Aïn El-Turck que prévaut depuis des mois une grande anarchie dans la circulation automobile. Plusieurs tamponnages entre des voitures ont été recensés à hauteur de cette intersection, passage obligatoire pour se rendre dans différentes zones essaimées à travers cette municipalité. Des altercations entre automobilistes en colère et/ ou des piétons, qui traversent, se produisent régulièrement depuis la défaillance de ces feux tricolores. Le même déplorable constat est relevé au niveau des feux à hauteur du carrefour situé juste en face de l'unité de la Protection civile, sise dans la localité de Bouiseville et ceux qui sont mitoyens au boulodrome de Trouville. La même situation de déliquescence en termes d'anarchie dans la circulation routière, qui met en péril la vie des piétons, est relevée en ces lieux également. « Nous revendiquons une opération d'assainissement pour réguler conformément aux règles universelles la circulation routière dans notre lieu de résidence. Nous dénonçons vivement ce laisser-aller dans ce volet, qui expose nos enfants à un danger imminent quand ils se rendent à leurs établissements scolaires », ont fait remarquer des riverains outrés de la localité de Bouiseville avant de renchérir : « Il faut mettre un terme définitif à l'installation de ralentisseurs hors normes en béton qui exposent nos véhicules à de considérables dégâts ». Toujours est-il que les usagers en particulier, et la population d'Aïn El-Turck interpellent les pouvoirs publics pour remédier à cette regrettable défaillance, qui n'a que trop perduré et ce, avec tous les désagréments et autres contraintes qu'elle a enfantés sur le réseau routier de cette municipalité vers laquelle convergent chaque week-end des dizaines de familles pour déstresser à travers une sortie d'oxygénation.