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L'investissement
dans les biens Wakfs est «ouvert aux investisseurs et
capitaux étrangers suivant la législation algérienne» et sous forme de
«partenariat», a déclaré, mercredi à Médéa, le ministre des Affaires
religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa.
«Les investisseurs étrangers peuvent, au même titre que les nationaux, privés
ou publics, avoir accès aux biens Wakfs, bâtis ou
non, et réaliser le type d'investissement qui assure les intérêts des deux
parties», a indiqué le ministre, en marge de l'inauguration du «complexe wakfs» de la ville de Berrouaghia,
qui comprend des logements, des bureaux et des locaux à usages commerciales et
de services.
M. Aissa a précisé, dans ce contexte, qu'un décret exécutif, promulgué récemment, donne aux investisseurs étrangers «le droit d'accès» aux biens wakfs du secteur, à condition, a-t-il ajouté, que cet investissement «soit réalisé dans le cadre d'un partenariat et sur la base de la règle 51/49". Il a évoqué, à cet effet, la conclusion de trois contrats de partenariat avec des investisseurs nationaux pour la réalisation d'une structure de santé, une banque et un hôtel, qui devront «entrées en fonction, au plus tard, d'ici six mois», soulignant que «l'opération d'exploitation et rentabilisation» des biens wakfs nationaux «avancent à un rythme soutenu». S'agissant des biens wakfs, qui font l'objet de litiges avec des particuliers ou des organismes, le ministre a affirmé que «plus de 95% des ces biens ont été récupérés et versés dans le portefeuilles foncier du secteur», annonçant par la même la récupération dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbes de treize parcelles qui abritaient auparavant des cimetières étrangers, dans le cadre de l'opération de transfert et de regroupement des ossements des personnes étrangères enterrées en Algérie, initiée par leur pays d'origine. |
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