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Le
président du comité de suivi a déclaré hier que « le dialogue avec les
Etats-Unis est important, ils produisent plus que l'Arabie saoudite et la
Russie, environ 11 millions de barils/jour ».
Le ministre saoudien, Khaled El Felah, a précisé à cet effet que «nous ne cherchons pas à arriver à un prix déterminant, on veut juste obtenir un équilibre du marché et sa stabilité ». Le président du JMMC pense ainsi que « ces éléments vont aider les décideurs américains à être rassurés pour atteindre cet objectif ». Le ministre russe se dit « d'accord avec ce qu'a dit El Felah, le but est d'avoir un environnement favorable et une visibilité du marché ». Alexander Novak assure que « la demande va augmenter durant les 20 années à venir, donc les investissements vont à l'avenir accroître les réserves ». Il précise que « la production mondiale se situe autour de 100 millions de barils/jour, les pays OPEP ont accepté d'augmenter la production pour assurer la stabilité du marché, ils se sont fixé cette responsabilité ». Le ministre saoudien indiquera pour sa part que « depuis juin, l'Arabie saoudite a satisfait la production de chaque baril demandé notamment par l'Asie et les Etats-Unis, personne n'en a eu moins que ce qu'il a demandé, Aramco a été à la hauteur de ces exigences en produisant entre 400.000 et 600.000 barils/jour, ce n'est jamais stable, nous sommes dans les normes des 5 dernières années, ceci est valable depuis mai dernier ». Le Russe reprend pour souligner que « la Russie a une capacité supplémentaire pour booster la production mais elle est très prudente, nous allons respecter cette capacité lorsqu'il s'agira d'améliorer le niveau de la production mondiale, la Russie est prête à examiner cette question ». A propos de l'élargissement du JMMC à d'autres membres, le ministre russe dira que « ceux actuels ont été élus en raison de la confiance que placent en eux les pays OPEP et non-OPEP, ce sont des pays pivots comme l'Algérie et le Venezuela qui ont facilité le consensus ». Le président du JMMC indique que « le comité s'est engagé à bien contrôler le marché tout en prenant en considération les besoins des pays en voie de développement, nous devons apporter des capacités supplémentaires pour essayer de supporter ces problèmes ». L'Arabie saoudite rassure, dit son ministre, « les consommateurs qu'on va garder l'équilibre du marché et réduire l'offre si le prix n'est pas intéressant ». A cette fin 2018, il souligne que « les réserves sont en augmentation ces deux dernières semaines, les choses vont changer en 2019, la demande est de 1,5million de barils/jour, après examen, nous allons voir comment garder l'équilibre du marché, les réserves sont notre volant pour orienter nos investissements ». Il affirme que « nous avons obtenu un consensus pour arriver à un taux de conformité de 100% de l'accord de juin dernier, on va adopter un cadre de coopération OPEP et non-OPEP lors de la réunion du 7 décembre ». Le SG de l'OPEP assure, lui, que « nous allons arriver à 100% d'ici à juillet prochain ». La baisse des réserves lui fait dire que « des efforts sont à faire les mois à venir ». Le ministre russe dira de la réunion d'Alger que « c'est le rassemblement le plus représentatif du JMMC, beaucoup d'efforts sont nécessaires pour atteindre un équilibre du marché ». Le président de l'OPEP vient rassurer lui aussi en soutenant que « s'il y a une augmentation à apporter à cet effet, les Emirats arabes unis pourront y répondre parce que nous avons la chance d'avoir une capacité supplémentaire depuis juin, elle est à la disposition du JMMC, nous produisons 3,5 millions de barils/jour, mais on ne va pas en abuser parce que les fondamentaux sont bons ». Guitouni demande, lui, «des efforts pour la stabilité de l'offre et de la demande, et la continuité de l'accord de juin ». Le ministre de l'Energie veut être optimiste en affirmant que « on se dirige vers une stabilité du marché, en novembre prochain, le JMMC va nous donner une idée à cet effet ». Après l'accord de juin, reprend le président du JMMC, « nous allons mener des concertations avec tous les Etats notamment les EAU et la Russie pour rechercher des mécanismes pour préserver et renforcer notre coopération ». La demande de l'élargissement de l'OPEP est, selon lui, faite à cet effet. El Felah fait savoir que «l'adoption d'une charte de coopération non limitée dans le temps sera discutée avec au plan technique, ministériel et même du sommet de l'OPEP ». Il espère que « cette charte sera signée en décembre prochain ». |
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