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Les commerçants délocalisés du
marché du Polygone, qui ont bénéficié de locaux de l'OPGI à la nouvelle ville
de Massinissa, ont finalement accepté, de guerre lasse, les conditions de
l'OPGI et commencé à payer les redevances en vue de leur installation, à terme,
dans leurs nouveaux commerces.
Selon le président de leur association, B. Hassen, une trentaine de commerçants sur un ensemble de 122 concernés par le transfert dans des locaux neufs de Massinissa ont déjà régularisée leur situation auprès de l'OPGI. Selon notre interlocuteur, les prémices d'un dénouement ont commencé à apparaître ces derniers jours, et ce après le consentement des commerçants, contraints et forcés, à payer les nouveaux locaux selon les modalités arrêtées par l'OPGI. Ces conditions consistent en le règlement cash de 35% du prix du local. Le reste est échelonné sur cinq ans avec un paiement mensuel étalé sur 37 mois, dit-il. «Dispositions que nous avons jugées irrecevables au début et avons défendu l'accord initial conclut avec L'OPGI, à savoir le paiement de 25% et un échéancier de cinq ans, surtout que cet accord avait aussi le OK du ministre de l'Habitat et du wali. Malheureusement l' OPGI est revenu sur ces modalités de règlement en avançant des exigences qu'il prétend comme relevant de sa souveraineté et que personne ne peut le pousser à les abandonner, nous avait-on affirmé alors», poursuit M. Hassen. «Nous avons tenu plusieurs sit-in devant la daïra et le cabinet du wali dans l'espoir que les interventions et pressions de ces derniers seraient suffisantes pour que la direction de l'OPGI revienne à de meilleurs sentiments, mais en vain». «Comme cela fait plus de sept mois que nous sommes au chômage, nous avons plié, contraints et forcés, en considération que nous sommes tous des pères de familles avec femmes et enfants à nourrir», a-t-il expliqué. |
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