La décision prise par le directeur de l'hôpital de Didouche-Mourad d'interdire l'accès des visiteurs véhiculés aux parkings situés à l'intérieur de l'établissement hospitalier a provoqué un mécontentement général parmi les concernés.

Hier, un groupe de visiteurs qui se sont présentés devant l'hôpital, qui pour accompagner des malades en consultation, qui pour rendre visite à des malades, ont pris contact avec notre journal pour formuler des protestations contre cette mesure qu'ils ont qualifiée d'inique et sans pareille dans les autres hôpitaux de la wilaya. Hier, une grande foule rassemblée à l'entrée du parking de l'hôpital a exprimé sa colère contre cette décision qui leur interdit l'accès aux parkings situés à l'intérieur. «A cause de cette décision nous sommes condamnés à nous garer à quelque 800 mètres loin de l'entrée de l'hôpital.

Dans ces conditions, imaginez un peu la situation de ceux, et ils sont nombreux, qui ramènent un malade aux urgences ou pour une consultation ordinaire.

C'est inhumain parce qu'ils doivent parcourir ces 800 mètres en montée pour accéder à l'hôpital ». «L'hôpital dispose de trois grands parkings à l'intérieur qui ont été réservés exclusivement aux cadres de l'établissement», ont ajouté, non sans colère, nos interlocuteurs.

Pour M. Ben M'hidi auquel a été confiée récemment la direction de l'hôpital de Didouche-Mourad, les décisions prises ont été nécessaires afin de remédier à la situation d'anarchie dans laquelle évoluait l'établissement, pour instaurer une organisation et, surtout, la sécurité. «Les visiteurs qui ramènent des malades peuvent les déposer à la porte d'entrée et ils seront pris en charge par le personnel de garde, mais le visiteur doit retourner garer son véhicule dans le parking en bas et revenir ensuite à pieds», précise-t-il. Aussi, ajoutera-t-il, «pour une question de sécurité, il ne doit plus y avoir de véhicules garés devant ou à côté de l'entrée principale de l'hôpital comme cela se faisait auparavant, car cela provoquait un encombrement et empêchait l'accès, surtout aux services de sécurité et à la Protection civile qui ramène fréquemment des patients et des blessés aux services des urgences».