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L'Ambassadeur de France, à Alger, Xavier Driencourt, signera, samedi 23 juin, à 14h, le livre: «Quatre nuances de France, quatre passions
d'Algérie», à la librairie du Tiers Monde. Cet ouvrage «original», co-écrit
avec le journaliste Rachid Arhab, Karim Bouhassoun, jeune Franco-Algérien issu des banlieues et Nacer Safer, ex sans-papiers
algérien en France, à l'initiative de Xavier Driencourt,
offre «un dialogue» de quatre voix où chacun des auteurs exprime son propre
regard sur l'Algérie et de la France, à travers «des sujets cruciaux tels que
du vivre ensemble républicain et l'apport des Français venus d ailleurs». Il se veut ainsi «un espace de débat citoyen
et une interpellation forte et sans langue de bois pour dépasser les idées
reçues, construire la société de demain et raffermir les liens qui nous
unissent par-delà la Méditerranée».
«Il y a des centaines de hauts fonctionnaires comme moi, il y a des centaines de milliers voire des millions de double nationaux, comme Karim, des dizaines et sans doute des centaines de milliers de sans- papiers comme Nacer. Mais combien se rencontrent-ils et ont-ils l'occasion de parler ? (...) Parler entre nous, venant d'horizons si différents, de l'immigration, de l'intégration, de la religion et de l'Islam, de la France et de son identité, de l'Algérie probablement, avec des regards si différents, était finalement une démarche citoyenne », souligne Xavier Driencourt. A travers ce récit, les auteurs partagent, avec le lecteur, leur parcours personnel, leur relation intime et forte avec la France et l'Algérie où chacun témoigne, à sa manière, sa quête de fraternité, animée de la volonté de regarder vers l'avenir du vivre ensemble, sans tourner le dos au riche passé commun, tissé entre la France et l'Algérie, souvent douloureux, toujours passionné. «A mon retour en France, quatre ans plus tard, j'ai gardé un intérêt de plus en plus personnel pour l'Algérie (...) progressivement, presque indiciblement, en quatre ans, par les rencontres, les expériences, les amitiés, les déplacements dans le pays, s'est opérée en moi une sorte de mutation biologique qui a transformé mon regard de haut fonctionnaire en un regard d'homme avec ses questionnements, ses doutes et ses interrogations», écrit Xavier Driencourt. |
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