Selon le Dr. Aouabdia Nabila, la directrice du centre des carrières professionnelles de l'Université Constantine 1 des Frères Mentouri, le Salon de l'emploi dont la 9ème édition s'est ouverte hier a obtenu son meilleur score au cours de l'année 2016 en réalisant 250 recrutements et en recevant 350 offres de stage pour les étudiants diplômés. Les offres viennent d'entreprises publiques et privées du secteur économique et de la fonction publique. «Avec l'avènement de la crise économique et la politique d'austérité qui s'en est suivie, l'année 2017 ne nous a pas été aussi favorable. Toutefois, a poursuivi notre interlocutrice, nous avons senti les prémices d'un renouveau cette année, surtout dans le secteur économique public et privé». Elle signale dans ce cadre que son organisme ne rencontre pas de problèmes pour les offres de stage, car les entreprises sont généralement ouvertes dans ce créneau durant les périodes des vacances. «J'ai fait un petit sondage pour cette année, nous a-t-elle confié, et j'ai remarqué qu'il va y avoir aussi des offres d'emploi durant ce salon. Je vais donc commencer dès aujourd'hui à collecter ces offres. Bien sûr, on sait que le recrutement est toujours possible dans le secteur économique, notamment dans le privé, mais dans la fonction publique la situation reste toujours figée», a déploré Mme Aouabdia.

Et c'est sous le slogan «le diplôme universitaire face au marché de l'emploi», que la 9ème édition du Salon de l'emploi organisé par le centre des carrières de l'université Constantine 1 des Frères Mentouri s'est ouverte hier matin mercredi dans le hall du bloc des lettres de l'université avec la participation de 46 entreprises nationales et organismes du monde du travail. «Nous avons lancé plus de 150 invitations et nous avons reçu des réponses de 45 entreprises et organismes qui sont présents dans ce salon», a noté la directrice du centre des carrières. Nous avons remarqué, en effet, la présence d'entreprises de l'agroalimentaire, du secteur mécanique du bassin industriel d'Ain Smara, du secteur de la formation, de la SNTF, du bâtiment. Il y aussi la présence incontournable des dispositifs de l'emploi comme l'Ansej et la Cnac.

L'objectif de ce salon, explique le Dr. Aouabdia, est de développer aussi les compétences des étudiants avant qu'ils n'abordent le marché de l'emploi. Ces derniers doivent être formés au centre des carrières grâce à de courts stages pédagogiques de 2 à 4 jours qui entrera dans leur cursus du moment que leur CV est quasiment vierge de toute expérience professionnelle, car ces stages sont sanctionnés par des attestations qui sont comptabilisées dans le CV des étudiants qui vont entrer dans le monde du travail avec un minimum d'atouts.