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« Du
moment où une personne quitte l'utérus de sa mère, ses efforts de tous les
instants sont consacrés à construire et à maintenir des utérus artificiels... La
première raison, pour laquelle les citoyens individuels d'un pays créent une
structure politique, est un désir subconscient de perpétuer la relation de
dépendance de leur enfance...
Ils veulent un ange gardien pour éliminer tout risque de leur vie. Poser un poulet sur la table de chaque dîner, habiller son corps, les border dans le lit le soir et leur dire que tout ira bien quand ils se réveilleront le lendemain... La demande du public est incroyable, alors, l'ange gardien, le politicien, répond à l'incroyable par l'incroyable en promettant le monde sans rien apporter. Donc, qui des deux est le plus grand menteur ? Le public ou l'ange gardien ? » (Armes silencieuses pour guerres tranquilles, Syti.net 2006). Il est trop tard pour se poser ce genre de questions et sans doute utile de savoir que la politique a déjà modifié notre ADN. En 1968, l'IFOP pose une question aux Français : « Quelle est la qualité qui vous paraît la plus importante pour un homme politique ? » Réponse de la grande majorité : « On ne lui demande pas d'être intelligent. S'il est honnête, ce sera déjà beau ». D'après Maurice Barrès, dans une assemblée politique, un honnête homme ressemble à un imbécile (Mina et André Guillois, Liberté, Egalité, Hilarité). Pour Gustave le Bon, un politicien n'a besoin de rien d'autre que de prestige. Définition du prestige, une illusion attribuée aux sortilèges. Sortilèges : maléfice des sorciers, action magique (Nouveau Littré). « Depuis l'aurore des civilisations, les peuples ont toujours subi l'influence des illusions. C'est aux créateurs d'illusions qu'elles ont élevé le plus de temples, de statues et d'autels. Illusions religieuses jadis, illusions philosophiques et sociales aujourd'hui...» Pour en arriver aux désillusions du 21e siècle. David Van Reybrouck, spécialiste d'histoire culturelle et archéologue, s'est demandé pourquoi la démocratie représentative est dans une impasse. Se basant sur une enquête internationale qui a duré des années pour interroger plus de 73.000 personnes dans 57 pays, représentant 85% de la population mondiale (le World Values Survey). Résultat : 91,6% sont favorables à la démocratie. Mais le besoin de chefs puissants « qui n'est pas à tenir compte d'élections ou d'un parlement augmente de plus en plus. Ainsi que la baisse de confiance dans les Parlements et les partis. Notamment dans les jeunes démocraties. Que dire du Printemps arabe y compris là où il y a eu des élections (Tunisie, Egypte) ? Démocratie coincée entre enthousiasme et suspicion, Reybrouck en étudiant le modèle de la Grèce ancienne écrit son livre : « Contre les élections ». Il n'est pas le seul, déjà en 1985, des auteurs comme Ernest Callenbach et Michael Phillips ont suggéré que la Chambre des représentants des Etats-Unis se transforme en chambre représentative. Les 435 représentants ne seraient plus élus, mais tirés au sort. Ernest est l'auteur de « Ecotopia » vendu à un million d'exemplaires et pas mal de ses idées sont partagées à présent. Quant à Michael, banquier, auteur d'ouvrages comme The Seven Laws of Money et Honest Business, a été en 1960 le « cerveau »de la MasterCard. Pour eux, « le système électif pur existant actuellement n'était pas assez représentatif et trop vulnérable à la corruption. La puissance de l'argent pesait trop lourd. Le tirage au sort pouvait y remédier ». Selon les auteurs, « la Chambre actuelle propose des lois au Sénat et examine les propositions de loi du Sénat » Hadj Moussa et Moussa Hadj au bled de la plus belle Constitution. Les Grecs avaient bien étudié le problème et le vice qui va avec. Pour Aristote, « le principe fondamental du régime démocratique, c'est la liberté... Une des marques de la liberté, c'est d'être tour à tour gouverné et gouverneur ». Pour cela, il fallait combiner l'élection et le tirage au sort. Pour Aristote, l'élection est oligarchique, le tirage au sort est démocratique. Tout homme jouissant de ses capacités mentales est capable d'être un chef. Cela peut paraître idiot puisque le tirage peut tirer n'importe qui. Mais les faits sont là, l'élection libre ou téléguidée ne marche pas, n'a jamais marché, nous susurre le virus de Wuhan. Pire, elle menace de nous faire disparaître. Comme a disparu la civilisation grecque quand on a gelé le tirage au sort pour booster la corruption. Boudiaf n'aurait eu aucune chance avec l'élection avec son zéro prestige. Pas fichu de dorer son look à l'aide d'un couturier italien de luxe et se pavaner sous les dorures d'un palais aux arcanes ciselés. Il a tout boudé. Par contre, Bouteflika, un maître de l'illusion, né pour l'élection d'où sont bannis l'esclave et la femme. Bien sûr, il y a la discrimination positive et la parité. Mais quand on voit les « élus », on comprend pourquoi le dictionnaire lie le prestige aux sortilèges, à la malédiction. En Algérie, aucune chance pour une « tayaba » d'un hammam, par contre, elle aurait pu être choisie par le sort. En ces jours de grande finitude et de caisses résonnantes à vide, elle nous aurait conseillé de prendre une tisane au « chih » (artémisia). Cette plante ancestrale qui se vendait en superstar dans nos souks est interdite par l'OMS qui interdit tout ce qui nous fait du bien. En France, on ne peut plus la trouver ni la commander sur Internet. Obéissant aux directives de l'Organisation, Macron l'a bannie. Et oui, alors qu'elle disparaissait en catimini et dans l'indifférence totale en Algérie, elle fleurissait en Occident. De nos jours, on la soupçonne de connivence avec la fameuse chloroquine dont l'histoire ressemble probablement à notre « chih » : C'est à la fin du 16e siècle que les Jésuites, voulant évangéliser les sauvages, découvrirent que ces derniers guérissaient leur fièvre avec une poudre miraculeuse de l'écorce d'un arbre appelé kinkina. Les saints hommes la ramenèrent en Europe et firent de gros profits... L'Angleterre anglicane dédaigna le remède catholique. Un médecin britannique, Robert Talbor, atténua l'amertume de la poudre avec du sirop et soigna ainsi le roi Charles II (Jean-Paul Brighelli, Syti.net 01/04/2020). Bien sûr, la médecine officielle attaqua le remède des sauvages. Au point où La Fontaine écrit un Poème du quinquina (1682) où il « tire à boulets rouges sur le corps médical officiel qui l'avait bien cherché. » Comme l'Histoire se répète... : « Le quin règne aujourd'hui : nos habiles s'en servent. Quelques-uns encore conservent, Comme un point de religion, L'intérêt de l'école et leur opinion. Ceux-là mêmes y viendront... Laissez un peu de temps agir la maladie, Cela fait, tranchez court... » C'est rassurant de savoir que la plante artémisia possède pas moins de 200 agents actifs. Pas étonnant qu'elle fasse peur, ainsi que la chloroquine au bisness du vaccin et du médicament-leurre. Tellement efficace que les Africains pauvres aillent jusqu'à la cultiver pour se soigner du paludisme. De nos jours, le virus couronné tue les vieux contrairement à celui de la grippe espagnole, qui n'a d'espagnol que le nom, mais dont les victimes se comptaient en millions. Des chercheurs, toujours à défaut de sages, se sont penchés sur cette hécatombe. Leur conclusion : le tueur n'était pas le virus, mais l'aspirine qu'on doit à l'invention de Bayer, qui depuis s'est associé pour le pire avec Monsanto. Bayer créateur du fameux « agent orange » déversé sur le Vietnam et les gaz mortels de la Seconde Guerre mondiale... Ce qui explique qu'il fallait attendre une pandémie virale bien spéciale pour être alerté du danger de l'aspirine et des anti-inflammatoires. À bon raisonneur, salut. Dans la boîte de Pandore des Maîtres du monde, le malheur à venir n'a rien à voir avec le tirage au sort. Il doit être élu et libéré au bon moment. Le désirable après le désiré. Le souhaitable après le souhaité. C'est pour cela que Dieu, avec son jeu de dés à la physique quantique, n'est plus à la page. Sans parler de la religion-Terminator, l'Islam dévoré par l'islamisme. Laissant KO le monde musulman qui suit à ses dépens et survit à Allah va. C'est après le 11/09/2001 que les attaques médiatiques anti-Islam ont commencé et le terrorisme à se propager en Occident. Que la religion musulmane possède un tas de défauts, notamment concernant la femme, c'est certain. Les deux autres monothéismes ne sont pas « vierges » pour autant. Qu'on coupe la main au voleur et à la voleuse, c'est plus idiot qu'inhumain. Mais, hier, dans l'Empire anglais des Lumières et du boom industriel, on pendait la bonne qui ose dérober une babiole à sa maîtresse. Quant au Prophète violeur et pédophile, il suffit de lire les recommandations de l'OMS, l'UNESCO et autres machins qui imposent leurs visions post-humanité de l'éducation et la santé des enfants : leur droit au plaisir, leur droit consentement, leur droit d'être adulte au berceau, leur droit de « divorcer » des parents. Comme si on pouvait, à cet âge-là, dire oui ou non à l'éducateur enseignant divinisé par l'Ecole qui classe le rôle maternel sous la poussière préhistorique du musée. Ce qui justifie la colère d'un journaliste quand, à la sortie de l'école, son fils, tout content, l'informe qu'il vient d'apprendre à mettre un préservatif : « J'aurais préféré que l'école apprenne à mon gamin comment mettre un masque ! » (InsolentiaeTV Youtube). Sans parler de cette manie de traquer le moindre mot sexiste au moment où la justice des hommes n'a jamais été aussi clémente avec le violeur. Au moment où les États ouvrent les portes de leur budget à l'argent de la prostitution et de la drogue. Selon Xavier Raufer, le célèbre criminologue, la mondialisation n'a profité qu'au crime : « Il a fallu 3 ans à la police française pour s'entendre avec la police russe au sujet des proxénètes. Et 3 semaines aux prostituées de l'ex-Allemagne de l'Est pour se retrouver sur les Champs-Élysées après la disparition du Mur » (Youtube). Pas étonnant qu'ils aient commencé par détruire la femme. De la protectrice, on en a fait la protégée ; de la donneuse de vie, la victime ; de la fille, la putain, de la mère seule, un cas social. Dans son livre ?'Les Algériennes'', Mahfoud Bennoune, le sociologue-anthropologue-moudjahid écrit : ... « Les êtres humains ne peuvent transcender leur animalité que par l'accès à l'instruction, à l'éducation et à la formation..., à l'acquisition de la culture... » Concernant le nombre de femmes universitaires, il ajoute : « Cependant, ce progrès quantitatif prodigieux a été accompagné par l'arrêt du développement économique et social du pays par le régime du colonel Chadli... et ses collaborateurs prédateurs. Aujourd'hui, la plupart des diplômées de l'enseignement supérieur sont condamnées au chômage ». De nos jours, tous les diplômés du supérieur, s'ils sont dépourvus de piston ou d'argent, sont condamnés au chômage. Certains, avec un « chaoui » de chance, s'obligent à un boulot n'exigeant aucune fréquentation d'une quelconque école. C'est que l'arrêt de Chadli fut mondial. Sauf que les antécédents de la femme française (de souche) et la femme algérienne, par exemple, ne sont pas les mêmes. Par conséquent ni pour l'enfant qui deviendra un homme. Par exemple, concernant les examens en plein confinement, la France annule le bac et prend en compte le travail de l'année du lycéen. Normal, il y a des pays qui y sont déjà, avant et sans le coronavirus. Par contre, en Algérie, en l'absence de toute institution qui ne soit pas une simple image dévorée par un bataillon de parasites, on discute l'évidence. Qui a peur du contrôle continu ? Qui ne voit sa chance que dans les résultats d'un examen national annuel où il peut être malade, stressé, absent, en retard ou sanctionné pour une fuite dont il n'est pas responsable...? L'évidence est algérianisée par la corruption qui n'épargne pas l'institution éducative. Pour un examen national, il suffit de corrompre une seule fois le chef du centre ou de la salle. À moins de faire facile et d'avoir les sujets à l'avance. Mais pour un contrôle continu, il faut corrompre tout le personnel enseignant durant 365 jours. Pas facile, ce qui explique que les autorités, conscientes de leur incapacité, sont convaincues de minimiser les dégâts en coupant l'Internet. Idem pour tout le reste, on suit et on adapte quitte à s'enfoncer dans la mélasse un peu plus. On comprend pourquoi, plus un pays est transparent, moins il a besoin d'un examen national qui coûte cher au propre et figuré. Glissons vers les animaux. Chez les chimpanzés, l'espérance de vie de la femelle ne dépasse pas la ménopause. Elle ne peut espérer jouer à la mamie, contrairement à la femme qui laisse un tas de monde s'approcher de son bébé : sage-femme, médecin, parents, amis, voisins, etc.), alors que la mère chimpanzé tue quiconque touche son petit. Cette différence nous permet d'avoir une grand-mère qui veille sur notre enfance, fait de nous des êtres sociaux, d'après les sociologues et ethnologues. Quant au grand-père, avec une espérance de vie moindre, contribuable à défaut d'être donneur, son utilité est faible. Dans la société arabe, la plus misogyne, c'est-à-dire la plus hypocrite, avec quel soulagement on enterre le père au lieu de la mère. Paradoxe, pas vraiment. La psychologie du bled nous explique que l'individu, sa vie durant, ne bénéficie que d'une unique protection, l'affection maternelle (l'Echec des systèmes politiques en Algérie, Slimane Medhar). Certes, ce n'est pas une science exacte, parfois, il y a des mères salopes et des pères formidables. Une exception qui découle généralement d'un « avortement » social ou de gènes ratés (1 sur 1 million). Génétiquement, seules les femmes donnent vie aux enfants jusqu'à leur envol. Les hommes, ce n'est pas leur truc. Et quand la pédopsychiatrie nous révèle que tout se passe avant l'âge de 3 mois, pas d'autre issue que d'avoir Ève dans le viseur pour soumettre la smala. Le sultan, avant la naissance de la psychologie, avait compris qu'il vaut mieux avoir un harem qu'une sultane. À un moindre degré et plus subtilement, les Occidents ont fait de même. A suivre |